Un suspense ahurissant, un scénario en béton, des fx gluants et saisissants, aucun temps mort... voici à quoi devrait ressembler tout film d'action. Cette petite série B est magistrale de bout en bout, et ce, dès la scène d'ouverture après l'attaque de la banque et la poursuite démentielle en Ferrari sur un rock freeway de bande FM typique de l'époque. Un pur produit des années 80, avec une galerie de personnages pittoresques (excellents Ed O'Ross en flic vraiment atteint, et Claudia Christian en strip-teaseuse), et avec des fx sans gros effets, juste assez bien foutus pour impressionner. Une réussite totale.
Comme certains l'ont dit avant moi, ce n'est pas franchement mauvais, mais ça a tellement vieilli qu'on ne peut pas prendre le film très au sérieux. Pour l'époque, ce n'est pas ridicule, loin de là, mais ce n'est pas un chef d'oeuvre ni même un film culte. C'est kitch et ça se regarde si on a rien d'autre... notamment pour les vieilles Ferrari, les vieilles Porsche, et les vieux broshings. Sabs oublier le fond sonore !
Deux décennies après, "The Hidden" fait dabord sourire. En effet cest quand même un peu con sur les bords ! Un extraterrestre parasite des corps humains successifs et laisse libre cours à ses pulsions On pourrait croire quun alien de type gastéropode aurait des envies bien spécifiques. Que nenni, il aime conduire des Ferrari, écouter du hard rock et se retourner sur les bombasses dans la rue ! Rhalala, sont forts ces scénaristes pour sadapter aux goûts du public visé :D. En même temps, ceux qui ont connu les années quatre-vingts savent quon nétait pas à ça près et que ces produits faisaient dhonorables carrières en vidéoclubs. Unis par un même sentiment de vengeance, Thomas Beck et Lloyd Gallagher, respectivement policier et agent du FBI, se chargent de traquer cet ennemi public numéro un polymorphe. Interprété par un Michael Nouri déterminé, Beck joue le sceptique face à cette étrange affaire avant de se rallier au combat de Gallagher. Dans un premier temps le jeu tout en absence de prestance de Kyle MacLachlan inspire de la pitié, cependant il sexplique fort logiquement. Les effets spéciaux moyens suffisent. Au final nous sommes en présence dun très sympathique film de série B, jamais ennuyeux bien que démodé. Le Grand Prix obtenu à Avoriaz peut surprendre un peu, mais force est de constater que "The Hidden" laisse sur une bonne impression densemble. On peut noter quune suite assez curieuse en a été tournée en 1993. Celle-ci reprend lintégralité de la fin du film de Jack Sholder (il faut attendre dix minutes pour avoir des plans inédits !) et bricole une histoire dont lhéroïne sera la fille de Thomas Beck, Juliet, devenue une ravissante adulte. Elle aidera un gentil extraterrestre nommé MacLachlan (quel clin dil !) à détruire une nouvelle génération de monstres. Le second long-métrage séloigne longtemps de lesprit de loriginal pour y revenir maladroitement. Ceci dit les deux mont fait passer un bon moment alors on ne va pas chipoter ce coup-ci.
Je suis retombé dessus sans savoir que je l'avais déjà vu il y 10 ans ou plus.On a là de la vraie SF sous forme de thriller ! Captivant.Je ne dis rien de plus, vous pouvez y aller.
Petite série B fantastique célébrée par un grand prix à Avoriaz en 1988, Hidden est un pur produit du cinéma des années 80 réussissant à donner du rythme et du suspense à un pitch simpliste et tiré par les cheveux sans excès d’effets spéciaux. Dès la course-poursuite d’ouverture, le film se révèle être un film d’action prenant, que l’enquête menée par Kyle MacLachlan au côté de Michael Nouri transforme en un amusant buddy-movie (d’ailleurs signé par le même scénariste que Rush hour) fait de non-dits et de quiproquos. Sans être réellement effrayant, le concept de l’extraterrestre-parasite qui change de peau est bien exploité pour présenter toutes une série de personnages intéressants à découvrir. L’autre élément qui fait du film un divertissement aussi kitch que jouissif est sa bande originale rock’n roll. On peut regretter que Jack Sholder n’est par la suite pas eu l’occasion de réaliser de films tout aussi remarquables.
Un navet qui nous apprend deux nouvelles choses sur les mœurs des aliens : ils adorent le rock et les ferrari. Ils sont un peu comme nous finalement, sauf qu'ils manquent légèrement de politesse. En dehors de cela, aucun intérêt.
Un petit film de SF, en fait un thriller de SF, qui avait assez bien fait parler de lui à l'époque, mais qui a pas mal vieilli. Des faits divers d'une violence radicale surviennent, des gens d'apparence calme, paisibles, deviennent sans crier gare des criminels ultraviolents, des meurtriers, sans raison. Alors que la police piétine, un flic du FBI, assez étrange, débarque et annonce qu'il sait tout de ces affairesspoiler: , et que malgré le nombre effarant de tueurs (tous abattus par la police), il ne s'agit en fait que d'une seule et même personne...si tant est que c'est une personne ! Kyle MacLachlan est excellent dans le rôle de ce flic fédéral assez étrange, presque autiste dans son comportement, et qui semble cacher bien des choses. Le film est cependant assez bourrin (et ce jusque dans sa bande-son ; le réalisateur, apparemment, aimait bien le hard-rock velu), et s'il démarre sur les chapeaux de roue, il s'enfonce ensuite, jusqu'à un certain point, dans une routine ennuyeuse. La révélation survenant vers le milieu du film (à peu près) redonne de l'intérêt, mais encore une fois, là aussi, ça continue de s'enfoncer dans la routine. Une bonne idée assez moyennement exploitée. Le film marchera cependant suffisamment bien pour qu'on en fasse une suite que je n'ai pas vue et que je ne compte pas voir.
Ah les bons films des années 80 avec leur narration, leur sens de l'humour, leurs idées originales. Je suis particulièrement fan de celui-ci qui est très créatif, avec une narration qui avance bien, chaque scène apporte son lot d'informations, aucune redondance. Les effets speciaux sont plutôt bons, les acteurs attachants et le scénario est à la fois accrocheur et ouvre une possibilité d'extraterrestre qui oppose des symbiotes maléfiques à des êtres de lumière qui cherchent à rééquilibrer le désordre que les premiers sèment. Le genre de film qu'on peut revoir avec plaisir.