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stebbins
501 abonnés
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5,0
Publiée le 3 août 2007
Un chef d'oeuvre de Tod Browning, le réalisateur du premier Dracula. Remarquablement maîtrisé, étonnamment moderne, Freaks s'impose encore aujourd'hui comme une puissante fable sur la tolérance et la différence. Ici, les monstres ne sont pas forcément ceux qui paraissent monstrueux, la véritable horreur apparaît sous les traits d'une jeune et belle femme du nom de Cléopâtre, qui convoite les biens du nain Hans. Ce dernier, d'abord passionné et amoureux de Cléo, se rendra vite compte du sort que lui réserve sa promise... Certains diront que le film de Tod Browning est manichéen, mais cette séparation a priori simpliste permet au spectateur de réaliser à quel point les freaks étaient à l'époque rejetés par leur entourage et dans les cirques. Un superbe film qui fit de émules chez des cinéastes tels que David Lynch ( on pense à Elephant Man, autre film sur un être humain différent en apparence...). Un film remarquable : Freaks la Monstrueuse Parade fait figure de pièce maîtresse dans l'Oeuvre de Tod Browning. Indémodable.
Film assez dérangeant, "Freaks" est un plaidoyer pour la tolérance touchant malgré sa bizzarerie. L'histoire est assez cruelle et les personnages difformes sont tantôt touchants, tantôt effrayants. A voir.
Ce film est assez bien, avec une bonne réalisation, mais les personnages, sont vraiment stressants, je comprend que ce film soit culte car ces personnages et cette intrigue sont vraiment de bonnes idées, vouloir faire un film avec des mal formés, des "freaks" est un très bon concept, mais surexploité. Ce film "à morale" nous offre juste le strict minimum.
Ah Freaks ! On retrouve l’attrait de Tod Browing, pour l’étrange, le difforme, pour le bizarre et la singularité. Dans ce monde superficiel et cruel ou règnent l’apparence et le vice, le réalisateur entends démontrer que ces freaks comme on les appelle sont des humains, oui des humains comme les autres. Avec leurs vertus et leurs bassesses, car leur vengeance est terrible, et tout aussi cruel…Ne vous y méprenez pas, vous ne trouverez pas de manichéisme primaire chez Browing. Réalisé sans trucages pour les personnages, ce film transpire l’authenticité et transcende les non-dits de l’époque. A mi chemin entre l’horreur et la pureté, le film est une véritable parade de vices ou personne n’est épargné, pas même le spectateur. Longtemps classé comme film d’horreur interdit, Freaks malgré son échec commercial total restera, avec sa réalisation d’exception et sa photographie somptueuse parmi les plus grands chefs d’œuvres que le 7ème art ai jamais porté.
Ah ça, Freaks est un film sacrément visionnaire, on ne pourra jamais le lui enlever. Il parvient à la perfection à nous rendre ces "monstres" attachants, et à dénoncer, sans jamais tomber dans la facilité, l'intolérance humaine et rien que pour ça (bon, et pleins d'autre trucs genre l'atmosphère dérangeante, le rythme infaillible, la réalisation maitrisée...) le film mérite qu'on s'y attarde.
J'aime bien le format une heure : c'est rapide et efficace comme une nouvelle. On ne peut pas dire que l'histoire soit simple au fond. Effectivement, très vaudeville, il devient passionnant à regarder s'ébattre ces phénomènes. Le décalage, entre ces "freaks" et ces ébats amoureux, ces débats sur l'intégrité, sur la cupidité, devient inquiétant.
Film très bizarre, qui m'a mis un peu mal à l'aise. Les acteurs ne sont pas mauvais. Mais on n'arrive pas à s'attacher aux personnages, même les plus sympathiques. J'ai trouvé l'histoire un peu trop manichéenne. Les gens qui sont beaux sont laids intérieurement et les fameux monstres sont des gentils. J'ai trouvé que le message manquaient un peu de subtilité. Certaines scènes ont le mérite d'être inquiétantes et certaines « bêtes de foire » arrivent à nous faire peur. Je suis un peu passé à côté du film.
Freaks est un film choc et incroyablement osé pour son époque, qui coûtera au réalisateur, Tod Browning, sa carrière. Non seulement cette oeuvre délivre un message fort, mais elle possède aussi une mise en scène très moderne, même encore aujourd'hui. Freaks expose frontalement son sujet : les "monstres" sont montrés avec beaucoup de naturel, sans pudeur. On les voit évoluer dans un monde de rejet, où même les autres membres du cirque n'ont que mépris pour eux. Voir toutes ces personnes se comporter de manière aussi odieuse et injustifiée créé un malaise qui virera petit à petit à l’écœurement, les mauvais traitements étant psychologiques mais aussi physiques. Cependant cela ne tombe pas dans le misérabilisme, le film montre aussi que certains membres de la parade sont loin d'être des anges. L'ensemble se laisse suivre sans chute de rythme, et l’œil de Browning pour la mise en scène donne une modernité dans l'enchaînement des plans. Honnêtement, le film paraît dater des années 50 voire 60, et pourrait tout à fait ressortir aujourd'hui, si on oublie les limites techniques telles que le noir et blanc et le 4:3. Après visionnage, on comprend mieux la réputation de cette oeuvre majeur : c'est un magnifique film sur le handicap.
Rarement un film d'horreur aura été aussi poétique, des personnages plus qu'effrayants mais réels et avec aussi une réelle bonté d'âme. Dans ce film les monstres ne sont pas ceux que l'on croit. Magnifique!
Un chef d'œuvre, une réputation qui le précède, film maudit... Pour moi, ce sont les travers et la mesquinerie de l'Homme qui sont épinglés. De la même façon, une profonde compassion traverse le film. Il cristallise presque le meilleur et le pire de l'Homme. La narration est solide, on a bien une histoire, et on a vraiment une "galerie de personnages", plus qu'une "galerie de monstres". On passe de moments assez poétiques à d'autres carrément flippants (sur la fin). Freaks est à voir.
Pour moi,l'histoire passe au second plan.Mais ce film qui à 80 ans à présent,marque surtout les esprits par son casting d'authentiques monstres de foires.
Revoir ce film une vingtaine d'années après l'avoir découvert me laisse toujours le même sentiment de malaise. Si la carrière de Tod Browning déclinera après Freaks, il aura au moins réussi une œuvre intemporelle, saisissante et dérangeante. A voir.