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Pascal
159 abonnés
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2,0
Publiée le 3 octobre 2022
La réédition en salles de " tendres passions" permet de revenir sur le premier opus de James L Brooks qui obtint la bagatelle de cinq oscars et fut laminé par la critique hexagonale lors de sa sortie en France en 1981.
Si le casting est particulièrement alléchant avec la présence notamment de Jack Nicholson, les inconditionnels de l'acteur ( dont je suis) en resteront malheureusement pour leurs frais.
Nicholson malgré sa place en-tête d'affiche n'occupe ici qu'un second rôle et on ne le verra pas plus de vingt minutes dans un film de 130.
C'est Shirley Mac Laine qui a la part du lion, tandis que la future célèbre actrice des années 80, Debra Winger est ici à ses débuts et arbore encore un look féminin qu'elle laissera bientôt de côté.
Il s'agit avant tout de l'histoire d'un lien mère-fille très serré, présenté sur un ton léger avant que la dernière demi-heure bascule dans le registre de la tragédie.
Les défauts du film sont innombrables et on retiendra surtout un scénario mal écrit qui laisse place à un manque de rythme chronique ( sauf dans les scènes avec Nicholson, finalement les seules qui tiennent la route et qui valent le détour). La première heure n'est pas accomplie et globalement " tendres passions" aurait mérité un sérieux élagage.
Certes, Mac Laine est sans nul doute dans une de ses meilleures prestations, tandis que Winger montre d'ores et déjà son talent qui lui vaudra d'être considérée comme la Bette Davis des années 80.
Pour ma part, je rejoins l'opinion générale de la critique française lors de la sortie du film, tout en me demandant comment un tel nanard a pu obtenir cinq Oscars !
Film d'acteurs, il s'adresse à leurs aficionados qui veulent connaître leur filmographie complète et peut-être aussi aux spectateurs intéressés par un cinéma léger (.pourquoi pas, d'ailleurs ?)
James L Brooks cineaste qui vient de la télévision réalisera dans sa carrière une poignée de films qui s'inscrivent exclusivement dans le registre grand public, mais pas dans sa partie la plus relevée.
Pour ma part, " tendres passions" est, au final, une déception.
Un film au déroulement assez bizarre. on voit évoluer une mère et sa fille sur plusieurs années, à vrai dire il n'y pas de grandes évolutions et on finit par se demander ou veut en venir le réalisateur avant qu'arrive le drame final qui tombe comme un cheveu sur la soupe. une étoile pour le film et une étoile pour le couple Shirley MacLaine Debra Winger, marrantes.
Jamais vu auparavant. Je m'attendais à quelque chose de mièvre et de cucul (la faute au titre français sans doute). Mais pas du tout. Voilà un très beau film, aussi drôle que tragique, parfaitement écrit et mise en scène (Oscar 1984 du scénario, du réalisateur et du meilleur film). L’interprétation est aussi impeccable que savoureuse. Oscar aussi pour Shirley McLaine (meilleure actrice) et Jack Nicholson (second rôle masculin), tous les deux formidables. Le duo est aussi attachant que plein d'humour. Dommage que la carrière de Debra Winger n'ai jamais vraiment décollé, elle est à l'égal de ses partenaires ici. UN très joli donc, belle chronique que la relation mère-fille et sur l'amour après cinquante ans. Une belle surprise.
Effectivement comme le disait un critique, cela fait un peu téléfilm américain des années 80, mais quand on raconte une belle histoire comme ça, on se fiche de ce à quoi l'on ressemble. C'est une très belle histoire familiale et touchante de surcroît. On met en parallèle les deux histoires d'amour et l'on est plein de liesse pour le bonheur retrouvé après 50 ans et Nicholson est épatant avec son humour facétieux. Après ce sont les enfants qui en conservant non pas cette joie de vivre mais cette tristesse toujours contenue nous entraînent dans ce drame final superbement traité. J'ai beaucoup aimé
Auréolé de 5 oscars, Tendres Passions scrute avec acuité une relation mère-fille pleine d'accrochage et de tendresse. Et avec un Jack Nicholson survolté en voisin imprévisible. Si la mise en scène manque parfois de dynamisme, l'ensemble trouve un équilibre rare entre légèreté et drame qui tient du petit miracle. Les ellipses rendent le spectateur actif, celui ci pouvant se trouver devant un événement qui n'a pas été indiqué au préalable. Shirley Mac Laine est épatante en femme indépendante, craignant le retour d'âge et Debra Winger apporte sa fraîcheur au film.
Un très beau film, magnifiquement interprété sur deux générations, parents et grand-parents. J'ai particulièrement apprécié la présence de Jack Nicholson qui apporte autant d'humour que d'humanité au film. Debra Winger et Shirley MacLaine sont tout aussi remarquables. Il n'y a que Jeff Daniels et son rôle moins valorisant qui m'ait laissé perplexe. Un film qui vous arrache des larmes et quelques éclats de rires !
Je trouve que ce film a mal vieilli mais le casting est très bon et le naturel des acteurs m'a fait tenir jusqu'à la fin ! Un peu trop style "téléfilm" des années 80 mais l'histoire est belle.
Premier film de James L. Brooks et déjà un coup de maître, malgré les maladresses. Oui, la réalisation est assez plate, oui, la musique est mièvre au possible, oui, l’alternance entre l’histoire de la mère et celle de la fille casse le rythme et oui, le virage mélo est peut-être un peu en trop. Mais les dialogues de Brooks sont inimitables et certaines répliques sont, comme toujours, d’une finesse et d’une vérité absolues. Les rapports amoureux et filiaux sont étudiés avec une justesse que je n’ai jamais retrouvée ailleurs que chez ce réalisateur et quand en plus on a Shirley MacLaine et Jack Nicholson au casting, on peut fermer les yeux sur beaucoup de défauts.
En 1983, James L. Brooks signe une comédie mélodramatique beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît à prime abord. Récompensé de plusieurs Oscars aux Etats-Unis, dont celui du meilleur film, ce long-métrage n’a pourtant pas rencontré son public en France. La relation fusionnelle entre une mère (Shirley MacLaine obtenant l’Oscar de la meilleure actrice) et sa fille (Debra Winger) donne lieu à des tranches de vie qui alternent avec sensibilité humour et émotion. Le montage est vraiment fluide ce qui permet d’apprécier le développement psychologique des personnages. Et puis Jack Nicholson nous gratifie d’un rôle irrésistible avec cet ancien cosmonaute devenu alcoolique et coureur de jupons. Bref, un très bon divertissement.
Le scénario peut paraître trop classique, mais ce n'est pas forcement le cas (et de toute façon ce n'est pas si grave). James L. Brooks dépeint toujours des personnages haut en couleurs et en plus quand ils sont joués par des acteurs de très grand talent ce n'est que du plaisir (Shirley Mc Laine est resplendissante). La fin tourne en drame et c'est fort poignant.
Tendres passions : 14/20 : Passer de la comédie au drame, James L Brooks sait faire. Bingo, le film fonctionne parfaitement, c'est l'avalanche des émotions, rires et larmes au rendez-vous. A noter un casting d'exception (Debra Winger, Shirley Maclaine et Jack Nicholson y sont splendides, comme à leur habitude) et une séquence finale, toute en finesse et en pudeur, qui rend difficilement possible d'oublier le film une fois le visionnage terminé, et qui fait se dire qu'il suffirait peut-être à chacun de simplement vouloir tendre la main pour saisir son bonheur.