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Backpacker
77 abonnés
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2,5
Publiée le 30 avril 2007
Intention très louable de conter l'histoire du leader Steve Biko - merveilleusement interprété par le génial Denzel Washington - et le combat contre l'apartheid... Seulement voilà, on aurait aimé en savoir plus sur ce fameux Steve Biko... Surtout que ce film souffre de quelques longueurs et anecdotes inutiles... Fort heureusement, le résultat final est plutôt satisfaisant... Quant à l'ensemble, il se laisse regarder sans difficulté... à défaut de captiver le spectateur du début à la fin...
Excellent film, magistralement interprété par Denzel Washington et Kevin Kline! Une histoire vraie, cruelle et belle à la fois car Steve Biko est mort pour sa cause, mais il n'a pas pu de son vivant voir son rêve se réaliser : la liberté pour tous les citoyens sud-africains. A voir absolument!
Un film engagé, un peu académique mais efficace prenant qui dénonce le régime de l’apartheid (qui sera aboli 4 ans après le film) et la répression policière en Afrique du Sud contre les militants civiques et les journalistes, porté par le solide duo Kevin Kline/Denzel Washington.
3,4 - Le cinéma permet d adapter ces récits historiques où des hommes ont sacrifiés leur vie pour la justice et bannir l horreur de l apartheid comme ici. Même s il ne s’agit que du contexte puisque le récit dénonce les agissements de la police et notamment les emprisonnements sans jugement précédent des morts suspectés en prison.
On regrettera juste qu après 2h30 de film, la fin n apporte pas quelques éléments de plus ne serait ce que par écris dans le générique comme l impact de la publication du livre etc
Film assez méconnu, relatant l'histoire vraie de la rencontre entre Steeve Biko et Donald Woods, qui ont contribué à lutter contre le régime de l'appartheid. Le début et finalement la rencontre entre les 2 héros, a été peut être la période la plus ennuyeuse pour moi, où l'intrigue est lente et longue à se mette en place. En revanche, la deuxième partie, portée par un Kevin Kline excellent, est plus rythmée et passionnante. On suit avec grand intérêt la tentative d’extradition de l'Afrique du Sud. On ne perd pas une minute, et on se prend vraiment au jeu, devant la tension imposée par le régime de l'appartheid. Au final, un bon film évoquant une période noire de l'Afrique du Sud.
Remis dans son contexte de sortie, on ne peut que constater que Cry Freedom est un biopic courageux. Sorti en 1987, il dénonce le climat politique de l’Afrique du Sud ainsi que l'apartheid, qui sera aboli quatre ans plus tard. Pour cela, il revient sur le parcours de Steve Biko, un militant noir, et de Donald Woods, un journaliste blanc. Le pays est montré selon le point de vue de chacun des deux personnages principaux, ce qui permet de rendre compte de la fracture sociale alors en vigueur. Richard Attenborough propose évidemment un regard subjectif, mais qui n'est pas alourdit par des scènes larmoyantes ou qui en font trop. Et c'est dommage qu'il ne se soit pas tenu à cela jusqu'au bout : le flashback intercalé pendant la scène de fin nuit un peu au propos du film. Cela a beau être véritablement arrivé, le montrer de cette façon est un peu facile. La première partie du film s'arrête sur Biko et se déroule comme un biopic classique, sans surprise. En revanche, la deuxième partie est centrée sur Woods et laisse de côté la dénonciation de l'apartheid (sans pour autant le laisser complètement tomber) pour s'intéresser à d'autres thèmes, comme par exemple les limites d'un engagement politique ainsi que ses contraintes. Cela rend le propos plus universel et permet d'intéresser un plus grand public, d'autant plus que l'aspect romancé est travaillé et prend un côté thriller à la fin qui fonctionne car on s'attache au personnage. Pour parler plus généralement de l'histoire, voir deux hommes opposés se rencontrer, s'inspirer l'un de l'autre pour finalement vouloir changer les choses ensemble, et bien c'est beau, surtout quand c'est joué par Kevin Kline et Denzel Washington (déjà abonné aux rôles engagés au début de sa carrière).
Steve Biko fait indéniablement partie des figures emblématiques de la lutte anti-apartheid. Sir Richard Attenborough dresse un portrait poignant et révoltant des opposants au régime politique sud-africain de l'époque. Malheureusement, la deuxième partie de son film revient trop longuement sur la fuite du journaliste Donald Woods, dont les écrits ont inspirés «Cry Freedom», au détriment d'événements majeurs survenus durant cette même période. La cruauté de la police lors des massacres de Soweto entre autre, ne se résume qu'à de succinctes séquences relatant cette tragédie. C'est d'autant plus dommage que Denzel Washington et Kevin Kline sont tous deux impeccables dans leurs rôles respectifs.
