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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 août 2014
excellent film de José Giovanni, avec un Lino Ventura très carré et une Marlène Jobert nunuche au possible, l'histoire est basique mais attachante, la recherche d'un témoin qui vit caché, introuvable mais que le tandem Ventura-Jobert finira pas débusqué, les décors sont ceux d'un Paris très années 70 avec des seconds rôles presque effacés ; le film démontre les limites de la police que ce soit à protéger les honnêtes gens ou à se protéger elle-même du contre-pouvoir exercé dans les hautes sphères, un univers très bien connu par le réalisateur -
Après avoir vu ses meilleurs romans adaptés ("Le Trou", "Classes tous risques" et "Un nommé La Rocca") l'ex-truand collabo José Giovanni en a eu marre de n'être qu'auteur-scénariste et s'est essayé à la réalisation avec bonheur sur "La loi du survivant" (1967) et "Le Rapace" (1968)... Il a réembauché ses acteurs Michel Constantin et Lino Ventura pour cette adaptation d'un roman, qui est pour une fois pas de lui, "Last Known Address" de Joseph Harrington... On y suit donc un officier de police courageux, aux états de service impeccable, lauréat de la légion d'honneur mais qui se retrouve muté disciplinairement pour avoir coffré le fils d'un grand avocat. Dès le début ça manque cruellement d'un minimum de vraisemblance ; il fallait mieux en faire un paria ou trouver une vraie casserole plutôt que cette "affaire". On sera gêné également par quelques autres fantaisies comme le contrôle en civil mais que les jeune gens savent de suite qu'il est policier ou l'inaction total alors qu'un râle pourtant parlant vient de s'entendre... Des détails stupides... Mais sinon l'enquête est elle intéressante au premier abord, avec un duo de flic détonnant, entre le flic expérimenté et viril et sa jeune collègue au joli minois (charmante Marlène Jobert, maman de Eva Green pour l'anecdote). Il est dommage que les tenants et aboutissants ne soient jamais exploités. Par contre on reconnait le pessimisme de José Giovanni dans la fin, bien différente du roman. Un bon point car plus cohérent avec l'homme comme avec le prologue du film. Finalement c'est un bon polar de base mais qui ne méritait sans doute pas un tel succès au box-office (2,5 millions d'entrées). Les meilleurs films de Giovanni ont toujours été réalisé par d'autres.
Je crois que je serais toujours aussi fan de ses vieux films. Je vais être honnête je l'ai regardé pour Lino Ventura dont je suis fan, sans grande conviction à la lecture du synopsis. Et pour cause il n'est pas représentatif du film (il explique les premières minutes seulement). On suit donc Marceau Leonetti, rétrograder après avoir arrêter un fils d'avocat réputé. Un ami va alors l'appeler pour l'aider dans une mission : dégôter les pervers dans les cinémas où il va faire équipe avec la belle Jeanne Dumas. Jusqu'au jour où on leur confie une enquête, celle de retrouver Roger Martin afin qu'il témoigne pour un procès... La réalisation est très intéressante, des plans imaginatifs qui pour autant ne dénote pas avec le film. Des gros plans, qui nous laisse imaginer les émotions des personnages. C'est un des points forts du film. Le scénario tient en haleine, je ne suis pourtant pas une grande fan du genre policier, mais on vit cette enquête avec les personnages, on se laisse entraîné par ce que l'on voit et on espère qu'ils vont trouver un jour le dit "Martin". Une petite déception sur la fin, pas tellement la tournure des événements puisqu'elle rejoint assez bien le réel mais plus la réaction de Marceau et Jeanne qui ne donne aucune suite si ce n'est une très belle citation. D'ailleurs l'histoire, présente une police aux réactions constaté au quotidien. Comme la scène où l'enfant vient pour le vole de ses pigeons et qu'il se fait rembarrer car il n'est qu'un enfant. Combien de personnes venant porter plainte ne trouve même pas une oreille attentive. Le casting est super. Lino Ventura reprend un rôle qu'on ne lui connaît que trop, nous prouve une fois de plus qu'il a du talent et restera toujours avec ce côté mystérieux que l'on a envie de percer. Marlène Jobert en plus d'être jolie, elle a du talent, un petit côté jeune fille fragile et naïve mais qui dégage une force incroyable. Si vous ne l'avez pas vu n'hésitez pas, il est vraiment très sympas, on passe un bon moment et on a le sentiment de participer à cette enquête folle à travers Paris.
