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Votre avis sur Callas Forever ?
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Caine78
Même si je dois avouer ne pas être totalement sensible à ce genre de film, il faut reconnaitre que Callas Forever arrive à se faire parfois émouvant, grace notamment à deux bons acteurs, même si je dois reconnaitre ne pas être totalement sensible au jeu (pourtant talentueux) de Fanny Ardant. Hélas, on a parfois tendance à se sentir éloigné de son personnage, parfois vraiment très agacant, et auquel on a du mal à s'attacher parfois. L'ensemble contient de plus un coté pompeux quelque peu irritant, luxueux, qui ne permet pas au film de pouvoir être intéressant pour tous. Ceci dit, le film contient également de très beaux moments, et il faut avouer que Franco Zeffirelli a pour les scènes de spectacle un formidable talent. Le résultat n'est pas forcément emballant, mais dans l'ensemble plutot estimable.
Un beau film qui a été bien réussi. Un très bon casting avec notamment Jeremy Irons. Ce film est une réussite cinématographique, et je l’ai beaucoup apprécié.
Posant sa caméra en 1977, Franco Zeffirelli oublie d'exploiter des techniques plus modernes pour nous torturer d'un film tout juste digne d'un feuilleton télé des années soixante dix. On peine pour Fanny Ardent à la voir mettre tant de coeur à l'ouvrage à incarner un personnage ininterprétable, et on se réfugie dans son imaginaire aux premiers sons familiers de la bande originale.
Un film très agréable à regarder, avec notamment une musique fantastique. Dommage que ce soit un faux biopic, car la vie de Maria Callas devait être suffisamment riche pour ne pas broder.
ManoCornuta
S'il n'est pas sans défaut, ce film, évoquant la Callas d'un point de vue très particulier, n'est pas inintéressant car jouant surtout sur la sensibilité de ses personnages, au demeurant très joliment incarnés par Fanny Ardant et Jeremy Irons. Il y a sans doute un peu trop de candeur ou de légèreté à dépeindre cette figure mythique de l'art lyrique qui a été sujette à bien des spéculations et a vécu bien des drames, avec un respect qui confine à l'idolâtrie. Néanmoins, le travail de Zeffirelli se veut avant tout porté sur le cœur et non la tête, convoquant l'émotion plutôt que la réflexion. Vu sous cet angle, c'est plutôt une réussite.
Je ne peux pas m'empêcher d'être déçu en ressortant de ce film !! D'un, j'ai détesté la VF et les voix épouvantables m'ont terriblement gêné (déjà que je ne suis pas fan d'Ardant mais là ce n'est pas possible !!) et de deux, je n'ai pas aimé l'orientation du scénario !! J'aurais aimé en savoir plus sur la Callas et ne pas me cantonner à la toute fin de sa vie (et je ne sais même pas si cet épisode de sa vie est véridique ou pas par dessus le marché !!) et vraiment j'ai été frustré et agacé !!! Restent la magnifique BO qui sauve le film et un Jeremy Irons convaincant !!
J'ai une seule question qu'est-ce que Maria Callas a fait de mal exactement aux personnes qui ont fait ce film. Quoi qu'il en soit cela a dû être assez grave pour qu'ils ressentent le besoin de prendre cette horrible vengeance. J'ai l'impression que ce film pourrait devenir un classique culte. C'est vrai que par endroits c'est très très drôle. Fanny Ardant joue le rôle de la grande Callas comme une création de Gloria-Swanson dans Sunset-Boulevard. Elle hurle pour un rien et piétine comme si sa vie en dépendait. Ne vous méprenez pas j'aime beaucoup Fanny Ardant. C'est une actrice très talentueuse comme elle l'a démontré dans des films tels que Ridicule et bien d'autres films mais ici sa performance est absolument mauvaise. Jeremy Irons n'a pas grand-chose à faire dans le rôle du manager de Callas d'ailleurs il ne fait rien. Il se contente principalement de suivre Maria partout en essayant de la convaincre de faire des choses. Callas Forever fait passer la Callas pour une sorte de caricature et c'est en fait assez insultant surtout pour un grec...
Difficile de faire une critique de ce film.
D'abord, pourquoi choisir une fiction aussi grotesque sur la fin de la vie de Callas, alors que sa vie était un vrai roman ? Pourquoi supposer que Callas accepterais de faire un film avec une bande vieille d'y a 20 ans, elle qui était si incorruptible sur son art? Et puis pourquoi ces scènes torrides dans Carmen ? On vire dans le mauvais goût !
Heureusement que Fanny Ardant irradie à l'écran, elle fait renaitre sous nos yeux, Maria telle qu'elle était. La scène où elle sort de la voiture, magnifique dans son fourreau Chanel, et où tout le monde la reconnait est particulièrement saisissante.
Et si on comprend bien toute le tristesse de la vie de la cantatrice, du deuil de sa voix, à l'absence d'avenir, tout au long du film, on attend finalement qu'une seule chose, chose qu'Ardant ne peut évidemment pas faire : se mettre à chanter.
D'abord, pourquoi choisir une fiction aussi grotesque sur la fin de la vie de Callas, alors que sa vie était un vrai roman ? Pourquoi supposer que Callas accepterais de faire un film avec une bande vieille d'y a 20 ans, elle qui était si incorruptible sur son art? Et puis pourquoi ces scènes torrides dans Carmen ? On vire dans le mauvais goût !
Heureusement que Fanny Ardant irradie à l'écran, elle fait renaitre sous nos yeux, Maria telle qu'elle était. La scène où elle sort de la voiture, magnifique dans son fourreau Chanel, et où tout le monde la reconnait est particulièrement saisissante.
Et si on comprend bien toute le tristesse de la vie de la cantatrice, du deuil de sa voix, à l'absence d'avenir, tout au long du film, on attend finalement qu'une seule chose, chose qu'Ardant ne peut évidemment pas faire : se mettre à chanter.
Quoi de plus ridicule que Fanny Ardant dans le role de la Callas ! Elle n'a pas le dixième de la classe qu'avait la diva et manque complètement de crédibilité dans ses interprétations. Ses mouvements de tête quand elle fait semblant de chanter montrent qu'elle ne connait rien à la technique vocale, c'est un problème quand on est une diva ! Ce film est une injure pour tous les musiciens, mélomanes et chanteurs lyriques.
Un excellent Zeffirelli où la réussite ne tient pas qu'aux liens de l'amitié, parce que le talent de la Callas emporte les adhésions, même au risque des états d'âme que suscitent les recours à la technique pour vivifier le mythe.
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