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1,0
Publiée le 16 mars 2021
Le ciel et l'enfer se disputent une fois de plus une âme et bien sûr ils envoient leurs représentants sur Terre pour essayer de faire prendre à l'âme la bonne direction. L'âme en question est un boxeur Many qui pendant une grande partie du film est inintéressant et peu attrayant. Les agents du Ciel et de l'Enfer sont des femmes et leurs agents ont été modernisés utilisant des téléphones portables et fonctionnant comme des entreprises modernes. Ce n'est à aucun moment imaginatif. La majorité du film est consacré à absolument rien. Les anges ne parviennent jamais à se battre il ne semble pas y avoir de véritable bataille pour l'âme qui est censée être importante. Je ne fais pas référence aux batailles physiques réelles mais plutôt aux batailles de volonté. Au lieu de cela il y a un bain de sang absolument inutile et gratuit vers la fin du film. Ajoutez à cela une point de vue très discutable selon laquelle les femmes ont moins de valeur que les hommes et vous obtenez Sans nouvelles de Dieu. Un film absolument sans inspiration, ennuyeux et sans aucun contenu. Agustín Díaz Yanes en tant que réalisateur et scénariste ne sait pas du tout ce qui rend un film intéressant et attrayant et du fait de son ineptie les acteurs sont également maladroits à l'écran sans aucune personnalité à montrer. Il n'y a absolument aucune qualité rédemptrice dans ce film. Si l'enfer existait vraiment ce film atteindrait ses plus bas niveaux...
CONQUIS...dès le début, quand Lola Nevado (Victoria Abril) a commencé à chanter, j'ai été conquis ! Un joli conte surréaliste, avec de grandes interprétations de tous les acteurs. Penelope Cruz et Victoria Abril donnent de brillantes performances en tant qu'ambassadeurs du ciel (Abril) et de l'enfer (Cruz) chacun assigné à capturer l'âme du même homme. Avec des idées de paradis et d'enfer similaires à celles que l'on trouve dans l'Enfer de Dante. C'est une histoire très créative qui est captivante et passionnante avec beaucoup d'humour noir. C'était tellement intéressant à regarder et vraiment si divertissant. Depuis des jours que je cherchais un bon film barjot à regarder, c'est fait. J'aimerai biens que le paradis au moment ou je sois obligé d'y accéder soit comme l'enfer de monsieur Agustín Díaz Yanes...
Il est parfois curieux qu'on puisse prendre un plaisir coupable à regarder un film bordélique. On comprend l'idée du réalisateur, à parti d'une fable sur l'enfer et le paradis, se livrer à une critique sociale contemporaine et à ce propos les scènes du super marché ne sont pas si mal, sinon tout ça part dans tous les sens et pourtant on se régale parce que Penelope Cruz et Victoria Abril nous font une prestation de si haute volée qu'on s'en délecte, je n'en dirais pas autant de Fanny Ardant qui se croit obligée de faire sa diva et qui joue comme un pied.
Spécial. Ou comment décomposer le monde en trois strates dignes de la mythologie viking, la Terre, le Ciel et les Enfers, et transposer les anges des deux camps en femmes rivales. Comment donner une importance transcendante à un seul homme perdu. Comment représenter les Enfers comme une prison agitée et le Ciel comme un lieu plus immatériel et calme. Une peinture bien étrange. L'idée de ne pas avoir de nouvelles de Dieu, "fatigué", est amusante, tout comme celle d'attribuer une langue à chaque entité : l'espagnol sur Terre, l'anglais aux Enfers, et le français au Ciel...au palais de justice, on prend la langue de la Terre, en toute neutralité, et qu'importe si Fanny Ardant doit plonger dans l'espagnol.
