Votre avis sur 36 fillette ?

4 critiques spectateurs

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3,0
Publiée le 22 mars 2021
De réputation qui dit Catherine Breillat dit penchant pour les mots crus et le sexe et ce n'est pas pour me déplaire. Alors, l'histoire ici est une adolescente de 14 ans qui joue au chat et à la souris avec un quinquagénaire. Femme avant l'heure avec une assez grande part de masculinité, caractère explosif, volcanique, demandeuse mais malgré cela elle à peur de passer le cap de la défloration. Breillat tourne et cogne tout aussi fort que ce que la réalité est propre à l'être humain. Il suffit de voir l'impact d'une scène de dispute entre les parents et la jeune fille. Et ce qui saute aux yeux par la suite est la première prestation de la jeune actrice Delphine Zentout que l'on reverra très peu par la suite à l'écran voire plus du tout. Ça parait pas possible de ne pas avoir une carrière prometteuse après avoir vu son jeu.
1,5
Publiée le 22 avril 2016
Bon ben un métrage pas génial. Franchement c’est un film qui aurait sans doute pu être intéressant, mais qui s’avère finalement pas terrible.
Ok, on ne peut pas nier la qualité de l’interprétation de Delphine Zentout, qui reste sûrement l’attrait principal du film. De manière générale l’interprétation est correcte, quoique l’on puisse regretter la sous-utilisation de certains acteurs (Léaud par exemple), et la caricature assez gênante qui touche de façon générale les personnages de ce film. Etienne Chicot est acceptable, mais lui aussi est handicapé par un rôle faiblard, le genre de stéréotype propre au genre, et qu’il est assez agaçant de voir. Non en fait le film est centré sur Zentout, sur son personnage, et c’est dommage car le reste a été délaissé.
Le scénario est fade. C’est terrible mais avec son sujet le film paraît pourtant fade. C’est plat, c’est sûrement trop court pour développer un peu les situations, c’est linéaire, on s’attend à voir chaque scène (l’éternel dispute familiale par exemple). Ok le personnage principal a du relief (même s’il est versatile), mais ça ne suffit pas à suivre un film au sujet original, et parfois convaincant, mais qui reste pâlichon. Comme l’on dit certains critiques, c’est du Pialat, mais ce n’est sûrement pas le genre de cinéma convaincant pour appréhender justement ce genre de sujet, qui saisit la platitude des choses plutôt que d’en retirer la force et la cinégénie.
Pour le reste c’est teinté d’érotisme comme presque tout le cinéma de Breillat mais ça reste très soft, faut pas venir voir ce film pour l’érotisme, c’est certain. En fait le film est à l’image de son histoire : décors très sobres, voire minimalistes, photographie sans recherche particulière, mise en scène monastique. Il y a bien que la musique qui surprend, et pourtant, même là je n’ai pas compris certains choix, comme balancer pour cinq secondes chronos « Un Soir de pluie ». C’est tellement court que c’est totalement inutile.
Franchement je ne doute pas que ce film ait un sujet intéressant, de bons acteurs, et quelques moments plaisants, mais c’est très loin de convaincre. A quoi bon s’attaquer à ce genre de sujet, si c’est pour le faire avec toute la platitude du cinéma documentaire réaliste ? Pas d’émotion, pas de sentiment, pas de style, c’est un défilé d’images. 1.5
2,0
Publiée le 11 mai 2020
En replaçant « 36 fillette » dans l’œuvre de Catherine Breillat, le film semble quelque peu en retrait d’ « Une vraie jeune fille » même si beaucoup d’aspects technique se sont considérablement améliorés quant au visuel et au son (la post synchro aidait vraiment pas). Question casting si Delphine Zentout (dix-sept ans) est plus prés de l’âge du rôle (quatorze ans) que l’était Charlotte Alexandra, elle apparaît comme une parfaite ado tête à claques, la faute à des dialogues, stéréotypes des mots employés par les adolescents en plein âge bête. C’est ici que se trouvent les limites du réalisme selon Breillat. Le cinéma c’est d’abord raconter une histoire et surement pas une succession de tranche de vies au langage plus au moins fatiguant, plus ou moins grossier. Ainsi, la continuité du propos s’égare trop souvent, gommant certes un côté démonstratif, mais perdant en impact, malgré les efforts et la justesse du jeu d’Etienne Chicot (un des acteurs les plus sous estimés du cinéma français). Quant au semi viol, consenti, repoussé et regretté, il démontre, en dehors de toute qualité de mise en scène, un véritable problème existentiel de la réalisatrice vis à vis des hommes et de la sexualité. Remarquez, si Breillat était lesbienne, son cinéma serait sans objet, mais nettement plus défendable dans le trend actuel.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 22 novembre 2019
Une vraie réflexion sur la direction d'acteur. Delphine Zentout, 16 ans et inconnue du grand public surprend à chaque réplique désinvolte.
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