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3,0
Publiée le 2 février 2014
Le choc culturel selon Ron Howard! Entre "Cocoon" et "Willow", le cinèaste fonce plein pot sur l'une des principales usines automobiles de la Pennsylvanie du milieu des 80's (le tube « Don't Get Me Wrong » des Pretenders nous rappelle dans la scène d'intro que nous sommes bien en 1986). Toute la population d'Hadleyville est consternèe par la fermeture de cette dernière! Arrivent alors les Japonais avec leurs coutumes et leurs façons de travailler. "Gung ho" va crescendo, au fur et à mesure que Michael Keaton assume le n'importe quoi organisè! Lui est correct en cadre intermèdiaire, il y a des seconds rôles que l'on connait très bien (John Turturo, Mimi Rogers, Sō Yamamura...). Mais Gedde Watanabe, avec ses carreaux et son look très sèrieux, chipe la plupart des effets comiques! Un film qui exalte avant tout l'amitiè, la solidaritè, la bonne humeur au sein d'une usine sur fond de chômeurs complètement paumès et d'absence de perspective! Prèparè comme du Michael Moore mais filmè à la Ron Howard dans une comèdie pour (sou)rire, ni trop sèrieuse ni trop excessive! Qui se laisse, cependant, prendre au jeu dans cette usine d'automobiles est rècompensè...
L'un des tout premiers films de Ron Howard et pas le meilleur. Autant l'idée de départ était drole et laissait envisager le meilleur, autant le résultat final est lui un peu décevant. Sans être désagréable du tout, ce film est un peu plat, n'arrivant jamais à décoller vraiment et n'offre réellement que trois ou quatre très bonnes scènes, ce qui n'est pas si mal mais tout de même un peu court. Michael Keaton est lui assez bon, et donne au film un aspect sympathique bienvenue, tout comme les différents personnages d'ailleurs. Divertissant et honnête, mais on pouvait s'attendre tout de même à un peu mieux.
Les comédies populaires made in usa des années 80/90 ont leur charme. Gung ho est une comédie honnête et qui ne se prend pas la tête sur la culture ouvrière.
Une firme automobile japonaise rachète une usine d'automobiles située à Hadleyville (une ville imaginaire sensée être en Pennsylvanie). Datant de 1986, ce film s'inscrit dans une peur de l'époque de la baisse des ventes de voitures américaines face à la concurrence japonaise réputée pour ses voitures peu gracieuses mais solides et fiables. Gung Ho (en fait c'est une expression américaine signifiant "Accrochez-vous") à vu au titre français un rajout de sous-titre : Du saké dans le moteur. C'est donc une sorte de comédie sociale réalisée par Ron Howard, réalisateur en général efficace mais sans génie. Ca débute bien, c'est prenant et on se laisse facilement entraîner dans ce récit d'ouvriers voulant sauver leur petite ville en relançant l'usine de construction automobile qui fait quasiment vivre tout le monde dans le coin. Un délégué est envoyé au Japon pour convaincre un constructeur nippon de reprendre cette usine, Michael Keaton est cet homme. C'est dommage que ce passage ne dure qu'une dizaine de minutes, j'aurais souhaité le voir rester un petit peu plus longtemps au Japon. Durant ce passage on peut voir une scène assez saisissante dans laquelle la direction de l'entreprise n'hésite pas à humilier les employés jugés pas assez compétents. Il retourne bredouille aux USA croyant avoir échoué, finalement une délégation japonaise débarque dans sa ville et va s'atteler à remettre en marche l'usine. Le film joue sur le choc des cultures notamment la différence dont la façon d'aborder le travail or le film s'essouffle faute à une réalisation manquant de mordant et de niaque. Ron Howard opte pour une vision sage des choses avec des conflits peu méchants. La distribution comporte plusieurs visages connus, John Turturro en ouvrier ou encore Mimi Rogers. A la suite du film il eut une brève série (Scott Bakula reprenant le rôle de Keaton face à Gedde Watanabe déjà présent dans le film). A savoir que si vous avez l'oeil vous pouvez reconnaître des Fiat à la fin du film, tout simplement parce que le film n'a pas reçu l'autorisation de tourner dans une usine de voitures japonaises du coup la production a du aller tourner dans une usine en Argentine d'où ces modèles de Fiat Regata avec le logo d'une marque japonaise inventée pour l'occasion (Assan).
Fort du succès de Cocoon sortit deux ans plus tôt Ron Howard, à l’époque spécialiste de la comédie (7 sur huit longs métrages en comptant celui-ci), se lance avec “Gung Ho� dans la dans le film social avec bonheur tout en évitant ainsi d’aborder les choses qui fâchent comme par exemple les spéculations boursières qui ont menées tant d’usines à la fermeture. Le titre français, particulièrement niais, pouvait laisser craindre un navet dans la lignée de ce que les Charlots concoctaient. Surprise, il n’en est rien, et plusieurs quaités sont à mettre au crédit de la réalisation. La différence de culture entre japonais et américain est montrée avec beaucoup d’à propos. En toile de fond un constat prémonitaire émerge : l’hypertrophie de la tête des américains vont les conduire à une catastrophe dans l’industrie. Comme c’est une comédie, tout est bien qui finit bien, même si dans la réalité, GM et les autres doivent leur survie à la crise de 2008, les japonais étaient sur le point de les écraser. Souriant et de bonne humeur en permanence (si ce n’est la balourdise dans le supermarché), les 112 minutes du film passent sans longueur ni accroc. Le casting des rôles secondaires (John Tuturo, Mimi Rogers, George Wendt, Sô Yamamura) est de qualité. Mais dans les deux rôles princiaux, Michel Keaton se fait voler la vedette par Gedde Watanabe, hilarant par son côté sérieux au milieu d’un gentil désordre incontrolable dans des moments trop rares. Pas étonnant de la part du réalisateur, bon technicien mais dont l’audace n’est pas la qualité première.
une petite comédie américaine qui rivalisé bien avec les petites comédies anglaises dans les années 80.michael Keaton est alors au top de sa forme et nous démontre le grand acteur qu'il est devenue depuis!à voir donc sans aucune modération!