DVD : vu le 20210620, avis le 20210621
Pas mal, acceptable. Parle assez bien de l'acceptation de la différence aussi je l'ai évalué bien.
Bien joué, bien ficelé, mais manque de dynamisme. L'intrigue n'est pas assez fermement installée, la résolution sans réel intérêt. Un film policier dont l'intrigue policière est vite oubliée.
"Dieu compte les larmes des femmes", en temps qu'agnostique, ce que j'entends, c'est que les larmes des femmes comptent pour dieu, que les femmes comptent pour dieu. Je trouve cette citation de la cabale intéréssante.
30' : nous ne sommes ni pittoresques (désuets), ni exotiques (des curiosités), ni de gentils garçons (il y a des gentils et des moins gentils) : superbe déclaration de droit à l'indifférence, à la différence.
34' : la notion du choix. Celle qui semble avoir le plus de choix est celle qui semble vivre le plus mal sa vie, ses choix.
37' : La vie que je mène n'est pas excitante (l'air de pub laura ashley) ; tu es radieuse -> elle découvre, respecte ce qu'elle découvre, retour aux sources, aux valeurs de base. Peut-être aussi une vie avec moins de mensonge, moins de paraître où elle se sent mieux.
40' Le Rébbé distribue le pain au petit déjeuner pour ses enfants, mais donne un oeuf à Emilie car elle avait montré qu'elle en avait envie -> tolérance, ouverture, cela montre un souci de s'adapter à l'autre.
1h : nous avons tous les deux un rapport intime avec le mal et cela touche votre âme (cela a des conséquences sur votre ame, cela vous affecte)
1h17:est-ce vraiment ce que tu veux : l'un comme l'autre, leur rencintre leur permet de remettre en cause leurs choix, de faire le clair sur leurs espoirs
1h19 : quand il regarde le ciel, il peut le regarder d'en haut : superbe témoignage de respect. Dit en toute simplicité, comme une évidence, sans envie. Belle scène.
1h26 : peux ou ne veux pas ; où est la différence : on peut parfois se créer des obligations, des impossibilités
1h28'30 : derrière, au fond à gauche, il y a un tableau avec ce qui ressemble à une planche contact d'une scène de danse
1h29 : vivre avec un flic peut être dur pour l'entourage, elle craint de le faire vivre à d'autres.
1h30 : avec les hassidims, elle se sent douce, pas en colère -> rappelle ce que son partenaire lui a dit qu'elle était radieuse.
1h30 : tu ne peux pas ou tu ne veux pas - il n'y a pas de différence : la situation s'inverse.
1h31 : je t'en prie, je t'en supplie : même une grande âme peut avoir besoin d'aide, a ses faiblesses et a besoin que les autres le protègent de ses faiblesses.
Le film est à l'image de la scène de 1h43'30 : la bougie qui change de main : élégance et discrétion de la drague, sans jugement pour dire c'est naïf ou quoique ce soit. Sous couvert de film policier avec intrigue policière, le film parle de tolérance, de tradition qui ne seraient pas forcément incompatible avec modernité. Le flm véhicule de belles valeurs et le fait très bien.