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Votre avis sur Alfie, le dragueur ?
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Une excellente comédie douce-amère qui doit beaucoup à l'immense talent de son interprète principal Michael Caine. Celui arrive à nous rendre sympathique et même attachant son personnage qui a-priori n'a rien pour l'être et aussi a nous montrer toute sa complexité. Les autres acteurs sont pas mal non plus. Donc en résumé à voir absolument.
Dans ce classique grande cuvèe du cinoche britannique que certains on vu, à tort, comme un manifeste machiste, Lewis Gilbert s'est quelque peu surpassè! Un metteur en scène qui avait pourtant ètè par la suite le petit chouchou des producteurs avec ses divers James Bond! Don Juan cynique, impènitent et arrogant, Michael Caine s'est totalement impliquè dans ce rôle inoubliable d'Alfie en donnant à quelques scènes une intensitè dramatique èvidente! Plus le film avance, plus ses conquêtes se multiplient entre rire et pleurs, entre glamour et sordide, sans que Lewis Gilbert n'en oublie les rèpliques vachardes s'adressant à nous en regard camèra! Alfie a l'impression que s'il se fait pas coincè d'un côtè, il se fera possèder de l'autre! Alors où est la solution ? Cette façon aussi de se regarder souffrir et d'en rire, de mêler l'humour à l'èmotion, d'assèner des discours odieux à propos des femmes qui valent leur pesant d'or, rèvèlent un ton, un style, une authenticitè à une èpoque qui se bousculait pas mal au niveau de la censure! Côtè actrice, c'est presque trop de talent et de beautè pour un seul film : Shelley Winters ne se fait pas que prendre en photo sur les rives de la Tamise, son personnage de maîtresse d’âge mûre et ronde est ô combien important dans le film ; Jane Asher (ex madame Paul McCartney), elle, joue les jolies autostoppeuses avant de laver le plancher au domicile d'Alfie! Mais c'est Julia Foster en honnête travailleuse qui leur vole la vedette! D'une beautè et d’une gentillesse à se pâmer, son charme à l’anglaise et sa composition agrèablement fleur bleue suffisent à notre bonheur (magnifique scène du bus londonien ou de la pose dèjeuner). Prix spècial du Jury au Festival de Cannes 1966, "Alfie" a même connu un remake en 2004 avec Jude Law, aussi anecdotique qu'inutile...
gimliamideselfes
Un film insolant, tendre, enragé, délicieux, corrosif, où on est pris d'affection, de haine, de tristesse, de pitié pour son personnage principal haut en couleurs. La narration faite de regards caméra et d'apostrophe capte le spectateur pour l'empêcher de ne pas se sentir concerné, l'histoire de ce personnage solitaire est vraiment pas mal du tout, avec les hauts et les bas, même si on retrouve un avis assez réac sur l'IVG.
on suit les aventures de Michael Caine avec beaucoup de plaisir, décidemment quelle époque, et en plus c'est loin d'être léger
Portrait sarcastique dun individualiste forcené, qui cultive une vision cynique de lexistence. Ce personnage odieux finis par captiver. Essentiellement grâce à la performance de Michael Caine. Ses apartés aux spectateurs, écrite pour le théâtre, font mouche également au cinéma cela est dut en grande partie à une mise en scène et un montage ludique, typique de la fin des années 60.
soniadidierkmurgia
Ce que l'on pourrait de prime abord imaginer être une pure comédie s’avère en fait être une chronique de mœurs sur la vie d’un Dom Juan de bas étage magnifiquement interprété par Michael Caine alias Alfie qui passe sa vie à se jouer des femmes sans jamais s’arrêter sur une seule . La naissance d’un enfant va marquer le début des remords et du lent déclin. Le procédé de la voix off du héros qui nous livre en direct ses états d’âme convient parfaitement au propos de l’auteur. Au moment où Alfie commence à nous être sympathique, il détourne la femme d’un camarade de sanatorium beaucoup plus âgé que lui. Malheureusement celle-ci tombera enceinte et Alfie l’obligera à avorter dans sa chambrée par un médecin marron. Après cette scène pathétique le séducteur n’a plus d’illusion sur sa vraie nature et dresse en direct un triste bilan de son existence. A noter la présence de Jane Asher l’ex-fiancée de Paul Mac Cartney et celle de Shelley Winters qui sera la seule à donner une leçon à Alfie s’avérant plus cynique que lui. Alfie finira avec le même chien qu’il avait croisé au début du film. Pathétique avec un Michael Caine au sommet de son art.
