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    Freaks
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    Robin R
    Robin R

    24 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2012
    Des personnages si étranges physiquement qu'ils nous mettent mal à l'aise. Film possédant un histoire simple mais accrocheuse un minimum. Un succès qui n'est surement pas du au scénario...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Drame horrifique culte de 1930, "Freaks" est remarquable par sa modernité aussi bien sur la forme (la mise en scène et le montage de la séquence sous l'orage sont magnifiques) que sur le fond : une cinquantaine d'années avant le "Elephant Man" de David Lynch, Tod Browning (également connu pour son "Dracula" avec Bela Lugosi, au demeurant pas terrible) signe un film humaniste en l'honneur de ces hommes et femmes qualifiés de "monstres". "Freaks" est antérieur au code Hays, et bien que remonté plusieurs fois, on ressent toujours une certaine liberté accordée à Browning : il n'hésite pas à montrer les corps de ces "freaks", qui paraissent bien moins horribles que la cruauté du couple d'antagonistes qui rient à leurs dépens. Un beau film, parfaitement maîtrisé.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    152 abonnés 692 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Inoubliable! «Freaks» est de ces longs métrages qui marquent à jamais le spectateur, tant le contraste entre horreur et beauté qui s'en dégage s'avère saisissant! Véritable film maudit, à la carrière commerciale prématurément écourtée, remonté de nombreuses fois et ayant coûté sa crédibilité auprès des producteurs à Tod Browning, «Freaks» constitue pourtant l'un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma hollywoodien des années 30. Il faut dire que jamais plus la MGM ou ses rivaux n'oseront sortir un film de cette envergure, aussi cynique et dérangeant, et il paraît encore plus improbable qu'aujourd'hui, époque du conformisme-roi, l'on puisse produire un tel film. Pourtant «Freaks» regorge de qualités admirables, et c'est peu dire. Sans parler de la réalisation exemplaire ou de la sublime photographie, il faut mettre au crédit de Browning une justesse de ton peu commune, loin de toute complaisance ou politiquement correct : si l'on excepte l'happy-end peu crédible rajoutée à la toute fin, «Freaks» donne à voir des protagonistes « monstrueux », que l'on parle des fameux handicapés physiques ou de personnages apparemment sains. Cupidité, jalousie, vengeance, crime, les instincts les plus noirs et les plus bas des êtres humains sont portés à l'écran, à travers une esthétique d'une beauté sans pareille. A un scénario fascinant, beaucoup plus équivoque qu'il n'y paraît, et une beauté formelle remarquable, s'ajoute un casting exceptionnel. Porté par la détestable Olga Baclanova, la jolie et talentueuse Leila Hyams, et la plupart de ces êtres handicapés dont les nains Harry et Daisy Earles, «Freaks» dispose d'une interprétation d'une modernité insolente, et ce malgré les difficultés de Tod Browning à s'adapter au cinéma parlant. Parfaitement maîtrisé, formellement magnifique, choquant et intelligent, «Freaks» est une réussite totale, un film à voir absolument! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    629 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Ce film de 1932 réalisé par Tod Browning a fait scandale lors de sa sortie aux États-Unis. Même après avoir supprimé certaines scènes jugées trop choquantes (pas moins de trente minutes du film initial), rajouté un prologue bien explicatif et tourné une fin alternative plus optimiste, l'œuvre est restée interdite à la diffusion dans plusieurs pays... Hors-norme mais moralisateur, dérangeant mais à la fois rassurant, Freaks détourne les certitudes figées des mentalités de l'époque, quant à la différence physique de l'autre, et joue à humaniser le monstrueux et démunir la beauté parfaite de toutes valeurs morales. La particularité sensible du film, ayant en partie causé son succès moindre, réside dans l'exhibition des corps anormaux ; genre de divertissement de l'époque se rapportant au monde du cirque. Bien que l'action se déroule dans un cirque, lieu déjà propice à l'étonnement, ce n'est pas le spectacle sur la piste qui formule notre intérêt, il est d'ailleurs à peine représenté. Le cinéma a la faculté de créer le spectacle ailleurs, au dehors de la scène, et cela permet d'explorer des lieux inédits auxquels le spectateur de cirque n'a pas accès. En effet, c'est au sein de leur lieu de vie, aux alentours des roulottes ambulantes qu'on découvre ces artistes si peu communs. Dénaturés de leur fonction scénique et loin du regard friand du public, ils sont mis à nu dans leur quotidien, perdent de leur saveur merveilleuse (ou mystérieuse) qui nous captive tant pour laisser transparaitre leur part d'humanité qui, avec grande surprise, apparaît là où on ne l'attendait pas. Comment vivent ces hommes itinérants ? Mais surtout, qui sont ces « êtres » qui les accompagnent ? Sont-ils aussi effrayant qu'on ne le laisse paraître ? En tout les cas, toute l'ingéniosité est amenée subtilement par une palette de comédiens tenaces et des scènes poignantes où la véritable personnalité de chacun fait surface. Cléopâtre, la trapéziste au corps sublimé et magnifique, est le