Avis : Freaks - Page 10

Chef d'oeuvre absolu. Quel courage à l'époque d'avoir fait ce film, où le moindre mot déplacé ou la moindre image choc faisait parler et se faisait censurer. Interprétations de folies. Ce film restera dans les mémoires.

Premier film du grand Tod Browning pour moi et que dire.
J'ai entendu que les gens le trouvaient glauque mais je dirais plutôt troublant, troublant par son histoire tragique se passant dans un " autre monde " , le monde des gens pas comme les autres ou le monde des monstres, troublant par la force du récit sublimant son cadre de base.
L'histoire paraît et est effectivement assez simple, une histoire d'amour d'un nain envers une femme qui le méprise mais feint un amour réciproque pour son argent, cependant le scénario est percutant, vraiment .
Pourquoi ? car il touche, la petite Frieda fait de la peine et tous les personnages sont aussi attachants que cléo ( et hercules ) sont méprisables et horribles mais pas pour leur physique .
Freaks est un classique qui a vraiment bien vieilli qu'il faut voir pour tout cinéphile, me reste plus que Dracula à voir du coup et surement d'autres de Browning.

Je dois avouer que j'ai bien du mal avec le cinéma d'avant 1960, hormis quelques exceptions. Freaks en fait partie, ce film rare à plus d'un titre est vraiment très intéressant. De part son histoire mais aussi de part sa réalisation. Comment serait accueillit un film comme celui-ci aujourd'hui ? Troublant et culte ! Ne vous focalisez pas sur son âge et si vous avez l'occasion, voyez-le, c'est un très beau film.

Un film difficile mais nécessaire pour - au moins - se souvenir de tous ces amis aux monstruosités pas toujours " tendance "; & tant physiques que morales: Qui ne l'a pas vu de toute façon ?...

hésitation entre deux et trois
une atmosphère vraiment étrange regne sur le film, les "monstres" sont vraiment génial, le film a malgré tout vieillit mais il dure juste un peu plus d'une heure, la scéne des repas de noces est vraiment triste et bizarre

a voir

Inspiration directe d'Elephant Man de Lynch, Freaks est un film à voir et à revoir tellement il est marquant et original. Le noir et blanc renforce l'authenticité de l'oeuvre. Dommage que le film ait fait scandale et soit censuré, parce que sa morale devrait être retenue par tout le monde.

pour ceux qui n ont pas vu ce film, la seance de rattrapage est primordiale. realise en 1932, freaks a largement de quoi ringardisé bon nombre de productions actuelles.tod browning nous livrait alors une vision cruelle de la societe qui rejette ces "freaks" (campes par de vrais acteurs difformes,ce qui joue un role essentiel dans la credibilite du film)ou pire ,les utilise a des fins lucratives.un indispensable pour tout amoureux du 7 eme art

Enorme ! Ce film est incroyable, franchement on ne sait pas quoi en dire, tout plein de charme, mais aussi tres drôle puisque, même rempli de pitié pour ses petits monstres, il parviennent quand même a nous arracher un sourire. Franchement ca vaut le coup, un film génial de chez génial !

Ce film dois être vu par tout le monde y compris ceux qui ce prestent être de bon réalisateur,j'en ai assez d'entendre tout ses mioches qui prétend connaitre le cinéma et ne jure que sur des Marsupilami et compagnie,ils feraient mieux de respecté leur entourage que de dire n'importe quoi.Ce film fut interdit pendant des années en France Tod Browning a été juger de réalisateur fou,alors que c'est le seul qui c'était interessé au problèmes réalistes, qui sont vraiment les vrais monstres?Un film d'une grande sensibilité qui mériterait d'être classé culte.

Avant "Elephant Man",il y a eu l'exellent "Freaks".Un film trés touchant et en même temps assez choquants.Comment avant d'avoir vu ce film pouvait-on savoir que des personnes arrivaient à vivre avec de telles difformités?Franchement je tire mon chapeau au courage à leur courage.

