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    36 fillette
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    9 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2010
    Le problème avec les films de Catherine Breillat, ce n'est pas tant l'irréalisme de leurs situations que leur indigence scénaristique. La réalisatrice s'est depuis longtemps imposée comme une provocatrice pompeuse, ressassant immanquablement les mêmes personnages inconsistants, les mêmes décors et les mêmes séquences de drague - ces dernières amorçant inexorablement les mêmes coucheries, que la nana soit suicidaire, rondelette, cradingue, professionnelle... ou vierge. Avec 36 Fillette, Catherine Breillat opte pour le dépucelage d'une ado en quête de sa première expérience sexuelle ( of course ! ), subjuguée par un quadra cynique dont on se demande s'il ne mérite pas de recevoir une bonne raclée plutôt que de tirer son coup. Le verbe de la cinéaste est absolument fatiguant, irritant et parfaitement improbable, doublée d'une mise en scène d'une platitude manifeste. L'argument de 36 Fillette - grosso modo : ça fait toujours mal la première fois - n'a rien de très intéressant et le film se contente de brasser des lieux communs vieux comme le monde, sans jamais apporter un soupçon d'émotion ni même d'interrogation. Catherine Breillat est donc au cinéma français ce que Sheila est à la variété française : beaucoup de jolies promesses, du soleil, des parasols, des femmes en maillots de bain mais pratiquement aucun charme. Aussi ragoûtant qu'un beurre salé échoué sur la grève, d'une certaine façon...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2014
    36ème dessous....

    Aïe, aïe aïe, les amis, quelle bouze que ce film !!!

    Le thème n'est déjà pas très original pour ne pas dire éculé, mais bon on peut dire que c'est un archétype de la condition humaine. Mais le "traitement" qu'en a fait ici at.....

    Personnages antipathiques, veules, lâches ou bornés, ambiance et morne glauque, une caricature des "milieux populaires" comme l'aurait fantasmé, dans des années 70, "la province" qui n'aurait jamais mis les pieds en banlieue parisienne... (pure spéculation de ma part, mais serait-ce là le "profil sociologique de Catherine Breillat ? j'avoue l'ignorer mais cela expliquerait bien des choses...).

    Bref ça fait ce qu'est supposé faire le " banlieusard aliéné modèle 70-80" : l'été, ça va camper au bord de la mer, ça sait pas s'habiller, ça s'engueule à qui mieux mieux, et bien sûr, ça bat un peu ses enfants quand c'est énervé.
    Alors forcément, n'est ce pas, Lili, 14 ans, personnage principal du film, est insupportable, l'insulte au perpétuellement lèvre, prête à "dégoupiller" pour un rien .

    "Ah , ma bonne dame, comment voulez qu’ils élèvent correctement leur enfant dans tout le béton..."

    N'empêche qu'au bout de cinq minutes, ado "en révolte" ou pas, on se demande par quel miracle, Lili ne s'est pas encore pris une paire de baffes, voire un gros pain dans la gueule..... Pour "empathiser" avec le protagoniste du film, c'est un peu mal barré...

    Je ne raconterai pas la trame de l'histoire : elle est parfaitement anecdotique. On comprend vite que ce n'est pas le propos du film de mener à bien une quelconque intrigue mais plutôt d'offrir "une tranche de vie ordinaire"... soit...(soupir)....

    En théorie ce genre de film peut fonctionner si il parvient à une plonger dans son atmosphère, comme le font les bons documentaires... Mais pour y parvenir il faut que le jeu des acteurs nous fasse oublier qu'on regarde un film. Et là, très vite, ça "coince".

    La plupart des acteurs sont manifestement des non-professionnels ou des débutants, à commencer par Lili ( Delphine Zentout) l’héroïne de 14 ans. Fatalement certains dialogues sonnent "faux". Ce n'est pas pour rien que les enfants-acteurs vraiment talentueux sont qualifiés de "prodiges".
    Delphine Zentout n'en était manifestement pas un. Et j'imagine que Breillat n'avait à l'époque, pas assez de "bouteille" en tant que réalisatrice pour y pallier.

    Seul Étienne Chicot, vrai acteur, trouve le ton juste pour jouer le rôle de Maurice, "quadra" revenu de tout , mais malgré tout trop fatigué pour envoyer paître l'ado paumée qui jette son dévolu sur lui.