Superbe film qui malgré son âge (sorti en 1970) n'a presque pas pris une ride. Une aventure qui réussit à nous tenir en haleine avec un scénario bien construit (il est vrai que le réalisateur, José Giovani, maîtrise bien son sujet), qui mêle la sensibilité à la violence. Dans ces années, les policiers avaient des méthodes pour le moins viriles, mais qui portaient leurs fruits... Même la musique donne corps à cette aventure où coexistent deux acteurs célèbres complétement différents : Ventura dans son rôle de brute épaisse à l'âme sensible, et de nombreuses années de comédiens au compteur, et la toute frêle et innocente Marlène Jobert, qui commence ici son second grand rôle d'une carrière bien remplie. Mais les extrêmes ne s'attirent-ils pas ? Comme à l'accoutumée avec Lino, il y a de la castagne, un coeur d'or mais ne pas s'attendre à de longues étreintes sensuelles avec une partenaire féminine, ni même un échange de baisers passionnés. ou furtifs. Mais c'est du grand "Ventura" dans un rôle écrit sur mesure pour lui. Enfin, ce film permet de revoir d'autres "gueules" du cinéma aujourd'hui disparues( comme le réalisateur), et perpétue leur souvenir comme Michel Constantin, Paul Crochet, Dominique Zardi... Pas surprenant qu'il ait dépassé les deux millions de spectateurs malgré des années difficiles pour le cinéma. Willycopresto
Soigné, délicat et réaliste, le polar de José Giovanni nous plonge dans la vie d'un flic passé de héros et quasi marginal. Ce flic, c'est l'excellent Lino Ventura, qui porte le film sur ses épaules.
Après avoir arrêté le fils de quelqu'un de haut placé, l'inspecteur Marceau Leonetti est muté dans un petit commissariat de quartier où il enquête sur des petits délits. Un jour, un de ses anciens collègues fait appel à lui pour résoudre une enquête difficile: retrouver un témoin clé dans une affaire de meurtre, un certain Roger Martin. Sa dernière adresse est le seul indice de la police... "Dernier domicile connu" réalisé par José Giovanni est un bon polar où règne une atmosphère lourde et mélancolique. L'enquête est très bien ficelée avec un suspens qui captive notre attention du début à la fin. Le duo Ventura/Jobert fonctionne très bien. Lui, en flic avec ses propres méthodes, à l'ancienne; meurtri par la perte de sa femme et de sa fille... Elle, jeune auxiliaire de police, inexpérimentée et pleines d'illusions... Michel Constantin et Paul Crauchet sont impeccables eux aussi. La bande originale signée François de Roubaix est superbe. "Dernier domicile connu" est un polar de très bonne qualité.
Solide et efficace , ce film de l' excellent Jose Giovanni a l' atmosphère très irrespirable bénéficie d' un duo Lino Ventura / Marlène Jobert parfait dans des rôles sans concession , désabusés et d' une B.O. sublime et presque révolutionnaire de François DeRoubaix .... Un excellent polar , réalisé par l' un des meilleurs artisans du genre et quel couple Ventura/Jobert !
J'essaie régulièrement de me visionner un polar Français des années 60,70 ou 80. Celui ci est de bonne facture dominé par un Lino Ventura incarnant superbement le flic pugnace et secondé par le charme tout particulier de Marlène Jobert bien dans son rôle. On était bon dans le polar dans les années 70 !!!