Voilà sûrement l’un des plus beaux films sur la différence et la tolérance. Dans un style moderne, cette galerie de personnages est présentée avec pudeur en évitant les gros plans, mais on s’attache à eux assez facilement. Le début laisse croire au film descriptif en présentant chacun de ces personnages hors norme successivement, mais l’histoire prend finalement le pas avec des pointes de lyrisme. La scène du mariage est culte à juste titre.

Terrifiant récit d’humiliation et de vengeance que propose Freaks où l’horreur se pose avant tout à échelle d’homme. Contrairement à ce qu’il peut laisser penser, le film ne se livre pas tant à l’apologie de la différence qu’à une peinture acerbe des motivations humaines et de la corruption générale qu’elles engendrent. Le cynisme de la normalité contre la brutalité de la marge. Ou comment la violence diffère selon le milieu et le mode opératoire adopté : à petit feu pour le verbal qui est quotidiennement entretenu par la moquerie et l’insulte ; de manière soudaine et révolutionnaire pour le frontal qui, seul, peut rétablir un semblant d’équilibre. On pourra reprocher au métrage une tendance à la complaisance, cristallisant ses personnages marginaux dans une curiosité parfois malsaine voire carrément grossière dans le but de les élever au rang de monstres hollywoodiens – à l’instar de Frankenstein ou Dracula, alors en vogue. Il n’empêche que Freaks ne tombe jamais dans la fausse compassion, ne tient pas de discours moralisateur prônant la tolérance ; il préfère rétablir l’humanité trop souvent déniée de ces personnes sous le commun recours à la vengeance et à la dignité que cette dernière permet de laver. A l’image de ce couple marginal référentiel qui encadre l’histoire, ayant entre-temps subi la tentation de l’apparente normalité qu’il aura fallu combattre. C’est moralement contestable, certes, mais audacieux et terriblement sombre.

Une oeuvre brillante et avant-gardiste encore aujourd'hui inégalée.

J'ai longtemps hésité à qualifier ce film de chef-d'œuvre, mais il mérite pour moi maintenant clairement ce terme, car il est tout bonnement irréprochable.


Premièrement ce film ne mérite pas d'être qualifié comme un film d'horreur pour ses aboutissants. Même si je comprends que l'ambiance qu'il installe peut être angoissant, mais ce n'est pas son but premier je crois.
Ce film était là pour renouveler le cinéma déjà, proposer quelques choses d'inédits. Sans pour autant avoir une étiquette, et avec une histoire prenante et surprenante. Et il a réussi.

C'est extrêmement intelligent, innovant pour l'époque, la plus part des scènes fonctionnent encore de nos jours.
Le film est sincère, ce monde est attachant et réel grâce à ses personnages pour le moins originaux.
C'est dynamique, les décors sont simpliste, le circle est un univers Intemporel, qu'on connait tous. Les coulisses le sont moins, et c'est intéressant d'y entrer, d'exposer les relations malsaines qui ont pu exister entre les personnes qui y travaillent de leurs pleins gré et ceux qui n'ont malheureusement pas d'autres choix de travailler ici dû à leurs handicapes ou particularités.

L'intrigue est simple, compréhensible et évolue correctement, c'est intriguant dans l'ensemble. Ce n'est pas long du tout. Au contraire on aurait bien voulu en voir plus.
C'est loin d'être prévisible.

Le film a d'excellentes idées pour instaurer une ambiance dramatique comme la musique qui est directement joués par les personnages, les espaces clos des loges des caravanes...
Il s'ouvre une scène qui prend tout son sens à la fin, scène qu'on avait oublié tellement le film nous importe facilement dans l'univers qu'il souhaite.

La musique de cirque est correct, mais on ne reste pas pour autant enfermé dans ce circle et ces alentours d'ailleurs on bouge, la musique évolue en conséquence c'est intelligent, ça ne stagne pas.

Les personnages sont attachants et jouent bien, très bien. Tous sans exception, surtout ceux qui proviennent du milieu du circle, ils sont sympathiques, amicaux, ils arrivent à jouer aussi bien la peine, la compassion, qu'instaurer un climat de peur lors "de la scène de la poursuite finale.