    Hélas, la justesse même de son jeu met fatalement en relief les insuffisances de celui de sa jeune partenaire.... décidément...

    LJean-Pierre Leaud fait une apparition , "scénaristiquement" incongrue dans le film. Mais comme son jeu d'acteur a toujours été le comble de l'artificialité, au point d'en devenir unique, il ne fait fait que renforcer l'impression d'artificialité de l'ensemble.
    Pire encore, son improbable personnage ne fait qu'ajouter une inutile digression à un film qui n'en avait guère besoin.
    Cela fait d'ailleurs tellement "pièce rapportée" qu'on ne peut s’empêcher de penser que le rôle été créé de toutes pièces pour à tout prix "caser" Léaud dans le film....

    Malgré cela on trouve quelques moments d'émotion juste dans ce film, assez pour deviner que Catherine Breillat avait des bien des choses à exprimer sur ce moment si particulier de la vie (pourquoi se "donner", à qui, pourquoi) avec le choix intéressant du refus de tout sentimentalisme, en restant "au ras du réel"..

    Mais vraiment, la réalisation est en tout point trop "amateur" pour que la "mayonnaise" prenne.

    En fin de compte on arrive tout simplement pas à "croire" un instant l'histoire de Maurice et de Lili.

    Aucune raison pour que Lili choisisse Maurice qui reste initialement froid et distant (et accessoirement pas un physique d'Adonis).
    Encore moins de chance pour que Maurice le "quadra -qui- fait-le-tour de-la question" puisse être le moins du monde attiré par une gamine exaspérante,à la fois acariâtre et capricieuse, et qui n'est pas non plus d'une beauté "ravageuse". Delphine Zentout n'est pas Marie Gillain dans "l'Appat", encore moins Valerie Kaprisky dans "l'année des Méduses".

    Dès lors on à l'impression qu'il y a "rencontre" parce que sinon il n'y aurait pas de film, et le film se termine au moment où il se termine parce que, un long métrage de cinéma ça fait en général 90 mn environ.

    Bref du début à la fin, ce film est marqué au sceau de l'arbitraire. Du coup les personnages (et leurs motivations profondes) restent largement opaques et d'abord celui de Lili.

    Dans l'absolu ce résultat n'est pas nécessairement synonyme d'échec. Certains films marquent durablement les esprit précisément parce qu'il nous laissent dans l'ambiguïté (un exemple récent est "Shutter Island" ).

    Ce qui marque l'échec de "36 fillette" en revanche c'est que, dès le film terminé, on ne perd pas un instant à s'interroger sur le persistant mystère du personnage deLili. .Après 90 minutes "en sa compagnie", et même si on comprend bien qu'elle n'est ni méchante, ni idiote, on en a un peu soupé de Lili et de sa "life".

    Peut être Catherine Breillat a t'elle pensé qu'elle rendrait son film plus marquant en restant "au ras du sol", sans rien faire pour rendre Lili "audible" et (un peu) attachante.

    Hélas, le résultat final aura été, en fin de compte, de rendre le spectateur assez indifférent au parcours de son héroïne.....
    NeoLain
    NeoLain

