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Roberto R.
14 abonnés
31 critiques
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2,0
Publiée le 10 septembre 2020
Lino Ventura en homme juste et courageux malmené par la hiérarchie, Marlène Jobert en potiche souriante et Michel Constantin en voyou violent: que du convenu, pour une mise en scène sans relief et un scénario qui s'étire. Seule la musique sauve de l'ennui....
Film d'ambiance avant tout, grâce à une musique envoûtante de François de Roubaix, et aux images d'un Paris désormais disparu, arpenté en tous sens par le couple Ventura-Jobert. Au-delà de l'enquête policière prenante, "Dernier Domicile Connu" est un témoignage sur le vif d'une société en pleine mutation (destruction d'immeubles vétustes, existence invivable dans les grands ensembles, petits commerces qui vivent leurs dernières années). Les seconds et même troisièmes rôles sont pour beaucoup dans le charme de ce film (mention spéciale à Paul Crauchet, hallucinant en paumé aux tendances pédophiles), on retrouvera avec plaisir Michel Constantin en tueur froid, Monique Mélinand en garce imparable, Marcel Pérès mourant avec la conscience professionnelle chevillée au corps. A noter que, dans la vraie vie, l'actrice qui joue la compagne du criminel est la mère de la petite fille qui joue Marie Martin. La fin est d'une noirceur totale, venant compenser un début un peu poussif (le film peut même être commencé à la 23è minute sans dommages).
j'ai eu plutôt du plaisir à regarder ce film honnêtement réalisé sans plus.Certes le scénario est assez convenu en montrant les flics et ceux qui sont dépositaires de l'autorité public comme incompétents froids ou soumis aux pressions à l'opposé de notre couple de héros mis à l'écart qui grâce à leur intelligence et humanité réalise ce qu'ils ont été incapables de faire ( jusqu'à aussi retrouver les pigeons d'un enfant qui n'intéressait personne) Il y a un peu un côté post soixante huitard ( le film est réalisé en 1970 ) tapant comme le feront beaucoup de films de cette époque sur ce qui symbolise l'ordre établi et les puissants . Il y a aussi des scènes un peu concons comme la promenade du témoin recherché avec sa fille habillée en chaperon rouge dans une allée baignée de lumière symbolisant leur état de bonheur avant que la société les rattrape ( bonjour la mise en scène !!!) ou Lino Ventura avançant lentement à découvert et courageusement vers le tueur qui oubliant de lui tirer dessus peut tranquillement le cribler de balles. . Ce que j'ai aimé par contre dans le film, c'est son côté plan plan et sans esbrouffe ou on prend son temps pour raconter une histoire
J'ai apprécié le couple Lino Ventura-Marlène Jobert ( et tout particulièrement son trottinement quand elle essaie de suivre lino ) dissemblable au départ puis se rapprochant l'un de l'autre dans leur quête commune ( je ne peux en dire plus pour ne pas spoiler). . J'ai bien aimé aussi l'environnement très daté années soixante-soixante dix dans lequel évoluent les deux héros quand ils arpentent les quartiers à la recherche du témoin .Cela peut paraitre vieillot à certains mais personnellement je trouve que cela donne un côté vintage sympa au film qui fait qu'il vieillit bien comme le bon vin. Voilà , tout cela est très subjectif et si le film est plutôt moyen dans sa réalisation j'ai quand même passé un bon moment.
Ce polar de José giovanni est sûrement son Meilleur film le duo lino ventura Marlène jobert fonctionne a Merveille lui en flic bourru et aigri par un passé Douloureux et elle en auxiliaire de police pleine De rêves L enquête qui les amène a rechercher ce témoin au plus vite monte crescendo j jusqu'au Dénouement qui nous laisse un goût de mal être n oublions pas la musique géniale de François De Roubaix
Ce film n'a pas vieilli et on peut encore le regarder avec plaisir. Le regarder et l'écouter, tellement la musique de François de Roubaix, angoissante et prenante fait partie de l'histoire.
