Mon compte
    Freaks
    Note moyenne
    4,2
    5674 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Freaks ?

    227 critiques spectateurs

    5
    114 critiques
    4
    80 critiques
    3
    19 critiques
    2
    10 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2017
    Vu et avis le 20170330

    Fascinant

    C est peut être la troisième fois que je le vois, la dernière il y a peut être une dizaine d année, Freaks reste un film exceptionnel.

    Le film est centré sur le cirque et ne parle quasiment que exclusivement des phénomènes de foire du cirque. Même s il y a quelques personnes autres, elles ne sont la que par rapport aux phénomènes de foire, peut être même en rappel de la normalité pour rappeler la différence. C est un film très moral, le monstre le plus monstrueux n est bien sûr pas qui ont croit ; les êtres les plus inattendus peuvent avoir une grande noblesse d âme ; tel est puni par la ou il a pêché.

    Bien sûr, il y a un côté bureau des curiosités - galerie de personnage, mais vu que de telles personnes sont de moins en moins susceptibles d exister (séparation des siamois, amniocentèse, lois sur la dignité humaine ; normalisation de la société et exclusion en dehors des villes / hors du regard en centres des marges). Tout cela fait de ce film un document inestimable.

    A cela s ajoute une histoire bien menée et bien racontée. Pas toujours bien jouée, tod browning a fait appel à de vrais artistes de cirque de son époque qui n étaient donc pas habitués à jouer. Par ses autres films, on sait qu il sait diriger des acteurs, les choisir pour leur jeu. S il a permis dans freaks ces faiblesses, c est qu elles étaient compensées par l authenticité de ses acteurs.

    Au moment où il a été fait, on pouvait voir ces personnages dans les cirques, les foires, Freaks est bel et bien un film de cinéma, l aspect document historique n' est qu un heureux hasard qui le rend d autant plus précieux.
    Ti Nou
    Ti Nou

    489 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2017
    Des handicapés, considérés comme des monstres, sont exposés comme des bêtes de foire. L’un d’eux va croire à une relation possible avec une magnifique blonde valide. Mais la monstruosité n’est pas apparence et se situe ailleurs.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    61 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Depuis le temps que j’en entendais parler, la sortie d’une version rénovée me donne enfin l’occasion de voir cet objet iconique. L’image est d’une très belle qualité sauf la dernière scène : pourquoi ? Une impossibilité technique ?
    Mon commentaire sera bref comme la durée de ces « monstres ». Il s’agit d’un objet unique, et probablement irréalisable aujourd’hui. Non pas que les monstres aient disparu, mais le politiquement correct a jeté son dévolu sur tout ce qui sort du normal standardisé.
    Or Browning traite avec le plus grand respect ces « ratés » de la race humaine et leur participation au tournage ne semble pas feinte ni contrainte, bien au contraire.
    L’amour, la cupidité, la vengeance sont des sentiments normaux chez bien des hommes. Qui est le monstre ? Qui n’est pas normal et doit être caché ou rejeté ? Formidable fable, intemporelle et troublante. « J’ai un comportement monstrueux, mais je ne veux en aucun cas être assimilé à ceux que l’on qualifie de monstres ». On regarde avec effarement la violence surgir au milieu d’éléments naturels déchainés, et les visiteurs (aujourd’hui on dirait les médias) venir se délecter ou se faire peur à la vue du résultat. Ça dure une heure, c’est d’une modernité absolue. A connaitre absolument.
    Ciné vo janvier 17
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2016
    Des monstres sont exhibés dans un cirque : lilliputien, microcéphale, sœurs siamoises, femme à barbe… Hans, le nain, est amoureux de Cléopâtre, la belle trapéziste qui, apprenant qu’il va hériter, décide de l’épouser puis de l’empoisonner. La communauté des monstres prend la défense de l’un des siens et se venge de la plus atroce des manières.

    « Freaks » est un film de 1932 qui ressort en version restaurée au Grand Action. Il fait partie des « 1001 films à voir avant de mourir ». « Freaks » mérite cette célébrité à plusieurs titres. Il s’agit en premier lieu d’un documentaire étonnant sur le cirque et ses « curiosités » – ainsi qu’on les appelait à l’époque. On y voit des monstres. Des vrais (la MGM avait rassemblé tous les monstres des cirques américains). Comme il n’en existe plus. Ou comme, du moins, on ne les montre plus. Et on ne peut s’empêcher de ressentir une curiosité malsaine et voyeuriste à les découvrir.

