Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 novembre 2008
Quelle intensité dans ce drame, quelle émotion, même dans les scènes sans dialogue. Les 3 acteurs principaux jouent avec une vérité déconcertante la rupture père-enfants, la trahison, l'abandon, la douleur, l'impuissance... Tout cela est palpable et retranscrit avec beaucoup d'exactitude. Bouleversant.
Décevant, c'est une réflexion inachevé sur la place des parents durant l'enfance. Il y a quand même de l'idée, avec le difficile défi pour chacun d'équilibrer vie professionnel et personnel , surtout pour un écrivain qui a besoin d'isolement, avoir ses parents ni trop près (comme la sœur)ni trop loin (comme le fils). Ce film prend volontairement des accents personnels avec la présence de Depardieu père et fils, justement il aurait été bon de se centrer vraiment sur le vide qu'a laissé le père, plutôt que de nous expliquer que le père a été violent avec son fils. En effet, l'histoire est décevante, manque de cohérence (le dénouement, la tentative de suicide) et pas aidé par le très mauvais jeu des acteurs (en particulier Sylvie Testud).
Gérard et guillaume on voulu nous montrer dans ce film,à quel point ils ne s'entendent pas dans la vie,le fils lui poutant toujours à l'approche se son pére,on s'en vraiment une souffrance venant de sa part.Je vous le conseille,vous ne serez pas déçu.
A en juger par le scénario et par la réunion des Depardieu père et fils on aurait pu s'attendre au pire. Or, pas du tout. On ressort absolument bouleversé de cette confrontation poignante fort bien mise en scène et interprétée. Au point qu'on serait tenté de croire que de nombreux événements évoqués dans ce film se sont réellement produits dans la vie des Depardieu tant l'ensemble épate par sa crédibilité... Une excellente suprise...
Une ambiance un brin austère, une réalisation digne d'un téléfilm de France 3, une histoire inintéressante, des seconds rôles n'ayant aucune consistance, des flash-backs trop appuyés, en fait seules les scènes entre le père et le fils Depardieu valent vraiment le coup...
Belle confrontation entre Gérard et Guillaume Depardieu, une mauvaise communication entre le père et le fils et tout dérape. Interprétation solide et bons dialogues font de Aime ton père un film fort mais les personnages ne sont pas réellement attachant d'où un manque d'émotion. J'ai aimé cette histoire mais elle ne m'a pas ému. Il est agréable de voir Gérard Depardieu dans un rôle à sa mesure.
Hautement autobiographique (le père du réalisateur était écrivain), Jacob Berger nous plonge corps et âme dans un drame familiale et oedipien des plus sombres. L'atmosphère générale est terriblement lourde. Personne n'est bon, tout le monde en prend pour son grade, à commencer par cette ébauche de père, qui passe du statut de victime à celui de bourreau au fur et à mesure des révélations. Le fils qui malgré ses erreurs et les quelques circonstances atténuantes qu'il avance, ne nous fait pas tellement pitié. C'est un gamin comme les autres mais qui a mal tourné à cause de ce père, comme se plairait à nous l'expliquer les psys de comptoire. Enfin, la fille change de bord en même temps que son père. Elle l'idôlatrait est avait "sacrifié" sa vie pour l'oeuvre de son paternelle avant de s'apercevoir que celui-ci lui a menti. Le propos, digne d'une tragédie grecque pourra en rebuter certains ( trop de drame tue le drame ?! ). L'héritage télévisuel de Jacob Berger se resent, en particulier lors des flash-backs, et fonctionne assez mal dans un film de cinéma.
Un scénario intéressant, mais mal exploité. On suit le film avec plaisir tant le sujet et les acteurs sont de qualité, mais la psychologie de fin du film est très implicite et dénuée d'intérêt. On a donc l'impression que cette histoire ne mène nulle part, malgré une bonne présentation du problème familial.
Cela commence comme le plus médiocre des mélodrames sur le thème de la famille, de l'enfance et de l'indifférence, puis se prend à dériver vers une uvre personnelle, cruelle, subtile et bien interprétée mais toujours trop commune sur le plan de la réalisation. Inégal.