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Serpiko77
58 abonnés
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4,0
Publiée le 11 novembre 2008
Un excellent film de Scorcese pas très connu servi par des acteurs géniaux, Paul Newman en tête mais aussi Tom Cruise encore inconnu à l’époque. On regarde savoure les parties de billards avec délice même pour les non-initiés. Une vraie réussite.
Alors ok ce n'est pas le Scorcese le plus ambitieux mais "La couleur de l'argent" est bien plus qu'un film sur le billard. Porté par le désormais regretté Paul Newman qui hypnotise la caméra, Sorcese signe là un film brillant et se permet encore une fois de faire admirer sa virtuosité, on arrive même à se demander si ce n'est pas Cruise et Newman qui joue vraiment. Hormis l'aspect technique c'est aussi une formidable histoire à la psychologie complexe faite de manipulations où les convictions et les motivations se font et se défont dans un jeux bien plus compliqué qu'il n'y parait.
Au cours de la vision de ce film de commande pour M. Scorsese, j'ai pris une claque au niveau de la mise en scène. En effet, sur une histoire au premier abord assez basique, ce maestro sublime la plupart des scènes de billard (et elles sont nombreuses) en faisant étalage de toute sa science de cet art en multipliant les raccords de mouvement de folie, les travelling à 360° d'une époustouflante maîtrise, les ralentis exquis (comme celui avec la petite poussière bleue qui gicle au contact de la queue avec la boule) ou encore les entrées et sorties de champ des boules. Entre-temps, il dirige un P. Newman en état de grâce (un oscar mérité et pas seulement pour l'ensemble de sa carrière, injustement vierge de statuettes jusque là), époustouflant en vieil arnaqueur fatigué mais encore vigoureux, associé à un T. Cruise encore trop fougueux et qui en fait des caisses mais aussi une M. E. Mastrantonio impeccable. Le scénario se révèle très intéressant, y compris pour les non-initiés, et peu prévisible. D'une incroyable maîtrise technique, éclairé et monté à la perfection, avec des scènes de haute volée, un film de commande comme on aimerai en voir plus. Le seul bémol qui fait que l'on voit que c'est une commande, c'est l'absence des thèmes chers à Scorsese ainsi que certains de ses effets de style favoris (comme la giclée de sang, référence biblique de l'expiation). D'autres critiques sur
La couleur de l'argent est un très bon film de Martin Scorsese. Les acteurs sont convaincants et la mise en scène géniale, mais comme souvent chez le réalisateur, il manque quelque chose pour emporter au-delà. On reste trop encré dans le réel. En même temps ce n'est pas demain la veille que Scorsese réalisera des films fantastiques.
Paul Newman nous a quitté et manquera sans aucun doute au cinéma. Pour preuve sa seule prestation oscarisée, sous la direction de Martin Scorsese en 1988, dans un film intitulé "Color Of Money". Le long métrage est un bel exemple pouvant prouver à quel point Scorsese est capable de s'approprier un sujet à priori étranger et commercial. A première vue, la méfiance est de mise devant une histoire de rivalité sur fond de billard, le tout étant une suite commandée d'un classique du cinéma us : "l'arnaque". Mais le grand Marty parvient dès le premier plan à installer sa maitrise sur le film, faisant danser sa caméra au rythme de ses envies, usant de plans longs comme de plans courts, toujours cadrés de façon efficace. Le billard est analysé visuellement sous tous ses angles pour que jamais la lassitude ne s'installe, un peu à la manière des combats de boxe de "Million Dollar Baby" par Clint Eastwood. Le montage permet de trouver un rythme et une continuité des plus efficace, évitant tout temps mort pour le spectateur. On craignait les clichés dans la confrontation entre le jeune loup et le vieux sage, et pourtant l'on se passionne pour les deux personnages et leurs relations. Scorsese a réussit une grande rencontre d'acteur en réunissant un Paul Newman en grande forme et un Tom Cruise alors tout jeune et plein d'énergie. On se régale de voir les échanges entre les deux monstres qui se mettent en valeur au contact l'un de l'autre. Comme toujours la bande son est parfaitement utilisée, instaurant avec grande réussite une ambiance et un ton dans le film. Dommage peut être pour le final ambigu qui rompt avec le reste du long métrage, mais qu'importe devant la qualité des images et la qualité des deux acteurs principaux !
