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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film incompris et mal aimé est l'un des sommets de l'oeuvre de Sam Peckinpah, l'un de ses films les plus originaux surtout. On avait rarement vu, avant ce film, des détails aussi sordides, dévoilés avec une telle crudité. Les scènes de violence, magistralement filmées, s'enchaînent avec une intensité croissante, jusqu'à un final paroxystique et inoubliable.
Une descente aux enfers et une montée au ciel pour Warren Oates, et le plus grand rôle de sa carrière. Incontestablement le meilleur film de grand Peckinpah, puisqu'il contient un dimension spirituelle et religieuse supérieur à ses autres films.
L' un des meilleurs films de Samuel Peckinpah. Une longue déscente aux enfers d' un barman dans un mexique crasseux, noir, violent et sans aucun espoir. Les scènes d' action sont magnifiques et je pense qu' il a pu inspirer de nombreux films d' aujourd hui surtout au niveau du montage. Warren Oates est superbe dans le rôle titre, Il cache une complexité derrière ses lunettes, on ne voit que très peu de fois son regard à l' écran mais à chaque fois on y sent un homme désabusé et profondément lyrique, certainement rongé par un vécu douloureux. Un grand film.
Un grand Peckinpah. Warren Oates est excellent en anti-héros looser, désenchanté, tout le long du film. On suit donc sa longue descente aux enfers en parrallèle à sa folie meurtrière grandissante (envers ceux qu'il estime responsables de la mort de sa fiancée), agrémentées de picoles, du viol de sa fiancée et de gunfights de plus en plus violents, thématiques que l'on retrouve souvent dans les films de Peckinpah. La grandeur de ce film tient également à son côté réaliste et crépusculaire : ici, les cadavres attirent les mouches et le héros et sa fiancée semblent avoir déjà la prémonition d'une fin tragique malgré leurs tentatives de trouver le bonheur ensemble. Un film injustement méconnu.
Un des meilleurs films de Sam Peckinpah pourtant il reste assez méconnu. Un polar très sombre sous le soleil du Mexique. Kris krostofferson et warren oates en tête interpretent magnifiquement leurs rôles. Le film est crû dans son ensemble mais il faut bien avouer que le final est d'une violence inouie.
Un très bon film de Sam Peckinpah qui a sûrement influencé le cinéma de Tarantino. On retrouve dans ce film une tendre affection pour les losers, des dialogues et des sentiments décalès (en tout cas hors des canons hollywoodiens) et surtout un goût prononcé pour la violence qui explose toujours au moment où l'on s'y attend le moins. En Bref, un film a découvrir car malheureusement moins connu que les autres films de ce grand réalisateur qu'était Sam Peckinpah !
Le film s'ouvre sur les images d'une ravissante jeune femme se prélassant au bord d'un lac, les pieds baignant dans une eau illuminée par les rayons du soleil, toute vêtue de blanc et enveloppée d'un drap de quiétude édénique. Ce n'est pas le seul moment où le film s'égare dans ce genre d'embellies. On a ainsi droit à quelques séquences où deux amants jouissent du simple bonheur d'être ensembles ; des scènes qui puisent leur beauté dans leur existence propre, sans sujétion à des contraintes narratives particulières. Tous ces moments qui n'existent que pour nous montrer qu'un espoir de bonheur subsiste. Et pourtant...
Et pourtant, tous se consument comme brindilles en flammes, éteints avant même d'avoir pu pleinement s'accomplir. Dans l'univers de Peckinpah, la violence est la règle ; la rare tendresse qui constitue son exception ne peut donc que s'effacer devant cet empire implacable. Un monde où les chasseurs de prime se battent pour tuer un cadavre, comme des mouches à l'affût d'une charogne fraîche, est un monde forcément boueux, poussiéreux, aux odeurs pestilentielles.
Genre initiatique par excellence, le road-movie n'a ici pour seule vertu que d'ouvrir les yeux de son héros sur sa nature de mouche à merde. Qu'est ce qu'il a été con d'avoir accepté de se vendre, et tout ça pour si peu, un fragment infime de ce que gagneront ses employeurs, les mouches à merde n+1, sans avoir à décoller une seule seconde leurs mains savonnées des rebords de leurs sièges en velours. Et quand il s'en rend compte, c'est déjà trop tard. Il n'a plus qu'à rebrousser chemin, sa culpabilité bien rangée dans un infect sac de toile, en déchargeant littéralement en cours d'errance le poids de ses fautes sur ses supérieurs en fumure. Une vengeance cathartique, libératrice, mais seulement dans la symbolique, puisque le mal est fait, sans retour en arrière possible.
Et pourtant, quelques onces d'humanité parviennent encore à jaillir de l'ordure, toujours aux pires moments. Le sourire sincère du terrible patriarche nouvellement grand-père qui ne faiblit pas d'un trait à la vue du panier dans lequel gît une tête décapitée. L'émouvant chagrin du porte-flingue pleurant son compagnon juste après avoir massacré à la mitraillette une famille de mexicains. La tendresse qui illumine un moment le visage du violeur en plein acte. C'est cette ambiguïté profonde, inextricable même, qui fait la force du long-métrage, son audace, sa liberté.