Histoire banale, somme toute, celle d'un témoin gênant que des gangsters vont tout faire pour éliminer. Elle serait banale s'il n'y avait pas la méthode qui constitue la trame même de l'histoire. Ventura, tel un chien de chasse, ne lâche rien et on y croit. Marlène Jobert joue l'ingénue qui finira par comprendre la fatalité de son rôle ambivalent et on y croit... Son dépit résume bien le texte que l'on peut lire à la fin du film « ...car la vie est un bien perdu quand on n'a pas vécu comme on l'aurait voulu » et qui pourtant concerne bien plus le personnage joué par Lino Ventura
José Giovanni montre, démontre et dénonce avec en prime la découverte d'un Paris assez peu connu. Une sorte de road-movie à l'intérieur du périphérique et qui dépaysera tout de même les plus parisiens d'entre nous. Un grand film...
Un polar qui repose quasiment exclusivement sur la présence de Lino Ventura en vieux flic fatigué. L’écriture de son rôle est soignée et il lui rend bien honneur. En revanche je n’ai pas été convaincu par l’ensemble de la direction d’acteur. Marlène Jobert semble jouer vraiment faux et nombre de seconds rôles ont des attitudes vraiment pas naturelles. En dehors de cela l’enquête se laisse suivre et le film laisse une impression de mélancolie et de fatalité qui lui convient très bien.
Ce film a un préambule (très) laborieux ... Mais une fois passée cette étape, plutôt médiocre, une bonne surprise arrive : le scénario et la mise en scène prennent un rythme plus subtil. Une enquête, d'apparence banale, commence ; et on suit avec une certaine fascination la froide et méticuleuse détermination de Lino Ventura (très bien accentuée par le rôle ingénu de Marlène Jober). La fin est cynique : toute cette énergie pour cela. Malgré de nombreux défauts (il y a des scènes grotesques, d'autres artificielles ...), ce film n’est pas inintéressant.
Film daté, vieillot. Tout est vieillot: lumière écrasante et lèchée, musique répétitive et variétoche, intrigue prétexte, genre que Costa Gavras avait magnifié dans "Compartiment tueurs", mais là, Giovanni, en bon tâcheron, boucle un film inutile, qui tient un peu sur les acteurs, qui ont bien du mérite à dire ces dialogues convenus.
Un film plutôt désabusé sur le fonctionnement de la police ; son intérêt principal, outre un Lino ventura un peu à contre emploi et une Marlène Jobert pétillante et naïve, réside aujourd'hui dans cette ambiance parisienne du début des années 70. Sinon, la recherche minutieuse de ce témuon crucial dans une affaire de meurtre par un truand finit par paraître fastidieuse
Comme souvent Lino Ventura est excellent, a coté de cela Marlène Jobert a tendance a se noyer un peu dans ce duo. Le film manque aussi tout de meme, d'un petit peu de rythme. Sortie de cela, on ne passe pas un mauvais moment devant son écran.
Dernier domicile connu, la troisième réalisation de José Giovanni après une vie de romancier à succès, raconte la recherche ardue d'un duo de policiers formé par Lino Ventura et Marlène Jobert pour retrouver un témoin introuvable recherché par la pègre avec pour seul indice son dernier domicile. Un buddy-movie à la Française qui serait bien ennuyeuse mais il n'en est rien car Giovanni fait prendre le pas de l'attachement émotionnel de ses deux personnages sur l'enquête en elle-même dont seules la durée et les multiples rencontres assez nombreuses pour décourager ont une importance significative sur leur développement personnel. La formule est classique (Lino Ventura incarne un vieil enquêteur portant le poids des années qui contrebalance avec la nature enjouée mais fragile de Marlène Jobert) mais elle importe car ce qui est mis au premier plan est ce qui leur permet d'avancer dans cette enquête qui piétinait jusque-là, leur volonté sans faille de venir en aide à autrui consciencieusement et avec empathie. Ce qui fait d'eux de bons flics, à l'inverse ce qui les entoure, leurs collègues préoccupés soit par leur carrière, par le quota d'arrestations à remplir ou du minimum ordonné qui entache la réputation des forces de l'ordre aux yeux des citoyens interrogés. Porté par un duo très attachant, Dernier domicile connu est à voir pour ce qu'on pourrait appeler pour rigoler un buddy-movie à la Française.
Un vieil inspecteur se lance dans une enquête avec une jeune recrue. Un vrai film d'ambiance, qui retranscris l'époque. On se régale à voir la confrontation de l'immense Lino Ventura face à l'innocence feinte de Marlène Jobert. Beaucoup de tendresse et de finesse, une autre époque. Il y a un coté un peu daté, mais c'est ce qui fait le charme de ce film. A voir.