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matt240490
83 abonnés
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3,0
Publiée le 1 janvier 2014
Signé Martin Scorsese, La Couleur de l'Argent est au billard ce que Goal est au football, mais caractérisé par une mise en scène plus sérieuse et un jeu d'acteur nettement supérieur. En effet, l'excellente prestation de Paul Newman, couplée à une jolie performance de son jeune acolyte Tom Cruise, contribue à faire du métrage une valeur sûre. Car, bien que l'on puisse regretter les nombreuses fois où les plans ne vont pas au bout des choses, le métrage se complaît dans sa dynamique de compétition, alliant forces et faiblesses d'un tournoi à la Karaté Kid.
c'est le film sur le billard. derrière la caméra de scorcese, les relations entre le maître et l'élève deviennent vite tourmentées. tom cruise est un merdeux génial et paul newman a l'art et la manière. les deux ne pouvaient que se rencontrer.
Suite du surprenant chef d'oeuvre de Robert Rossen "L'Arnaqueur", "La Couleur de l'argent" est une déception d'autant plus qu'elle venait a-priori d'une très belle combinaison de talents. L'histoire, tout d'abord, n'est guère passionnante n'arrivant jamais à mettre bien en relief l'opposition entre le vieux briscard, interprété par Paul Newman, et le jeune con fou, interprété par Tom Cruise. Martin Scorsese apparaît en très petite forme car la seule véritable contribution qu'il apporte au film sont uniquement des jolis zooms avant sur ses comédiens. On ne le sent pas du tout à l'aise avec le sujet du film. Quand à Tom Cruise, il tombe souvent dans un cabotinage très vite agaçant qui contraste trop singulièrement avec la sobriété de Paul Newman. Ce dernier est sans conteste le point fort du film, jouant admirablement de son charisme et de son élégance. Même s'il n'est pas difficile de penser qu'il a eu un Oscar pour ce rôle plus pour faire oublier qu'il avait été nommé un grand nombre de fois auparavant sans l'avoir remporté que pour son interprétation en elle-même. Une oeuvre à oublier dans la prestigieuse carrière de son grand cinéaste.
C'est encore avec plaisir qu'on se laisse glisser sur la vague Scorsese. Ce film est encore une réussite, la performance des deux acteurs que sont Paul Newman et Tom Cruise est remarquable. Un beau duel de compétiteurs et un film sur le billard intéressant !
Un film intéressant et assez amusant , l'histoire d'une résurrection a travers la rencontre entre une ancienne légende et un jeune loup . Entre arnaque et passion , le scénario essaye de se raconter comme un retour aux sources , le retour d'un vieux champion désabusé qui va retrouver le goût du jeu grâce a un jeune as du billard , ce réveil est suffisamment rythmé pour rester intéressant mais l'histoire connait pas mal de faiblesses comme le côté agaçant ou inutile de certains personnages... Acteur de légende , Paul Newman est juste fantastique , toute l'assurance et la classe naturelle qu'il dégage rend naturellement son personnage plus attachant , son retour devient de plus en plus intéressant au fil des doutes et des combats de Newman , ce combat qu'il mène face au jeune Tom Cruise , débordant d'une énergie parfois amusante et parfois agaçante et provocatrice . Pas au sommet de son art , le grand Martin Scorsese assure une belle mise en scène , qui tangue entre un classicisme normal et correct et des coups de génie qui ramène une ambiance particulière et passionnante ! Un beau film sur la passion du jeu , avec un grand Paul Newman .
Martin Scorsese signe ici un film très astucieux. Basé sur les rapports d'abord de maître à élève, puis de conflit entre deux joueurs de billard que tout oppose, il laisse la part belle à l'interprétation de Paul Newman et Tom Cruise. Le duel frontal que se livrent les deux hommes donne lieu à des scènes quasi épiques, notamment sur la fin, grâce à un jeu de montée en intensité, concordant avec la haine progressive que se vouent les deux duellistes. Pas mal du tout.