pilier de l'action. En effet, tout le monde ne parle que d'elle et de sa relation de plus en plus concrète avec Hans, un nain du cirque qu'elle a séduit. Par la suite, on apprend que ce dernier est un riche héritier et Cléo, motivée par sa relation langoureuse avec Hercule (l'homme muscle, qu'on peut considérer aussi comme un monstre par sa puissance et sa carrure), va mettre en œuvre un plan pour l'amadouer afin d'hériter de cette fortune. Contrairement à Phroso et Vénus, deux personnages bienveillants qui acceptent totalement de vivre en communauté avec les monstres, Cléo s'en répugne et dévoile sa vraie nature lors de son repas de noce arrosé avec Hans. Tod Browning établit ici un frein à nos propres impressions. Il déconstruit notre première image de Cléopâtre ; assise sur son trapèze, lumineuse et gracieuse, mais rapidement ravagée par la cruauté et la haine. L'objet de beauté pourrit de l'intérieur. À l'opposé, l'apparition des freaks est surprenante car elle rentre en totale contradiction avec la réticence que l'on imagine face à leur monstruosité, terme faisant écho à la peur et au désordre. La ronde joyeuse dans la clairière installe un climat serein et Mme. Tetrallini les présente comme ses enfants, mais aussi les enfants de Dieu. Les autres apparaissent progressivement, leur différence physique est assumée et ils se distinguent par leur déambulation mais on s'aperçoit vite qu'ils sont dotés de sentiments, d'intelligence voire même d'humour. La question du corps est primordiale car première ; est monstrueux ce qui n'est pas en adéquation avec les normes. Ils sont authentiques, sincères et ne se cachent pas. C'est un renversement pour le moins choquant de la croyance des valeurs communes : le beau devient monstrueux et l'affreux aimable. Personnellement, je crois que l'époque de la réalisation du film participe à la puissance de sa sincérité car il n'y a pas d'effets spéciaux, les acteurs monstres jouent pour ainsi dire leur propre rôle. Toute l'horreur est reflétée dans un final où règne la vengeance des freaks sur l'indéniable inhumanité des personnages de Cléopâtre et Hercule. Une image inattendue, en parfait accord avec la première apparition du personnage, tel un oiseau spectaculaire... C'est déstabilisant car on est amené à se repositionner face à notre propre regard (de dégout, de moquerie ou de peur ?), et d'en tirer les conclusions. Comme l'annonce le prologue : « Jamais plus une telle histoire ne pourra être filmée ». Freaks est une exception, un bijoux du septième art qu'il faut préserver à sa juste valeur. Il retrace également un temps fort mais éphémère du cirque, celui de l'exposition de ces « curiosités », divertissement qui préservera toute son horreur et son mystère, symbole d'une époque et de sa mentalité. Mais ne serait-ce pas pour l'Homme amené à en montrer d'autres en spectacle que l'on a pitié ? N'est-ce pas lui qui nous fait peur ? Tout comme le personnage de Cléo à l'égard des freaks ?
    Sebmagic
    Sebmagic

    172 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    J'étais vraiment heureux de pouvoir découvrir ce film culte au cinéma, puisque j'avais pas eu l'occasion de le voir autrement (encore une fois : merci le Lux de Caen). Résultat, en voilà un film très étrange ! Dès le départ, Freaks met mal à l'aise et le propos du film est vraimet beau et humain, évidemment. Le film a 80 ans mais reste d'actualité, dans un monde où la laideur est de plus en plus montrée du doigt (c'est alarmant je trouve). Le film n'est pas aussi frappant qu'un Elephant Man qui reste le must (la scène avec toutes les personnes difformes criant dans les cages me reste gravée à jamais), mais il fait réagir c'est clair. Pour un film de 1932, le propos n'a pas perdu de sa force et la morale est évidemment remarquable : "ne sont pas les monstres ceux qu'on croyait l'être". Car les monstres, dans ce film, sont des personnes "normales" si j'ose dire, tandis que les beaux rôles, les rôles pleins d'humanité, sont offerts aux êtres difformes qui peuplent cette communauté. J'ai été moyennement pris par le début du film qui nous présente toute cette petite communauté assez longuement. J'ai eu un étrange sentiment de voyeurisme qui m'a mis mal à l'aise et je me suis même demandé si le réalisateur allait creuser un peu plus loin dans son récit. Finalement oui, et le film prend une tournure effroyable, on nous montre comment ces personnes exclues de la société vont s'allier pour aider l'un des leurs, la scène de l'attaque étant absolument mémorable. Faute de pouvoir s'inclure dans la société, le film nous montre qu'ils ont créé leur propre société avec leurs propres codes, et tous les personnages sont extrêmement émouvants (Hans et Frida en tête, bien sûr). La conclusion du film est brillante et Freaks s'avère effectivmeent l'un des drames les plus marquants du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Très belle histoire sur la situation triste de ces "freaks" rejetté par la population et utilisé à des fins lucratifs. Je trouve le jeu des acteurs incroyable (surtout celui des enfants). Les effets spéciaux sont hallucinants (il y en a pas beaucoup car la plupart des "monstres" sont des vrais personnes). Je trouve ça horrible qu'on aille voir des êtres humains comme dans un zoo et c'est une chose que le réalisateur dénonce avec brio.