Un film au sujet plutôt osé, mais trop sous exploité. Le ciel, L'Enfer et La Terre, mais au final beaucoup la Terre, de toute façon Le Ciel ce n'est rien d'autre que notre bon vieux Paris (Qui l’eut cru o.x). Donc un homme pas très sain sur les bords, qui voit sa mort approcher, va être influencé indirectement par ces 2 parties (le ciel et l'enfer, vous suivez ou pas ?) L'un et l'autre voulant récupérer a ton prix cette précieuse âme, mais voila que les choses vont se compliquer ! Sur papier c'est magnifique, dans les faits, un peu moins, le sujet est trop survolé, j'en attendais plus de ce film, heureusement les dialogues sont très sympa, c'est d'ailleurs là au final le centre du film. Une bonne comédie tout de même.3/5
Par le réalisateur du film Capitaine Alatriste et ayant aimer je tenais à continuer un peu mon chemin sur sa filmographie. Sans nouvelles de Dieu manque pas d'audace de par son scénario de base, parfois on s'y perd légèrement mais on s'accroche. Je m'attendais quand même à ce que cela soit plus pertinent. M'enfin l'essentiel est là, Victoria Abril, Penélope Cruz en duo qui sans elles le film serait moins pimenter.
Augustin Diaz Yanes fait partie de ces cinéastes un peu loufoque, extraordinairement drôle, ironisant souvent dans une pointe de surréalisme en créant à partir d’un univers des plus simple un théâtre de subtiles cocasseries. Autour d’un supermarché il greffe toute une structure hiérarchique entichée de stéréotypes hallucinants. Dans un style wendersien des Galeries Lafayette, peut-être parfois godardien lorsqu’il approche la métaphore en identifiant l’existence de chacun des protagonistes aux champs symboliques de la terre, de l’enfer et du ciel se rapportant à une translation de l’amour, de la mort et de la naissance («tu viens d’où, changeras-tu de secteur ?»). Le ciel pour la direction, l’enfer pour des boulots harassants du genre de celui de Carmen (serveuse dans un snack). Pour ce qui est de la terre ils la cherchent un petit peu tous au milieu de leur existence chaotique. Lola une ancienne chanteuse parfois convoquée par le ciel rejoint son mari, un boxeur sur le point de raccrocher par avis médical. Entre eux s’établit des relations sexuelles routinières, la force de se donner étant quotidienne. Entre le ring, les caisses du supermarché et les chefs qu’il faut subir, Diaz Yanes parodie et ironise à souhait comme bon lui chante et traduit une volonté politique en s’attaquant directement à la hiérarchie et à ses dirigeants qui ont sur leurs employés des effets secondaires ainsi que toutes ces appréhensions de bassesse vis-à-vis d’une main d’œuvre licenciable et fautive de tous les maux, par nécessité économique. Quelque chose leur échappe. Des impayés et les voilà plongés dans un gangstérisme de loi. Puis ce sont autour des gérants de la grande surface d’y placer l’écoulement de leurs faux billets et la manière qui va avec de considérer ceux qui voudraient les voler.
Continuellement burlesque, Augustin Diaz Yanes décrypte l’envers de la supériorité hiérarchique au point qu’on y verrait presque une critique de la société madrilène secouée par un retour à une politique plus franquiste (officiellement «populaire») pour tirer le portrait de gros bonnets en truands. Flicage de l’individu et tentative d’échapper aux brutes autrement que par le ring seront la hantise pour se sauver de l’embarras mais Diaz Yanes n’y parvient pas vraiment renvoyant ses anges dans le métro jusqu’à une prochaine.
Bon le scénario est un peu bizarre et s'essouffle mais il a le mérite d'être original, le duo Abril/Cruz fonctionne à merveille avec une petite distinction pour Penelope Cruz qui joue un rôle aux antipodes de ceux qu'on lui attribue d'habitude mais ça n'en est que plus drôle...
Très bien réalisé et interprété avec un casting de grande qualité où c'est un vrai plaisir de voir Victoria Abril et Penelope Cruz ensemble dans un film pour la première fois. L'histoire est captivante et les dialogues sont assez subtils. Même si la représentation de l'ordre céleste n'est pas celle qu'on peut se faire, on n'oublie pas que c'est une comédie qui a le mérite de ne pas être prrincipalement frivole et en cela c'est une bonne surprise.