Vingt-cinq ans après le sublime "The Hustler" de Robert Rossen, Martin Scorsese tente le coup en 1986 ,non pas en réalisant sa suite, mais plutôt la continuité des aventures d'Eddie Felson, arnaqueur de premier choix et Maître absolu du billard. Felson a donc vieilli, n'entraîne qu'un jeune camé au snooker tout en vendant du bourbon ,et tout cela au coeur d'une société qui a bien changé depuis, où les escrocs et drogués règnent en margent sur ce nouveau système économique américain. C'est alors qu'Eddie remarque un jeune joueur prometteur auquel il va lui apprendre ses "ficelles". Mise en scène dynamique ponctuée de nombreux plans séquences tournés autour des tables ainsi que des images magiques sur les parties, le scénario s'il n'a rien d'extraordinaire et que le schéma peut paraître classique (la tombée sous la croupe, les entraînements,déceptions, gloire finale) , la direction ne manque de rien et propose même d'excellentes idées, comme cette scène où Felson se fait battre à plate couture par un jeune noir. Interprété avec brio par Paul Newman et secondé par Tom Cruise et Mary Elizabeth Mastrantonio tous deux excellents, "The Color Of Money" rajoute un long métrage réussi à la filmo du célèbre réalisateur.
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4,0
Publiée le 19 novembre 2013
L'Amèrique a changè depuis 1961. "The Color of Money" confirme après "After Hours" que Martin Scorsese n'a rien perdu des qualitès qui lui ont permis de s'imposer comme l'un des rèalisateurs les plus riches et les plus inventifs de ces dernières annèes! Vingt cinq ans après le film mythique de Robert Rossen, Eddie Nelson est devenu reprèsentant en alcools! Sèducteur à la petite semaine, plus roublard et plus dèsabusè qu'autrefois, il semble toujours convaincu de sa supèrioritè! Elle sera rudement mise à l'èpreuve, avant qu'il puisse rèellement affirmer qu'il est de retour! Ce rendez vous, avec son propre passè, Paul Newman l'a lui-même voulu, il a fait de Scorsese son complice qui nous livre ici un grand film à la mise en scène brillante et à la confrontation fabuleuse entre Newman et Tom Cruise! Le temps fort de "The Color of Money" se situe dans la scène où Cruise vient voir Newman dans sa chambre pour lui donner l'argent! C'est une magnifique scène et aussi celle qui, filmèe très sobrement, en plans moyens, sans gros plans, a le plus de pouvoir dramatique! La B.O est superbe notamment la chanson du gènèrique du dèbut "Don't Tell Me Nothin" de Robbie Robertson! Avec cette suite rèussie de "The Hustler", Newman remporte enfin l'Oscar du meilleur acteur! Eddie Nelson is back et quand on le revoit jouer au billard, on n'a le frisson...
Pas pour tout le monde mais pour les amateurs purs et durs de billard, peut-être bien que oui. Mais pour les autres, l'intérêt du film se détériore, s'identifier aux personnages ne discutant de rien d'autre à part de ce loisir est un peu déroutant pour un sujet très fermé. Même mis en scène par Martin Scorsese et interprété par Paul Newman qui a remporté un Oscar pour ce rôle mais au bout du compte il n'est pas si bluffant que ça, il incarne un homme apprenant à Tom Cruise ( un pitre qui en fait trop ) à devenir un champion de billard. Ce n'est pas dans cette situation que la tension psychologique risque d'être élévée ! Une histoire d'amour gnangnan, avec Mary Elisabeth Mastrantonio , actrice d'habitude insupportable mais qui est posée cette fois-ci. Et l'apparition trop brève de Forest Whitaker n'a rien de plaisant, on aurait plus donné de temps à un acteur talentueux comme lui. Soporifique et réservé, la Couleur de l'Argent ne joint pas la liste du meilleur de Scorsese, mais dans la catégorie très moyen il a son billet d'entrée.
La Couleur de l’Argent doit probablement être le film de chevet de tout les joueurs de billards tellement celui-ci a une part importante dans le film. A tel point que pour les non-amateurs le film arrive moins à intéresser car il n’y pas vraiment d’éléments qui permettent à n’importe qui de s’identifier aux personnages, or cela me semble nécessaire pour un film ayant un sujet si précis. Paul Newman est bon comme à son habitude et Tom Cruise surprend particulièrement, interprétant admirablement son rôle. La bande-sonore est constitué principalement de tubes des années 80 mais contient également 2 ou 3 morceaux de jazz par-ci par-là, elle rajoute au ton très léger du film. Ce film serait rapidement tombé dans l’oubli si Scorsese n’était pas derrière la caméra car effet c’est la mise en scène du film qui rend le film intéressant. Scorsese zoom, fait des travellings rapides, des panoramiques qui ne le sont pas moins et intègre de jolies effets de cadrage et de montage, apportant à ces parties de billard tout ce qu’il faut de rythme. Avec La Couleur de l’Argent Scorsese réalise probablement son film le plus « superficiel » qui n’en reste pas moins sympathique à regarder.