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TCovert
78 abonnés
383 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2011
La Couleur de l’Argent doit probablement être le film de chevet de tout les joueurs de billards tellement celui-ci a une part importante dans le film. A tel point que pour les non-amateurs le film arrive moins à intéresser car il n’y pas vraiment d’éléments qui permettent à n’importe qui de s’identifier aux personnages, or cela me semble nécessaire pour un film ayant un sujet si précis. Paul Newman est bon comme à son habitude et Tom Cruise surprend particulièrement, interprétant admirablement son rôle. La bande-sonore est constitué principalement de tubes des années 80 mais contient également 2 ou 3 morceaux de jazz par-ci par-là, elle rajoute au ton très léger du film. Ce film serait rapidement tombé dans l’oubli si Scorsese n’était pas derrière la caméra car effet c’est la mise en scène du film qui rend le film intéressant. Scorsese zoom, fait des travellings rapides, des panoramiques qui ne le sont pas moins et intègre de jolies effets de cadrage et de montage, apportant à ces parties de billard tout ce qu’il faut de rythme. Avec La Couleur de l’Argent Scorsese réalise probablement son film le plus « superficiel » qui n’en reste pas moins sympathique à regarder.
Un scorcese c'est un scorcese. Newman envoute la camera , cruise joue comme personne, le tout sous la camera de scorcese le maitre, les partie de billard sont forte. CULTE
Au cours de la vision de ce film de commande pour M. Scorsese, j'ai pris une claque au niveau de la mise en scène. En effet, sur une histoire au premier abord assez basique, ce maestro sublime la plupart des scènes de billard (et elles sont nombreuses) en faisant étalage de toute sa science de cet art en multipliant les raccords de mouvement de folie, les travelling à 360° d'une époustouflante maîtrise, les ralentis exquis (comme celui avec la petite poussière bleue qui gicle au contact de la queue avec la boule) ou encore les entrées et sorties de champ des boules. Entre-temps, il dirige un P. Newman en état de grâce (un oscar mérité et pas seulement pour l'ensemble de sa carrière, injustement vierge de statuettes jusque là), époustouflant en vieil arnaqueur fatigué mais encore vigoureux, associé à un T. Cruise encore trop fougueux et qui en fait des caisses mais aussi une M. E. Mastrantonio impeccable. Le scénario se révèle très intéressant, y compris pour les non-initiés, et peu prévisible. D'une incroyable maîtrise technique, éclairé et monté à la perfection, avec des scènes de haute volée, un film de commande comme on aimerai en voir plus. Le seul bémol qui fait que l'on voit que c'est une commande, c'est l'absence des thèmes chers à Scorsese ainsi que certains de ses effets de style favoris (comme la giclée de sang, référence biblique de l'expiation). D'autres critiques sur
Alors ok ce n'est pas le Scorcese le plus ambitieux mais "La couleur de l'argent" est bien plus qu'un film sur le billard. Porté par le désormais regretté Paul Newman qui hypnotise la caméra, Sorcese signe là un film brillant et se permet encore une fois de faire admirer sa virtuosité, on arrive même à se demander si ce n'est pas Cruise et Newman qui joue vraiment. Hormis l'aspect technique c'est aussi une formidable histoire à la psychologie complexe faite de manipulations où les convictions et les motivations se font et se défont dans un jeux bien plus compliqué qu'il n'y parait.
Heureusement que Paul Newman est là parce que Tom Cruise est très décevant, une prestation plus crédible n’aurait pas été trop demandé. Je n’ai pas tout compris a l’histoire notamment la toute fin, parce que le reste ce n’est pas bien compliqué. Pas de suspense, ni d’intrigue. Mais c’est super bien filmé bien que certaines longueurs soit impardonnables, et il y en a beaucoup. C’est vraiment dommage.