    Il s’agit en deuxième lieu d’une histoire profondément morale. Le plus monstrueux des personnages est la belle Cléopâtre qui, avec la complicité du fier Hercule, dupe l’innocent Hans et manque de l’assassiner. Au contraire, les monstres manifestent les plus hautes qualités : la solidarité autour de leur compagnon menacé, l’ingéniosité pour piéger la meurtrière….

    Mais il s’agit en troisième et dernier lieu d’un film à la morale ambiguë. Car les monstres infligent à leur assaillant une punition d’une monstruosité inouïe, presque fantastique, jetant du coup un doute sur leurs qualités morales que je viens de vanter.
    Cyril J.
    Cyril J.

    25 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Fresque jouée en 1932 par d’authentiques nains, lilliputiens, gnomes, femme à barbe, androgyne, hommes-troncs, sœurs siamoises, géant, amputés et malformations diverses, pour une époque trop scandalisée par le manque d’éthique et la violence. Amputé donc par deux fois par la censure, et malgré les jeux et rythme d’il y a 85 ans, ce classique du cinéma conserve encore son pouvoir de malaise et de dénonciation d’une forme de racisme injuste et tragique.
    Dans la communauté de bêtes de foire d’un cirque, incluant aussi des gens valides et même des beautés, le nain illusionniste, quoique très friqué, a parfaitement conscience de son aspect grotesque et tombe amoureux de la vénus du groupe, allant jusqu’à trahir son amie naine et ses idéaux, tandis que ladite dulcinée, maitresse du colosse, n’y voit qu’une occasion de piège funeste et intéressé. Malgré leurs différends, la « monstrueuse » communauté saura faire preuve d’une confraternité de l’extrême pour réparer la malveillance.
    Au travers d’une simple affaire d’amour perverti et de justice particulière, le film montre d’abord l’adaptation gestuelle spectaculaire de certains handicaps. Y éclate aussi la hiérarchie sociale, professionnelle et affective, entre eux, par des plaisanteries, légères ou humiliantes, spécifiques à leurs conditions et douleurs respectives. Et surtout il ne peut que rappeler un prélude au futur excellent Elephant man, par une cruelle démonstration discontinue de leur ségrégation par les personnes normales, qu’elle soit involontaire ou malveillante, et ici spécifiquement par ceux qui s’avéreront les plus monstrueux de l’histoire.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Film très bizarre, qui m'a mis un peu mal à l'aise.
    Les acteurs ne sont pas mauvais. Mais on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, même les plus sympathiques.
    J'ai trouvé l'histoire un peu trop manichéenne. Les gens qui sont beaux sont laids intérieurement et les fameux monstres sont des gentils. J'ai trouvé que le message manquaient un peu de subtilité.
    Certaines scènes ont le mérite d'être inquiétantes et certaines « bêtes de foire » arrivent à nous faire peur.
    Je suis un peu passé à côté du film.
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Plus qu'un film, une expérience et une leçon de vie, à réserver aux publics avertis. En effet, le fait de savoir que nous voyons non pas des costumes et trucages mais bien des personnes qui ont existé (et vivaient de ces corps plus ou moins difformes) peut vous mettre terriblement mal à l'aise (la personne avec qui j'ai regardé la film a dû quitter la pièce, éprouvée par ce "spectacle réel"). Mais pour ceux qui verront au-delà des corps, les gens qui l'on y découvre sont formidables (rehaussés par un exceptionnel documentaire parfois disponible dans les éditions DVD, et qui narre la vie de chacun des "Freaks", et l'envers du décor est saisissant !). Cyniques sur le rôle que la société leur a imposé, à savoir divertir les foules de curieux lors des foires et des cirques, ces personnes construisent des personnages que le film a su reprendre pour le mettre en scène : une belle mais odieuse femme veut épouser "l'homme-enfant" pour avoir sa fortune, mais la famille des "Freaks" va tout faire pour aider ce dernier à ouvrir les yeux, et l'on peut dire que le final, bien que grotesque, est dérangeant mais honnête. Au début, on a du mal à regarder en face cette famille difforme qui nous fait bien pitié, puis au fur et à mesure que l'on les voit se débrouiller et rire ensemble, on en oublie complètement ce qui nous avait repoussé dans un premier temps. Les vrais monstres, ici, ce sont les gens normaux qui exploitent ces gens handicapés par leurs corps, et qui veulent même dilapider leur argent. Les seuls personnes "normales" qui aident les "Freaks" sont les comédiens en couple qui nous sont donnés à voir comme des modèles à suivre, car ils sont tolérants et considèrent ces "monstres" comme des gens à part entière. Un film très avant-gardiste à l'époque (le premier à traiter ce sujet d'inversement de situation entre le "monstre" et le "héros", en 1931, soit la même année où fleurissent le premier Frankenstein et Dracula, les seuls films de monstres que tolère le monde...) qui lui vaudra d'être longtemps censuré, et seulement diffusé sous le manteau. Aujourd'hui que nous avons la chance de pouvoir le regarder, ne nous en privons surtout pas ! Pour ne l'avoir vu qu'une seule fois mais m'en souvenant à la minute près, je peux le dire : ce film vous marquera.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Un chef d'œuvre. Un très beau film. Un court métrage magistral. L'horreur est omniprésence. L'humour noir est très grinçante. Des monstres de foire qui ont une part d'humanité. Le monde du crique est montré come une épouvante ménagerie de personnages étranges et pourtant touchants à la fois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Un film d'horreur pas comme les autres. Ici, pas de costumes, pas de maquillages, mais des vrais monstres en chair et en os.
    Shephard69
    Shephard69

