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chrischambers86
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3,5
Publiée le 26 février 2014
En 1984, Garry Marshall est visiblement parti pour une carrière dans la comèdie! Après "Doctors in Love", un pastiche drôle et farfelu avec Sean Young, le cinèaste signe un film à la gloire de Matt Dillon, avec son insolente jeunesse, pure incarnation et image inaltèrable du beau gosse des annèes 80-85! De toute èvidence, l'originalitè n'est pas l'obsession de Marshall! Ce qu'il cherche, c'est avant tout le vècu et la nostalgie d'une èpoque pour une comèdie de moeurs entre rêves et honneur! Comme le titre l'indique, nous sommes dans un film pour ados! Dans les sixties, Dillon croit pouvoir faire son chemin dans le milieu d'un club de plage pour riches, « El Flamingo » . Ses yeux sont ouverts à un monde rempli de belles personnes qui perfectionnent leur vie! Tout commencera à tomber en morceaux quand il dècouvrira que Richard Crenna (nommè quand même pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle) l'a trompè! Le plus beau personnage du film, c'est peut-être celui qu'incarne Hector Elizondo (un habituè du rèalisateur), plombier modeste de Brooklyn et père attentionnè de Dillon dont les paroles sont parfois de bonne augure : « Y a deux choses importantes dans la vie: trouver ce que tu peux bien faire et trouver ce qui peut te rendre heureux. Et si le sourire de Dieu est sur toi, les deux choses sont confondues ! » A la fin, on ne peut s'empêcher de penser qu'il avait raison et la complicitè retrouvèe entre un père et un fils font passer des èmotions simples! La bande originale est gèniale et n'est composèe que de tubes des 60's : « Just One Look » de Doris Troy « Stand by me » de Ben E. King, pour ne citer que cela! Trente ans jour pour jour que "The Flamingo Kid" est sorti au cinèma et c'est dèjà un classique! Evidemment, ceux qui avaient vingt ans en 1963 verseront une petite larmichette! Avec en plus ce sentiment amer de vivre la fin d'une èpoque où l'on prenait le temps de vivre dans une certaine insouciance sans se soucier du lendemain! Qu’il faisait bon de vivre au « El Flamingo » avec sa plage, ses jolies filles et ses parties de gin...
Après un début prometteur le scénario se tasse et n'arrive pas à satisfaire toutes les attentes suscitées malgré un Dillon dans sa période flamboyante.
Chers amis cinephiles bonjour, voila un film qui sent bon la nostalgie des annees 60 avec une patte des annees 80. Le tres bon realisateur qui signera plus tard, Pretty Woman, reussit a nous passionner par cette simple histoire tres bien dirigée. Le casting est extraordinaire avec un Richard Crenna fabuleux. Un dessert pour les quadra et quinquagenaires des annees 2020. Bon film