Qui l'aurait cru ? Une suite à L'arnaqueur de Robert Rossen vingt-six ans après, réalisée par le grand Martin Scorsese lui-même et toujours interprété par Paul Newman : on ne pouvait pas rêver mieux. Le côté séquelle mis de côté, on peut très facilement s'immiscer dans l'histoire sans avoir au préalable vu le premier film et ça, c'est un premier bon point. Le deuxième point positif, c'est que Scorsese est un maestro de la caméra et par conséquent, quand il filme un long-métrage sur le billard, il filme le sport en premier lieu. En effet, l'intrigue est dans le fond bien mise à part comparée aux fabuleuses parties que le réalisateur filme avec une élégance magistrale. Pour le reste, La couleur de l'argent demeure un film éblouissant avec ses situations tragi-comiques, ses dialogues succulents, son interprétation sans faille (Paul Newman toujours aussi impérial face à un Tom Cruise encore tout jeunot mais déjà très à l'aise, même aux côtés des grands). En somme, une excellente suite et une leçon de cinéma dont Martin Scorsese peut à nouveau se vanter.
La couleur de l'argent est un très bon film de Martin Scorsese. Les acteurs sont convaincants et la mise en scène géniale, mais comme souvent chez le réalisateur, il manque quelque chose pour emporter au-delà. On reste trop encré dans le réel. En même temps ce n'est pas demain la veille que Scorsese réalisera des films fantastiques.
Référence des billard cinématographique, "La Couleur de l'argent" se révèle accrocheur grâce notamment au talent de ses acteurs. Réalisé par Martin Scorcese mais porté majoritairement par un Paul Newman exceptionnel et un jeune plein de fougue nommé Tom Cruise, ce long-métrage qui dévoile les arnaques possibles dans le monde du jeu divertit tout en gardant une part de réalisme inhabituelle pour ce type de production. C'est ainsi que l'on peut découvrir moult combinaison et coups de billard hors du commun qui vous laissent sans voix. Scénario intéressant qui reprend le thème de l'expérience et de la jeunesse, "La Couleur de l'argent" travaille ses personnages tout aussi bien que ses parties. Crédibles et très bien interprétés, le duo de choc évolue dans cet environnement qui les dressera lentement l'un contre l'autre. Malheureusement l'ensemble manque du petit plus que Scorcese sait d'ordinaire si bien apporter à ses œuvres et qui aurait pu donner à "La Couleur de l'argent" une profondeur supplémentaire.
Paul Newman nous a quitté et manquera sans aucun doute au cinéma. Pour preuve sa seule prestation oscarisée, sous la direction de Martin Scorsese en 1988, dans un film intitulé "Color Of Money". Le long métrage est un bel exemple pouvant prouver à quel point Scorsese est capable de s'approprier un sujet à priori étranger et commercial. A première vue, la méfiance est de mise devant une histoire de rivalité sur fond de billard, le tout étant une suite commandée d'un classique du cinéma us : "l'arnaque". Mais le grand Marty parvient dès le premier plan à installer sa maitrise sur le film, faisant danser sa caméra au rythme de ses envies, usant de plans longs comme de plans courts, toujours cadrés de façon efficace. Le billard est analysé visuellement sous tous ses angles pour que jamais la lassitude ne s'installe, un peu à la manière des combats de boxe de "Million Dollar Baby" par Clint Eastwood. Le montage permet de trouver un rythme et une continuité des plus efficace, évitant tout temps mort pour le spectateur. On craignait les clichés dans la confrontation entre le jeune loup et le vieux sage, et pourtant l'on se passionne pour les deux personnages et leurs relations. Scorsese a réussit une grande rencontre d'acteur en réunissant un Paul Newman en grande forme et un Tom Cruise alors tout jeune et plein d'énergie. On se régale de voir les échanges entre les deux monstres qui se mettent en valeur au contact l'un de l'autre. Comme toujours la bande son est parfaitement utilisée, instaurant avec grande réussite une ambiance et un ton dans le film. Dommage peut être pour le final ambigu qui rompt avec le reste du long métrage, mais qu'importe devant la qualité des images et la qualité des deux acteurs principaux !