La rivalité "monstres" vs "normaux" se fait bien ressentir sans pour autant être binaire et impersonnelle, ce n'est pas forcé. Certaines personnes valides s'offusquent des moqueries que subissent ces pauvres êtres humains.

C'est drôle quand il faut, ce n'est pas ridicule quand ça veut devenir sérieux, c'est un folklore varié et agréable. C'est maîtrisé de bout en bout.
Les décors sont supers sympas, épurés.

La chute et la moral du film sont juste parfaites.
Ce n'est pas humiliant ou désobligeant pour les acteurs provenant du circle, au contraire ils ont une superbe place dans ce film, ils sont mis en avant, défendu même.

Puis les effets spéciaux sont incroyables pour l'époque et même encore maintenant, quasiment indétectable.

Donc. Je comprends que ce film qui révolutionne l'esthétique du cinéma est dérangé à l'époque ("utiliser" de véritable personnes de circle ou handicapés pose une question d'éthique et est du jamais vu dans les années trente, mais je trouve que ça offre une véritable sincérité à l'œuvre, on a pas des acteurs devant nous, mais des êtres humains sincères, avec une âme, et ça se ressent. C'est sans doute pour ça qu'il a été considéré comme chef-d'œuvre trente ans après sa sortie, c'est grâce à cette sincérité je pense)

C'est un film tellement prenant, qui vous laissera bouche bé, qui vous emmène dans un univers inédit, arrive à nous faire oublier la première scène pour mieux nous la rappeler.
C'est efficace, révolutionnaire, et plein d'idées intelligentes. Les personnages sont tellement attachants et les acteurs sont tout aussi bons.
Le film ne dérangera pas plus que ça pour ses questions d'éthique (la présence d'handicapés physiques et mentaux dans le casting se justifie totalement et est un plus pour le film)
Il ne vous fera pas non plus hurler de peur ou vous présenter des séquences abominables.

Je ne peux que conseiller fortement, ne serait-ce que pour découvrir le cinéma des années trente.
À voir très rapidement.

Inoubliable! «Freaks» est de ces longs métrages qui marquent à jamais le spectateur, tant le contraste entre horreur et beauté qui s'en dégage s'avère saisissant! Véritable film maudit, à la carrière commerciale prématurément écourtée, remonté de nombreuses fois et ayant coûté sa crédibilité auprès des producteurs à Tod Browning, «Freaks» constitue pourtant l'un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma hollywoodien des années 30. Il faut dire que jamais plus la MGM ou ses rivaux n'oseront sortir un film de cette envergure, aussi cynique et dérangeant, et il paraît encore plus improbable qu'aujourd'hui, époque du conformisme-roi, l'on puisse produire un tel film. Pourtant «Freaks» regorge de qualités admirables, et c'est peu dire. Sans parler de la réalisation exemplaire ou de la sublime photographie, il faut mettre au crédit de Browning une justesse de ton peu commune, loin de toute complaisance ou politiquement correct : si l'on excepte l'happy-end peu crédible rajoutée à la toute fin, «Freaks» donne à voir des protagonistes « monstrueux », que l'on parle des fameux handicapés physiques ou de personnages apparemment sains. Cupidité, jalousie, vengeance, crime, les instincts les plus noirs et les plus bas des êtres humains sont portés à l'écran, à travers une esthétique d'une beauté sans pareille. A un scénario fascinant, beaucoup plus équivoque qu'il n'y paraît, et une beauté formelle remarquable, s'ajoute un casting exceptionnel. Porté par la détestable Olga Baclanova, la jolie et talentueuse Leila Hyams, et la plupart de ces êtres handicapés dont les nains Harry et Daisy Earles, «Freaks» dispose d'une interprétation d'une modernité insolente, et ce malgré les difficultés de Tod Browning à s'adapter au cinéma parlant. Parfaitement maîtrisé, formellement magnifique, choquant et intelligent, «Freaks» est une réussite totale, un film à voir absolument! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

Un film sombre, dérangeant, parfois choquant envers les réactions "monstrueuses" que peuvent avoir les Hommes vis à vis des personnes différentes.
Tod Browning réalise ici son œuvre la plus personnelle. On en redemande!