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    Régénération
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    riverainpsy
    riverainpsy

    33 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Premier film de gangster de l'histoire du cinéma, premier long métrage de Raoul Walsh,avec une étonnante modernité, une belle photo , quelques scènes pleines d’intérêt cinématographique ou historique ( les fils à linge , les brigades motorisées...), des figurants recrutés dans les bas-fonds ou la pègre de New-York , souvent bien plus réels que les acteurs professionnels au jeu encore très théâtral. Dans son contexte, un film vraiment marquant .
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2023
    C’est le premier long-métrage de Raoul Walsh et, selon les historiens du cinéma, le premier film de gangsters (dans ce format long). Film de gangsters, certes, puisque le personnage principal devient le chef d’un gang, mais c’est tout autant un drame social. L’une des qualités du film tient dans son souci de réalisme ; Raoul Walsh est allé jusqu’à embaucher de vrais SDF, voyous et autres prostituées comme figurants. On pourrait même parler de naturalisme (à la Zola) tant il est aussi question, en filigrane, de déterminisme social. Les bas-fonds de la ville sont décrits dans toute leur misère et leur violence, terreau fertile pour les mauvaises pousses. Cette présentation trouve un contrepoint dans la présentation de l’action d’une institution catholique qui cherche à aider les plus démunis, à créer du lien et à ramener à Dieu les brebis égarées. La dimension morale et édifiante du scénario n’est pas légère, évidemment, mais elle ne prend pas toute la place non plus. L’ensemble est intelligemment équilibré, entre tableau social et perspective morale, scènes d’action et histoire d’amour. Formellement, c’est ficelé de manière étonnamment moderne : réalisation énergique, montage habile, interprétation générale relativement sobre… Avec un bon suspense tragique pour le dénouement.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2009
    Au moins deux bonnes raisons de voir ce film : c’est d’abord une évocation d’une rare vérité sur les bas fonds urbains, c’est ensuite la mise en place d’une bonne partie de tout l’imaginaire du film noir. On voit les chefs voyous trouver la rédemption ou la mort (du point de vue de l’honorabilité ou de la religion c’est la même chose) par amour pour une femme de la bonne société au moins jusqu’à « Pepe le moko ». La mise en scène, le dynamisme du film reste admirables. Maggie Weston a par moment un jeu désuet théâtral et mélo qui rend le reste par contraste très moderne. R. Fellowes a des allures, des visages de Brando jeune vraiment troublants. Du mélo plaqué sur une réalité brutale restant visible… Pour ceux (j’en suis) qui n’ont aucune connaissance du cinéma de R. Walsh, ça donne envie d’en voir plus.
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2007
    Les débuts de Raoul Walsh. S'il serait légèrement malhonnête de dire que ce film laissait augurer la future immense carrière de Walsh, il n'en reste pas moins que ce film est de bonne qualité, qui nous offre une belle peinture de l'époque, un quartier filmé avec réalisme et cohérence, au service d'une histoire assez classique mais d'un réel impact ici. Mais au delà de l'histoire, c'est plus la représentation que Walsh donne de ce monde qui est intéressant. Un monde dur, presque sans issue, mais qui n'est pas fermé à la rédemtion, même si lidée peut paraitre naive. Bref, même si l'on peut trouver l'ensemble aujourd'hui bien daté, on peut imaginer que le film aie eu un réel impact à l'époque, notamment grace à un metteur en scène qui, sans encore être au sommet de son art, montrait déja un réel talent à dépeindre les milieux mal famés et dangereux, l'évocation de la misère étant elle aussi bien présente dans le film. Une oeuvre intéressante.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2009
    Un document historique, même si le milieu criminel décrit me semble bien fade par rapport à ce qu'il était réellement à la Belle Epoque. Voir un apache se battre comme un garçonnet, parler sans utiliser un mot d'argot, avoir des scrupules, etc... il manquerait plus qu'il fasse de la couture. Bref. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce film est super chiant, le scénario ne vaut pas un clou, les acteurs jouent extrêmement mal, en particulier le héros, les parties écrites sont trop rares du coup la moitié du temps le spectateur est paumé, la musique est mignonne mais ultra répétitive. J'adore l'histoire, je suis fan de la Belle Epoque et des histoires d'apaches, si c'est aussi votre cas je vous recommande "Casque d'Or", car avec "Régénération" vous serez déçus.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2008
    L’émotion nous gagne forcément à voir ce premier film de Raoul Walsh considéré pendant longtemps comme définitivement perdu dans le grand gâchis de pellicules ayant suivi le naufrage du muet. Il s’agirait du premier film de gangsters. En réalité Walsh nous décrit la misère de la classe ouvrière dans les grandes mégalopoles au lendemain de la révolution industrielle. Il le fait au travers du parcours d’un jeune homme emporté par le déterminisme social. Celui-ci tombera amoureux d’une riche bourgeoise tenant une permanence sociale dans les bas-fonds .Mais Walsh nous montre que le mélange des couches sociales est une chimère car la jeune femme meurt à la fin sous les balles . Un film cru d’une profonde humanité. Bien sûr on retrouve tout le mode de narration du muet qui peut paraître désuet de nos jours pyrotechniques. On retrouve aussi la scène du bateau en flamme dont Walsh nous parle abondamment dans ses mémoires (« Un demi-siècle à Hollywood »). La plupart des gangsters sont joués par des malfrats locaux. Enfin dans les bonus du DVD, Corneau , Patrick Brion et François Guérif nous éclairent sur le cinéma de Walsh.
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