Tom Cruise, Paul Newman, un duo "inattendu" pour un film sur le billard mais aussi, le jeu d'argent, car à s'y m'éprendre, ce jeu de bar peux rapidement devenir une version "noble" du poker, machine à sous ou simplement foot et autres courses épiques vu les billets pariés pour une potentielle victoire. D'un côté le maître découvrant des talents hors-normes chez son futur Poulin, un Poulin aux traits caractériels qui vont lui coûter certaines certaines parties tant son égaux seront plus fort qu'un apprentissage plus disciplinaire. Paul y incarne ce pro du billard avec un savoir que son second Tom, ne sera pas réellement entendre étant donner son savoir personnel, le seul tuyaux qui lui sera enseigner, l'art de se faire légèrement discret car, si lui s'est toujours illustrer en comité réduit ou dans une salle de jeu, il n'en est rien d'un championnat. Un championnat de déroulant tel un tournois d'échec ou chaque perdant s'en va une fois sa partie conclue. Martin Scorcese y filme avec l'aide de son directeur photo, les parties avec un talent fou, les plans sur les tables vert sont magnifiées et fluides, mouvements discontinues, jonglant entre balles et visages crispés ou rassurés. Tom y incarne lui à son tour un grand frimeur ne pouvant s'empêcher de se montrer en grande pompe lorsqu'un jeu est gagner par avance. Sa copine y est aussi incarnée avec talent. Un univers d'argent, de stratégie ou chaque coups des plus simples aux plus fluides y sont permis. Il fut d'ailleurs démentiel de voir les enchaînements les plus fluides s'enchaînés à un rythme déconcertant. Un jeu tir, de visée, de stratégie quasi militaire pour en faire tomber son adversaire. 2h qui se font parfois longuettes, mais qui se suivent réellement avec intérêt.
C'est un magnifique film d'atmosphère.Paul Newman y est d'une classe folle, secondé par un Tom Cruise excellant dans l'arrogance et l'insolence.Une incroyable somme de talent.
Un film intéressant et assez amusant , l'histoire d'une résurrection a travers la rencontre entre une ancienne légende et un jeune loup . Entre arnaque et passion , le scénario essaye de se raconter comme un retour aux sources , le retour d'un vieux champion désabusé qui va retrouver le goût du jeu grâce a un jeune as du billard , ce réveil est suffisamment rythmé pour rester intéressant mais l'histoire connait pas mal de faiblesses comme le côté agaçant ou inutile de certains personnages... Acteur de légende , Paul Newman est juste fantastique , toute l'assurance et la classe naturelle qu'il dégage rend naturellement son personnage plus attachant , son retour devient de plus en plus intéressant au fil des doutes et des combats de Newman , ce combat qu'il mène face au jeune Tom Cruise , débordant d'une énergie parfois amusante et parfois agaçante et provocatrice . Pas au sommet de son art , le grand Martin Scorsese assure une belle mise en scène , qui tangue entre un classicisme normal et correct et des coups de génie qui ramène une ambiance particulière et passionnante ! Un beau film sur la passion du jeu , avec un grand Paul Newman .
Difficile, lorsqu'on se retrouve devant "La Couleur de l'Argent", de se dire que c'est un Scorsese. Cette histoire d'arnaques n'est pas dénuée de qualités, mais il faut vraiment aimer le billard... Ou Paul Newman, qui brille de toute sa classe du début à la fin du film ; il n'a d'ailleurs aucun mal à éclipser le jeune Tom Cruise - assez irritant de prétention et de bêtise. A noter également la scène où Forrest Whitaker fait preuve de tout son talent. Moi, j'ai la chance d'apprécier le billard, mais ça ne m'a pas empêché de trouver le scénario redondant et manquant de fantaisie, même si la mise en scène reste de qualité. Seules les trajectoires inversées de l'élève et du maître sont intéressantes à suivre. Rien d'extraordinaire donc, surtout lorsqu'il s'agit de Martin Scorsese, mais "La Couleur de l'Argent" reste un film qui se laisse regarder, rien que pour la prestation de Paul Newman, et les coups de billards très bien filmés. Snook.