Très bon polar où tout est réussi : l'enquête (passionnante), la mise en scène (d'une grande originalité), l'atmosphère (souvent irrespirable), la musique (presque révolutionnaire) et l'interprétation (remarquable). Une oeuvre sur les ingratitudes du métier de flic que l'on revoit avec plaisir et émotion.
Un polar atypique, sans doute le meilleur réalisé par José Giovanni. Ici, pas de flics supermen, un vieux flic désabusé et sa jeune collègue sensible qui va le devenir. Pas des coups de feu ou des coups de poings, toutes les deux minutes, mais le récit, vu de l'intérieur d'une enquête paraissant au début vouée à l'échec.
C'est un des rares films, ou Michel Constantin est utilisé pour ce qu'il était; une gueule, un bon second rôle, pas un premier ce qu'il deviendra dans les années 70. Ici, il incarne très bien, un tueur, froid, sans âme. Il est tout à l'opposé des deux flics. Bien campés par Lino Ventura et Marlène Jobert.
Si vous aimez les polars qui ne se résument pas qu'à des scènes d'actions, vous aimerez ce Dernier domicile connu.
Un polar qui m'a bien plut. Durant les 3/4 du film pas de scènes d'actions ou de morceaux de bravoure mais une enquête prenante (recherche de témoin, enquête de voisinage, déduction des inspecteurs, ...) ensuite le récit prend une tournure plus pessimiste. La fin est d'ailleurs d'une noirceur absolue. Lino Ventura fidèle à lui-même et Marlène Jobert apporte sa fraîcheur. Je signale les musiques de François De Roubaix qui sont tout simplement fabuleuses.
Le scénario est nul, Marlène Jobert est nulle, les seconds rôles sont nuls, la gamine est nulle (ou mal doublée), Martin est nul, les situations sont nulles, la morale est nulle (la méchante police cynique prête à tout pour faire condamner un type sans considération pour les témoins). De plus, ce film est une insulte aux femmes qui, bien sûr ne comprennent rien et sont tout juste bonnes à porter des robes courtes et à mettre des talons pour marcher dans la boue. Pathétique.
LE FAUVE EST LACHE. Des scénes répétitives qui lassent et un mauvais coup de vieux. Et dire qu'on se moque de la mort de Marion Cotillard dans Batman.....
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3,5
Publiée le 17 octobre 2012
Excellent auteur de la "sèrie noire", Josès Giovanni signe ici son troisième long-mètrage en tant que rèalisateur, poursuivant la même rèflexion sur la souffrance et la mort amorcèe dès ses premiers romans! il parvient à retenir l'attention en choisissant pourtant les moments les plus creux de l'action! Dans le genre purement policier, Lino Ventura est le hèros de ce "Dernier domicile connu", un policier en disgrâce, rèduit à la tâche sordide d'arrêter dans les cinèmas les maniaques sexuels avec la collaboration d'une jeune inspectrice du nom de Marlène Jobert (les scènes dans le cinèma avec Jobert sont très drôles). Un film qui marque une ètape symbolique pour cette dernière! Elle est en effet la première à incarner à l'ècran une femme flic et ce, alors que ce mètier est encore quasiment l'apanage des hommes! La jeune première qu'est alors Marlène Jobert reprèsente donc à l'ècran une figure de la modernitè, de ce fèminisme en marche qui mènera de nombreux combats gagnants dans les annèes à venir! Un bon polar pour un beau duo...
Film très pessimiste, pour ne pas dire fataliste, sur le métier de policier. José Giovanni montre souvent ses limites de réalisateur en particulier dans la séquence du générique de début, la scène d'échange de coups de feu filmée de manière trop étriquée, et la direction de quelques seconds rôles laissent parfois à désirer. Mais le scénario, malgré un aspect parfois un peu répétitif, parvient à être finalement prenant en particulier sur la fin, d'un suspense tragique, et le duo formé par Lino Ventura et Marlène Jobert fonctionne étrangement bien. La belle musique de François de Roubaix, très envoutante, achève de rendre ce film intéressant.