    330 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2016
    En montrant d'authentiques "bêtes de foire", Tod Browning livre là une oeuvre particulièrement humaniste et émouvante pour l'époque. Encore très facile d'accès malgré ses quatre-vingts ans d'existence grâce à son intrigue de qualité, un film culte qui offre une galerie de portraits justes et bien amenés ainsi qu'une critique réussie de la société. Splendide.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 février 2016
    Ah ça, Freaks est un film sacrément visionnaire, on ne pourra jamais le lui enlever. Il parvient à la perfection à nous rendre ces "monstres" attachants, et à dénoncer, sans jamais tomber dans la facilité, l'intolérance humaine et rien que pour ça (bon, et pleins d'autre trucs genre l'atmosphère dérangeante, le rythme infaillible, la réalisation maitrisée...) le film mérite qu'on s'y attarde.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2016
    Tout aussi culte que dérangeant. Je l'ai vu une fois mais doute le revoir à nouveau, tant j'ai été horrifiée par la scène finale, d'une violence inouïe.
    Nicothrash
    Nicothrash

    363 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Freaks, l'oeuvre majeure de Tod Browning, dès les premiers instants sidère par la cruauté des personnages et également et surtout par ses acteurs, lourdement handicapés pour la plupart. On a même du mal à s'imaginer qu'ils ont été réels tant cette idée de cirque ambulant avec ses foires aux monstres nous semblent lointaine ... En tout cas le tour de force de Browning est total avec un scénario intéressant, des images et un climat qui marquent encore aujourd'hui et un métrage qui fit date, considéré à l'heure actuelle comme un monument de l'épouvante. Malgré l'année de sortie, 1932, ce conte noir paraît intemporel et notamment sur le fond, l'humanité ne s'est pas spécialement améliorée avec les années et la course au voyeurisme est toujours d'actualité. On comprend par contre aisément pourquoi le film fut interdit durant des années dans certains pays, les effets spéciaux n'existaient pas vraiment et ce que l'on voit est vraie, nonobstant les rapports entre les personnages. Freaks reste un film à voir, un témoignage du passé, amené au rang de chef d'oeuvre pour sa véracité et son jusqu'au boutisme. Un vrai régal en tout cas pour tout cinéphile, notamment les amateurs d'épouvante.
    7eme critique
    7eme critique

    527 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Une très belle surprise, notamment en ce qui concerne son originalité et sa maîtrise pour un film de 1932. A se demander comment ils ont fait pour réunir tous ces profils atypiques ! "Freaks" ne ressemble à rien d’autre. Il possède un aspect malsain et dérangeant, non loin de créer un malaise ou une sensation inhabituelle. Du cinéma comme on a rarement vu (pour ne pas dire jamais). Voilà un film unique, et marquant qui plus est ! Les amateurs d'expériences cinématographiques seront ravis. Troublant !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2015
    On ne peut pas s'empêcher de relier ce film à la nouvelle d'Oscar Wilde "l'anniversaire de l'infante" où une princesse se joue d'un nain. Car il s'agit bien d'un drame ici au milieu d'une parade "monstrueuse". L'histoire est machiavélique car cette Cléopâtre est cruelle et diabolique. Les "monstres" ne se sont pas seulement des bêtes de foire, mais des acteurs de l'injustice et en cela, le réalisateur créée une scène assez terrifiante lors de la vengeance.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top