Quel plaisir de voir le billard représenté dans un aussi exellent film qu'est "la couleur de l'argent" brillament mis en scéne par Scorsese.Le scénario posséde d'exellents dialogues incroyablement mis en valeur par Newman et Cruise,cependant ce n'est pas une si bonne affaire car justement le scénario se fait à partir de ces dialogues or il eut été encore plus judicieux de parsemé le parcours par quelques péripéties plus importantes.C'est d'ailleurs une des frustrations qu'a du ressentir Scorsese qui a fait du mieux qu'il pouvait pour dynamiser son film un maximum et cacher ses petits de défauts d'écriture.Donc finalement Scorsese montre son statut de grand réalisateur avec ce film dont Paul Newman habite le personnage principal avec brio.
Une mise en scène astucieuse les parties de billard sont filmées vraiment de manière dynamique et emballante. Un casting mémorable Cruise/Newman/Mastrantonio et des second rôles pas mal du tout non plus. L'histoire et le scénario sont dans la lignée des films d'arnaques avec un sujet qu'aime les américains "le vieux loup" qui enseigne sont savoir au "jeune loup"
un scoreses avec tom cruise, newman et mastrantonio....ca pese lourd meme si 2 des ces acterus etaient de jeunes stars.... le film etant une erprise on ne peut lui attribuer 4 etoiles mais il n'en reste pas moins un tres bon film presantant sous un angle different la folie du jeu et l'inconstance des personnages!!µ a voir et a retenir!
Beau film, grâce en grande partie à Scorsese et Newman, car arrivé à nous captiver pour une vague histoire de joueurs de billard est un vrai défi. L'histoire apporte de belles réflexions sur le jeu et l'argent. En effet, le personnage de Paul Newman fait beaucoup penser au roman de Dostoievski intitulé "Le Joueur", car pris par le jeu et sans cesse tenté de remettre en jeu sa mise. Mais il y a aussi le professionnel de l'arnaque qui essaie d'inculper ses principes à son élève effronté. Bref, une belle histoire bien mise en scène.
L'un des moins connus de Martin Scorsese, ce film est une suite de "L'arnaqueur" avec le même Paul Newman. Le réalisateur signe un film atypique dans sa filmographie. Il ne fréquente pas la mafia et n'évoque pas vraiment une condition sociale. Là, il parle d'une légende, d'un sport... Ce n'est plus trop du Scorsese, mais ça en est quand même. On reconnait le cinéaste dans les sous thèmes de l'intrigue et dans la manière de filmer et de monter. Il filme une partie de billard comme il film un combat de boxe dans "Raging Bull". La patte Scorsese est bel et bien là... Les acteurs sont éblouissants. Tom Cruise incarne un jeune premier en évitant les clichés. Il arrive largement à garder le cap devant l'interprétation de Paul Newman. C'est d'ailleurs ce dernier qui se révèle être le grand intérêt du film. Newman est excellent à chaque instant. Il reprend d'une main de maitre ce rôle qu'il avait laissé au placard pendant 25 ans. Il est magnifique et a une classe que Tom Cruise, malgré son talent, n'aura jamais... Sa voix, ses yeux, son assurance... Yout nous fait aimer cette légende vivante. A noter, les apparitions de futurs grands, comme Iggy Pop ou Forest Whitacker, qui complètent un casting quasi parfait. Au final, voici un film mineur dans la carrière de Scorsese, mais qui reste une véritable leçon de cinéma et un très grand moment...
Un vrai fourtout indescriptible d'evenements qui noie le spetacteur dans une histoire fade et finalement incompréhensible. Martin Scorsese n'est vraiment pas inspiré, en ces années là.
Ce n'est pas le film le plus connu, ni le plus "glorieux" de Scorsese, mais il a le mérite d'être original. Des parties de billard qui font la gloire des principaux protagonistes, affrontant les champions incontestés dans la discipline. Une histoire d’amour entre deux "jeunes rebelles". Et un casting de luxe. Avec un Tom Cruise tout jeune et Paul Newman dans le rôle d'Eddie Felson, rôle qu'il avait déjà tenu une vingtaine d'années auparavant, dans un autre long-métrage.