Un vrai fourtout indescriptible d'evenements qui noie le spetacteur dans une histoire fade et finalement incompréhensible. Martin Scorsese n'est vraiment pas inspiré, en ces années là.
Un film consacré au billard, qui intéressera peut-être les fans de ce jeu. Mais pour les autres, "La Couleur de l'argent" ne représentera que de l'ennui.
C est clairement le Scorsese que j’ai le moins apprécié jusqu à présent. Je ne me suis pas intéressé à cette histoire de maître/disciple sur fond d’arnaques et de partie de billard. Peut être tout simplement parce que le billard c’est amusant à jouer mais à regarder … Même quand c’est filmé avec le talent de son réalisateur qui sort ici ou là quelques bonnes idées. Mais pas de quoi se faire passionner pour une histoire qui fait souvent déjà vu, des personnages un peu artificiels. On trouve en plus un Tom Cruise un peu hésitant dans le début de sa carrière en tout cas complètement mangé par un Paul Newman dans ses petits souliers avec un personnage qui ressemble à beaucoup d’autres de sa filmographie. Pour le coup l’arnaque ne prend pas.
Malgré la présence de l’expérimenté Paul Newman opposé au novice Tom Cruise, "La couleur de l’argent" est un Scorsese mineur dont la relation de maître à élève et le parcours de rédemption peinent à passionner.
Avec cette suite-hommage à L’arnaqueur, Scorsese réalise un récit de passation divertissant entre le flegmatique Fast Eddie qui reprend du service face à un brillant et impétueux disciple, porté par le duo Newman/Cruise qui fonctionne très bien ! 3,25
En 1986 Martin Scorsese réalise "La couleur de l'argent", succès financier qui lui permettra de signer ensuite son projet cher : "La dernière tentation du Christ". Suite de "L'Arnaqueur" (1961), le film remet en scène un vieux professionel du billard (et de l'arnaque) qui décide de prendre un jeune joueur talentueux sous son aile. Il s'agit certes d'un Scorsese mineur, néanmoins efficace qui aura eu en outre un immense mérite : donner à Paul Newman son seul et unique oscar du meilleur acteur. Le film sonne avant tout comme un passage de flambeau entre un Newman en fin de carrière et le jeune loup Tom Cruise dans l'un de ses premiers rôles. Enfin, le monde du billard truqué annonce à bien des égard "Casino". Un Scorsese différent, nettement plus commercial, mais tout aussi sympathique.
Des parties de billard à gogo. Des tripots mal famés. Des mecs et des gonzesses douteux sur les bords et le milieu. Un bon paquet de pognon. Un vieux "sage", spécialiste de la magouille et du cynisme. Un jeune joueur plein de talent et d'arrogance, soutenu par une donzelle qui a le sens des affaires. "La couleur de l'argent", c'est tout cela. Porté par une interprétation sans failles, le tout devant l'objectif de la caméra d'un des maîtres du cinéma ricain des 50 dernières années. Si j'étais Tom Cruise, avec tout ce que cela implique en matière d'accompli, il n'y a pas de doutes possibles, ce dont je serais le plus fier, ce serait d'avoir croisé le fer avec Paul Newman.
Complicité et rivalité entre Paul Newman et Tom Cruise à ses débuts dans le monde du billard !! Histoire intéressante et interprétation solide font passé un bon moment !!
Un film passionnant de Martin Scorsese qui donne envie de jouer au billard !! Long métrage datant de 1986 qui est une suite d'une très bonne oeuvre réalisé par Robert Rossen, "L'arnaqueur" datant lui de 1961, on retrouve le personnage de Eddie Felson qui, à l'époque, était un champion de billard passant des heures a jouer pour gagner. Ici, il devient vieil homme dragueur, arnaqueur des petits salons de jeux, qui s'associe avec un jeune homme très doué lui aussi pour le jeu de mettre les balles dans les trous en l'épaulant sur les règles du jeux et conseillant sur la vie. Ils vont faire voyage à trois (avec la compagne du jeune homme) pour gravir des échelons. C'est pas du Scorsese majeur dans sa filmographie mais on passe un bon moment avec des parties filmés avec virtuosité, une belle complicité entre l'ancien qui donne des conseils joué par Paul Newman (qui gagne l'Oscar pour ce role) et le couple de jeunes talents joués avec fougue et énergie par Tom Cruise et la belle Mary Elizabeth Mastrantonio. Dans les seconds roles, on reconnait John Turturro et Forest Whitaker. Pas mal.
Sur le canevas très classique de l'apprentissage tournant à la rivalité maître/disciple de l'arnaque se brosse le portrait subtil d'un ancien as du billard auquel Paul Newman confère tout son charisme. Tom Cruise épouse l'évolution de son personnage dans son jeu qui se fait plus mature et fin au fur et à mesure des péripéties filmées avec rythme et suivies avec plaisir grâce à l'efficace mise en scène de Scorsese. Un divertissement moins léger qu'en apparence.
Décevant. Quand on voit sur l'affiche Tom Cruise, Paul Newman et Martin Scorsese, on part confiant. On s'attend même à un film culte. Sorti en 1987, je me demandais comment j'avais pu éviter de le voir 35 ans durant. Vu en 2022, je dois avouer que voir Tom Cruise jeunot prendre des leçons d'arnaque avec Paul Newman, c'est plaisant. Mais ça manque de profondeur, d'intensité, de rythme. De plus certains dialogues sont difficiles à comprendre, utilisant un vocabulaire de spécialiste. Néanmoins certaines répliques méritent d'être notées : "Tu n'atteindras jamais le top niveau si tu fais le frimeur." Ou encore : "Tu es vénale ou tu aimes juste le fric ?" À réserver aux fans et aux cinéphiles.