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Un visiteur
4,5
Publiée le 14 janvier 2013
Très belle histoire sur la situation triste de ces "freaks" rejetté par la population et utilisé à des fins lucratifs. Je trouve le jeu des acteurs incroyable (surtout celui des enfants). Les effets spéciaux sont hallucinants (il y en a pas beaucoup car la plupart des "monstres" sont des vrais personnes). Je trouve ça horrible qu'on aille voir des êtres humains comme dans un zoo et c'est une chose que le réalisateur dénonce avec brio. L'histoire est belle, magnifique film à voir de toute urgence!
Des personnages si étranges physiquement qu'ils nous mettent mal à l'aise. Film possédant un histoire simple mais accrocheuse un minimum. Un succès qui n'est surement pas du au scénario...
Pffff quelle claque ! Il m'étais impossible de faire un commentaire à chaud mais même 5 jours plus tard je ne saurai vous faire un court résumé tout en vous incitant à foncer voir ce film. C'est le genre de film que l'on classe parmi les "cultes" "essentiel" "sensationnel", magnifique et j'en passe ! On parle d'un film qui a bientôt 90 ans qui plus est. Je n'ai qu'une envie c'est de le revoir au plus vite, son seul défaut est d'être bien trop court (1h) comparé à d'autre film qui s'éternise plus de 2 ou 3 heures sans raisons valables ! Les bonus sont à voir d'urgence aussi pour bien se remettre dans le contexte et comprendre la réalisation, le film et surtout ces personnages haut en couleurs (des acteurs amateurs en plus !). Honnêtement j'hésite encore à lui ajouter cette demi étoile qui le classerait donc dans le rang des "Chef d'oeuvre".
freaks est et restera un grand classique du cinéma. voici un film unique en son genre où l'on peut de voir de vrai "freaks" ( un homme tronc, des nains, une personne mi femme mi homme, etc... ). Le film ne dure hélas qu'une heure mais il est captivant du début à la fin. Voici donc un film indispensable et qui se doit d'être vu par tous le monde.
Freaks est l'un des plus grand film des années 30. Film qui dénonce la bétise humaine. Le film reste juste dans son propos et la scéne ou les monstres (qui n'en sont pas)attaque sous la pluie est impresionnante. Freaks reste aussi l'un des films le plus émouvants qui soit.
Les nombreuses réactions positives à ce film sont tout à fait compréhensibles. Toutefois, ce dernier met un peu mal à l'aise. La dimension particulière de ce film dramatique peut fasciner autant que gêner.
Un film d'une grande cruauté. Autant pour les monstres que pour l'acrobate et son complice. Il y a un hommage a "Elephant Man".Car "Freaks" est contre la discrimination. Le message apporté c'est : que les monstres ne sont pas forcément ceux que l’on croit, Si Cléopâtre correspond aux normes physiques par sa beauté, à l’intérieur, elle est la plus laide de tous les personnages, la plus monstrueuse. C’est le regard que l’on porte sur les autres qui détermine leur état. N’étant pas habitués à la vision d’une femme/poule, les spectateurs qui viennent voir Cléopâtre à la fin du film sont horrifiés, certains crient. L’ancienne beauté est donc devenue un monstre, et cette monstruosité n’est désormais plus seulement intérieure, mais visible par tous. Nous sommes tous des monstres potentiels, voilà ce que nous dit Freaks. Un message universel. C 'est ce qui inspirera donc "Elephant Man".