Un excellent film, un chef-d'oeuvre d'émotion !! Kevin Kline et Denzel Washington sont comme toujours parfaits, quelques phrases sont vraiment très bien trouvées. Un film à voir !
Réalisé au moment d'une apartheid chancelante mais toujours en place, Cry Freedom est un film militant. Ici, peu de nuances de l'histoire. La société blanche est présentée comme le mal incarné, la noire comme l'opprimée. Ce qui, sur certains plans, était réellement le cas. Un film n'étant pas un documentaire, ce parti pris artistique est respectable. Mais il pouvait conduire à un manichéisme indigeste, tant l'exercice et périlleux. Ce n'est pas le cas. On voit bien, à travers certains personnages blancs progressistes, que le réalisateur tient tout de même à modérer son discours. Le peuple noir est en revanche clairement le martyr et Steve Biko son héros. Car le message du film est avant tout résumé dans son titre : c'est un cri de liberté. Liberté de parler, liberté de circuler où bon nous semble. Liberté d'être heureux. Et force est de constater que l'émotion passe en ce sens.
Bouzi Bouzouf aime « Cry Freedom » de Richard Attenborough. Si, dans « Jurassic Park », Attenborough jouait un scientifique un peu fêlé qui redonnait vie à des tyrannosaures et des vélociraptors assoiffés de sang, dans « Cry Freedom », en revanche, il met en scène des choses très sérieuses avec le combat de Steve Biko – interprété par le grand Denzel Washington –, ce Sud-Africain noir qui n'a cessé de s'opposer à l'apartheid des Afrikaners (tu connais la chanson « Asimbonanga » de Johnny Clegg, lecteur ? (Non, ce n'est pas un morceau dans lequel Johnny Clegg dit « assis » à un chien qui s'appelle Bonanga.) Ben à un moment, un choriste murmure « Steven Biko » pour rendre hommage à celui-ci ; oui, Bouzi bouzouf sait que Wikipédia livre ce détail dans l'article consacré à Biko mais il a l'ouïe tellement fine qu'il s'en était aperçu bien avant que ce site existe (Bouzi précise au passage que Wikipédia a beaucoup pompé sur son journal intime)). Au cours de sa lutte, Steve Biko va trouver un solide allier en la personne de Donald Woods, un journaliste blanc assez arrogant au départ mais qui va ouvrir les yeux sur la situation intenable de la communauté noire sud-africaine, et qui, dans la deuxième partie du film, tentera, malgré une mise en résidence surveillée, de se barrer hors d'Afrique du Sud avec sa bobonne et ses cinq mioches pour informer le monde entier du sort de Biko. Le film se termine sur une séquence poignante qui, sur le plan chronologique, aurait dû se trouver au début du long métrage, mais mise volontairement à la fin pour bien montrer la cruauté des partisans de l'apartheid, à savoir une reconstitution des émeutes de Soweto du 16 juin 1976 où les Afrikonars ont tiré sur des centaines d'adolescents (la sublime musique qui illustre la scène décuple l'émotion qu'elle dégage). Bouzi Bouzouf ne prône pas la repentance permanente quant au passé colonial des Occidentaux mais, là, franchement, cet épisode lamentable peut vraiment faire honte à tous les Blancs.
Cry Freedom a eu le grand mérite de dénoncer et de sattaquer franchement à lApartheid, et en aucun cas le thème du film nest à remettre en cause. Mais quand on connaît limportance du role de Steve Biko dans cette lutte, on se dit quil aurait largement pu faire lobjet du film à lui tout seul. Est-ce la volonté dinclure un acteur blanc qui a poussé Richard Attenborough à sacrifier si rapidement le personnage de Biko, et à consacrer la 2ème partie de son film au combat que reprend le soporifique Donald Woods, à sa femme casanière, et à ses 5 enfants tous aussi pourris les uns que les autres. Résultat sur 2h30 de film, la moitié, consternante de banalité, est à envoyer aux oubliettes.
Cry Freedom est une pure merveille, Denzel Waschington ainsi que mes autres acteurs sont énormes, ils contribuent à une réalisation efficace visant à dénoncer l'Apartheid, plus que jamais d'actualité en 1988(date de sortie du film; l'Apartheid n'a pris fin qu'en 1994). Toute l'injustice de cet ancien régime politique y est exposée à travers les procès, le contraste des logements blancs et noirs, les arrestations musclées mises en scènes par ce film. Le côté hypocrite du régime est également mis en avant par des mises en scène montrant l'annonce de versions officielles de décès par la police,ainsi que des bulletins d'informations complètement déformés. La fin est triste, mais aussi porteuse d'espoir. Un chef d'oeuvre. PS:On peut également apprécier les superbes paysages.