    L'histoire est belle, magnifique film à voir de toute urgence!
    JohanJett
    JohanJett

    38 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2012
    Ce film dois être vu par tout le monde y compris ceux qui ce prestent être de bon réalisateur,j'en ai assez d'entendre tout ses mioches qui prétend connaitre le cinéma et ne jure que sur des Marsupilami et compagnie,ils feraient mieux de respecté leur entourage que de dire n'importe quoi.Ce film fut interdit pendant des années en France Tod Browning a été juger de réalisateur fou,alors que c'est le seul qui c'était interessé au problèmes réalistes, qui sont vraiment les vrais monstres?Un film d'une grande sensibilité qui mériterait d'être classé culte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 janvier 2012
    Quel film ...
    VOUS DEVEZ ABSOLUMENT LE VOIR !
    Pourquoi ? Parce qu'il est culte. Tout simplement !
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2012
    Un véritable monument du 7ème art réalisé par le plus anticonformiste des cinéastes de la période, Tod Browning. Personne d'autre que lui, ancien aboyeur de foires, génie en marge se sentant à ce point à l'étroit dans le fonctionnement hyper-structuré des studios, qu'il se noie régulièrement dans l'alcool, n'aurait été en mesure de livrer une oeuvre à ce point audacieuse et perturbante, qu'elle demeure pour l'éternité une oeuvre unique dans l'histoire du cinéma. Un film d'auteur et d'écorché vif à la sincérité sans failles, venant poser sur ses protagonistes "hors-normes" un regard affectueux presque paternel, tandis que la monstruosité la plus évidente vient, elle, se dissimuler derrière le masque de la plus apparente normalité physique. "Freaks" interpelle le monstre qui sommeille en chacun de nous, entre voyeurisme et malaise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 décembre 2011
    Un film culte controversé a voir absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 décembre 2011
    Très bon film, qui se montre très sentimentale avec ses ètre déformé. Il montre que ils trouvent leur bonheur entre eux, mais que si l'on humilie l'un d'eut pour sa difformité ou pour autre chose sera terrible. Il y a aussi de l'humour et c'est superbement bien filmé. Si j'ai bien compris, après avoir été finit de tourner il n'est pas sorti tout de suite, à cause de ces idiots qui trouvait ces ètres répugnant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    pour ceux qui n ont pas vu ce film, la seance de rattrapage est primordiale. realise en 1932, freaks a largement de quoi ringardisé bon nombre de productions actuelles.tod browning nous livrait alors une vision cruelle de la societe qui rejette ces "freaks" (campes par de vrais acteurs difformes,ce qui joue un role essentiel dans la credibilite du film)ou pire ,les utilise a des fins lucratives.un indispensable pour tout amoureux du 7 eme art
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    Un film important à voir pour son message profondemment philosophique, et avec des scènes malsaines qui seront difficilement indélébiles. Il semble en plus que le film a été beaucoup charcuté alors imaginez à sa sortie comment il a du hanter les esprits (même qu'une femme a accoucher prématurément devant l'écran). Un film néanmoins trop court et un peu confus, du coup on se demande comment la femme trapéziste devient un monstre au sens propre. Aussi on se penche trop sur l'histoire du nain et pas assez des autres monstres qui auraient mérité un oeil plus approfondi notemment le "monstre" mi homme mi femme. Le film fait quand même encore réfléchir à l'heure actuelle alors qu'il date de 1932, c'est important de le souligner.
    MadAngelus
    MadAngelus

    51 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    Impressionnant par sa réalisation, Tod Browning nous livre un film drole, triste et parfois cruel sur ces étranges créatures des cirques de l'étrange. Une pure merveille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 novembre 2011
    Waouh... Quand mon prof de philo avait marqué sur la pancarte du lycée: "Ames sensibles d'abstenir"... Je ne le croyais pas, jusqu'à ce que je regarde ce film (en vo sous titré) ! Ce film ne fait pas peur ( tout du moins, ne m'a pas fait peur) , mais on ressent un truc bizarre en nous, en le regardant. Le film étant sorti en 1932, certaines "choses" peuvent nous choquer au XXI ème Siècle! L'exemple du coup de poing donné par un homme sur une femme, (fait comme si c'était normal) en est l'exemple parfait. Ou encore.... LA MISE EN SCENE DES "FREAKS" sur grand écran! Quelque chose d'inédit et inexistant aujourd'hui à cause de certaines lois et morales... Le film mêle amour, réel, et humour avec une si grande finesse de réalisation... Certaines scènes nous mettent mal à l'aise, notamment les scènes comiques faites par les "Freaks": Peut -on rigoler? Est-ce normal? Vais-je paraître immoral? Je ne rigole pourtant pas des "Freaks" mais de leur blague! Ca nous hante tout le long du film! Se poser la question de la maltraitance et du non respect de ces êtres humains qui n'ont rien demandé et qui pourtant sont si adorables.... :) N'est ce pas le but du réalisateur? A voir... :) Un très bon moment au "ciné club" de mon lycée! Merci à eux de me l'avoir fait découvrir!
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