AMCHI
Alfie, le dragueur est l'un des rôles les plus connus de Michael Caine, on retrouve ici tout son bagout dans la peau d'un dragueur...d'Anglaises donc ne vous attendez pas forcément à de la bombasse mise à part la mignonne Jane Asher (oui je sais ce n'est pas très galant ce que je dis là) ; je m'attendais à un fin plus humoristique avec ambiance Swinging London des sixties et tout ce qui s'en suit dans ce type de production mais en fait Alfie, le dragueur s'avère surtout ironique et sarcastique avec une pointe d'amertume (un ton bien sur qui semblait plus grinçant à son époque). On peut même trouver les 20 dernières minutes sombres avec la séquence de l'avortement mais c'est aussi et de loin la meilleure partie du film car pour le reste je suis un peu déçu, la mise en scène est un peu trop sage (malgré le fait que le personnage s'adresse directement à nous face à l'écran) et l'histoire se suit sans vraiment nous accrocher notre attention ; heureusement que Caine est là car il porte quasiment à lui seul le film sur les épaules.
Redzing
Égoïste, narcissique, irresponsable, et superficiel, Alfie est un dragueur en série. Il accumule les conquêtes sans lendemain, et les petites amies auxquelles il s'attache peu, parlant même d'elles avec le pronom "it" ! On peut comprendre que "Alfie" était un film novateur et sulfureux en 1966. Entre son protagoniste peu glorieux, des séquences de sexe non montrées explicitement mais fortement suggérées, la mention d'avortement, et quelques audaces formelles (le protagoniste brise en permanence le 4ème mur), cela devait secouer à l'époque. Le problème avec ce genre de film, c'est qu’aujourd’hui il apparait presque anecdotique. D'autant plus que le fond est bien plus moralisateur qu'on ne nous le laisse croire, le scénario visant à confronter Alfie aux conséquences de ses actes. Heureusement, l'énergie et le charisme de Michael Caine permettent de porter l'ensemble. En effet, malgré un personnage très antipathique sur le papier, son jeu narquois et les péripéties cyniques font toujours leur petit effet.
Un portrait d'un homme avide de sensation, et donc pour le moins égoïste. Les films qui évoquent des moeurs et des époques ne vieillissent pas souvent bien, enfermé dans une époque dont ils se font le témoin. L'histoire d'un homme cynique qui s'interroge sur le sens de la vie. Peuton vivre sans morale et uniquement guidé par le plasir? le film est plaîsant mais finit par devenir lassant et moralisateur. Michael Caine est à l'aise dans son rôle mais le cynisme ambiant ne m'a pas rendu le film agréable
Une comédie plutôt légère qui serait, bien entendu; mieux acceptée aujourd'hui: Pour inconditionnels.
"Moi ce que j'attends des bonnes femme, çà se limite strictement au plaisir. Dès qu'il s'agit de souffrir, je suis comme tous les mecs, j'veux pas l'savoir".............ce n'est qu'une des multiples répliques de ce film très profond sur les relations homme/femme et la séduction....... Michael Caine est formidable et pour une fois lorsque le héros parle à la caméra et nous interpelle, ce n'est ni lourdingue ni inapproprié. Tout sonne juste. Pas étonnant que ce film fasse parti du Top 100 des films britanniques.
Une comédie très drôle, mais qui se révèle aussi être sérieuse et grave; malgré le fait qu'il soit cynique, égoïste, on se prend à avoir quelque empathie pour le personnage. Par contre M. Caine tient la boutique à lui tout seul mais je le trouve parfois trop bavard.
Une prestation formidable de Michael Caine dans la peau d'un personnage cynique qui au cours du film se radoucira un peu. Les acteurs sont tous bons et les apartés au spectateur vraiment savoureuse. A voir pour ceux qui aiment l'humour Anglais en v.o obligatoirement.
L'histoire d'un Don Juan. Rien de moral, rien d'attachant... Ni personne dans les seconds rôles. Déception.
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