Un film faisant partie de l’histoire du cinéma intéressant à regarder à ce titre mais pas plus passionnant que ça non plus, difficile presque 100 ans plus tard de regarder des acteurs débiter des dialogues dans des espaces aux décors très figés
"I love you", c'est sur ces mots que se termine Freaks, ce drame dans lequel malgré le physique des personnages et malgré la dureté du film sur la différence et le moyen duquel ils sont utilisés on trouve aussi de l'amour. Freaks est un drame réalisé par Tod Browning en 1932 et qui fut censuré à cause de ses personnages: les acteurs sont des vrais personnes ayant des handicapes ce qui a déplu à sa sortie et qui peut encore déplaire de nos jours mais que l'on trouve facilement dans les films cultes à voir et comme étant un monument du cinéma, mais le fait que ce film comporte de réels personnes handicapés (aussi appelés des freaks) fait que ce film est de nos jours encore bien fait et ne prend donc pas de coup de vieux car aucun effet spécial n'a été utilisé. Ce film suit le quotidien de ses personnes du cirque il y a le mariage des soeurs siamoises ou l'enfant de la femme à barbe qui naît et on y découvre donc que tous ces "monstres" ont en fait de bons sentiments. Dans les histoires, il y a aussi celle de l'adulte de petite taille et de la trapéziste ou elle se sert de lui pour qu'il lui donne de l'argent en le séduisant et une saule personne s'en rend compte c'est la personne de petite taille qui est amoureuse de lui et lui refuse de l'écouter car il est sous son charme. SPOILER: Plus tard lorsqu'ils fêteront le mariage il se rendra compte qu'elle ne l'aime pas vraiment ( la scène du mariage est d'ailleurs une scène très difficile, car la trapèziste allait être intégrer au groupe mais elle leur cria "freaks" disant qu'elle ne serait jamais des leurs, scène difficile pour tous les personnages). La logique de ce film veut que le réel "Freaks" dans ce film est bel et bien la trapéziste car en elle, elle est un monstre en elle mais pas d'apparence alors que les phénomènes de cirque qui sont surnommés monstres sont en fait en eux de bons humains qui savent vivre. SPOILER au début du film la personne qui présente le cirque dit bien " Offensser l'un deux c'est les offenser tous" ce qui montre de plus qu'ils savent vivre ensemble mais surtout prouve le dénouement final : Hans ayant compris que la trapéziste essayait de l'empoisonner appelle tous ses autres amis pour le venger de cette sorcière. On en revient donc au début avec " la femme la plus laide du monde" qui est en fait la trapéziste du début et donc le spectateur comprend bien que le monstre intérieur qui était en elle est devenu son physique. Et à coté de cela Hans retrouve Frieda, femme qui l'aime vraiment et l'amour ressort de ses monstres qui finalement n'en sont pas vraiment. Une bonne leçon de vie donc de ce film qui traite sur la différence physique des personnes.
Véritable légende du cinéma d’horreur, Freaks – La Monstrueuse Parade de Tod Browning mit vraiment longtemps à arriver dans les cœurs des critiques cinémas et du public.
On comprend très vite pourquoi, tant le film met le spectateur dans une position de malaise palpable et gênant dès le départ. Mais n’est-ce pas ce qu’on est venu chercher en allant voir ce film ? Le réel problème du film, justement, est qu’avec tout le temps qu’il prend pour distiller cette atmosphère délétère, il en oublie de faire avancer son intrigue, qui est pourtant solide et réussie, quand elle se met en branle. Profondément intelligent et humain, dans la mesure où il place les freaks en gentils et les gens ”normaux” en monstres intolérants avant de finir dans la barbarie la plus totale commise par les freaks, qui redeviennent effrayants l’espace d’une scène, Freaks bénéficie en plus de l’interprétation remarquable des deux méchants du film, joués par les parfaitement roublards Olga Baclanova et Henry Victor. Encore aujourd’hui, près d’un mois après avoir vu le film, leur destinée me reste encore gravée dans la tête, particulièrement choquante et techniquement irréprochable. On y croirait. Nous sommes en 2014 et rien ne lui ressemble encore, le film reste un monument d’originalité et c’est probablement son plus grand mérite.
Freaks est resté dans les annales du cinéma d’horreur, grâce à son atmosphère dérangeante, son refus du compromis et sa radicalité réjouissante. Dommage, vraiment, qu’il mette autant de temps à démarrer.
Un véritable monument du 7ème art réalisé par le plus anticonformiste des cinéastes de la période, Tod Browning. Personne d'autre que lui, ancien aboyeur de foires, génie en marge se sentant à ce point à l'étroit dans le fonctionnement hyper-structuré des studios, qu'il se noie régulièrement dans l'alcool, n'aurait été en mesure de livrer une oeuvre à ce point audacieuse et perturbante, qu'elle demeure pour l'éternité une oeuvre unique dans l'histoire du cinéma. Un film d'auteur et d'écorché vif à la sincérité sans failles, venant poser sur ses protagonistes "hors-normes" un regard affectueux presque paternel, tandis que la monstruosité la plus évidente vient, elle, se dissimuler derrière le masque de la plus apparente normalité physique. "Freaks" interpelle le monstre qui sommeille en chacun de nous, entre voyeurisme et malaise.
Freaks de Tod Browning est sans doute le plus grand classique du cinéma américain. Une oeuvre intelligente qui fut un échec à sa sortie qui démontre pourtant que la normalité se révèle dans la tête des gens et non dans leur physique. Un film poignant peuplé de personnages difformes mais vraiment touchants. Quoi de plus beau pour un cinéaste de se faire cracher dessus pour son oeuvre avant une reconnaissance internationale ??? Rien...
Mouais, dans la liste des classiques à voir, celui-ci n'est pas terrible. L'histoire met longtemps à venir, se résume à une compilation de sketch avant un certain moment. Par contre, on est obligé de saluer l'innovation du montage que je qualifierais d'un style "Père Castor", et de plusieurs mouvements de caméra plutôt fluide pour ce que l'appareil devait être.