    4 997 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2021
    De réputation qui dit Catherine Breillat dit penchant pour les mots crus et le sexe et ce n'est pas pour me déplaire. Alors, l'histoire ici est une adolescente de 14 ans qui joue au chat et à la souris avec un quinquagénaire. Femme avant l'heure avec une assez grande part de masculinité, caractère explosif, volcanique, demandeuse mais malgré cela elle à peur de passer le cap de la défloration. Breillat tourne et cogne tout aussi fort que ce que la réalité est propre à l'être humain. Il suffit de voir l'impact d'une scène de dispute entre les parents et la jeune fille. Et ce qui saute aux yeux par la suite est la première prestation de la jeune actrice Delphine Zentout que l'on reverra très peu par la suite à l'écran voire plus du tout. Ça parait pas possible de ne pas avoir une carrière prometteuse après avoir vu son jeu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    c'est cru, réaliste comme c'est pas permis. Mais pourtant ce film a la grâce, il n'est jamais pesant. On a évoqué Pialat. Il n'y a pas cette grâce chez Pialat.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bon film.
    Léaud crève l'écran.
    Dommage que l'on s'ennuie de temps en temps.
    à voir!
    Comment comprendre la fin?
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 415 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Bon ben un métrage pas génial. Franchement c’est un film qui aurait sans doute pu être intéressant, mais qui s’avère finalement pas terrible.
    Ok, on ne peut pas nier la qualité de l’interprétation de Delphine Zentout, qui reste sûrement l’attrait principal du film. De manière générale l’interprétation est correcte, quoique l’on puisse regretter la sous-utilisation de certains acteurs (Léaud par exemple), et la caricature assez gênante qui touche de façon générale les personnages de ce film. Etienne Chicot est acceptable, mais lui aussi est handicapé par un rôle faiblard, le genre de stéréotype propre au genre, et qu’il est assez agaçant de voir. Non en fait le film est centré sur Zentout, sur son personnage, et c’est dommage car le reste a été délaissé.
    Le scénario est fade. C’est terrible mais avec son sujet le film paraît pourtant fade. C’est plat, c’est sûrement trop court pour développer un peu les situations, c’est linéaire, on s’attend à voir chaque scène (l’éternel dispute familiale par exemple). Ok le personnage principal a du relief (même s’il est versatile), mais ça ne suffit pas à suivre un film au sujet original, et parfois convaincant, mais qui reste pâlichon. Comme l’on dit certains critiques, c’est du Pialat, mais ce n’est sûrement pas le genre de cinéma convaincant pour appréhender justement ce genre de sujet, qui saisit la platitude des choses plutôt que d’en retirer la force et la cinégénie.
    Pour le reste c’est teinté d’érotisme comme presque tout le cinéma de Breillat mais ça reste très soft, faut pas venir voir ce film pour l’érotisme, c’est certain. En fait le film est à l’image de son histoire : décors très sobres, voire minimalistes, photographie sans recherche particulière, mise en scène monastique. Il y a bien que la musique qui surprend, et pourtant, même là je n’ai pas compris certains choix, comme balancer pour cinq secondes chronos « Un Soir de pluie ». C’est tellement court que c’est totalement inutile.
    Franchement je ne doute pas que ce film ait un sujet intéressant, de bons acteurs, et quelques moments plaisants, mais c’est très loin de convaincre. A quoi bon s’attaquer à ce genre de sujet, si c’est pour le faire avec toute la platitude du cinéma documentaire réaliste ? Pas d’émotion, pas de sentiment, pas de style, c’est un défilé d’images. 1.5
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2020
    En replaçant « 36 fillette » dans l’œuvre de Catherine Breillat, le film semble quelque peu en retrait d’ « Une vraie jeune fille » même si beaucoup d’aspects technique se sont considérablement améliorés quant au visuel et au son (la post synchro aidait vraiment pas). Question casting si Delphine Zentout (dix-sept ans) est plus prés de l’âge du rôle (quatorze ans) que l’était Charlotte Alexandra, elle apparaît comme une parfaite ado tête à claques, la faute à des dialogues, stéréotypes des mots employés par les adolescents en plein âge bête. C’est ici que se trouvent les limites du réalisme selon Breillat. Le cinéma c’est d’abord raconter une histoire et surement pas une succession de tranche de vies au langage plus au moins fatiguant, plus ou moins grossier. Ainsi, la continuité du propos s’égare trop souvent, gommant certes un côté démonstratif, mais perdant en impact, malgré les efforts et la justesse du jeu d’Etienne Chicot (un des acteurs les plus sous estimés du cinéma français). Quant au semi viol, consenti, repoussé et regretté, il démontre, en dehors de toute qualité de mise en scène, un véritable problème existentiel de la réalisatrice vis à vis des hommes et de la sexualité. Remarquez, si Breillat était lesbienne, son cinéma serait sans objet, mais nettement plus défendable dans le trend actuel.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 juin 2011
    Le film donne l’occasion de voir un des numéros les plus drôles de Jean-Pierre Léaud (et il l’est souvent ailleurs). Pour le reste il y a les valses-hésitations d’un quadra entre beauferie et désabusement et d’une petite ch… Et puis tout le monde jacte crassouille en réflexe. Malgré le final, on a bien du mal à voir autre chose que simplement et platement cela. « 36 fillette » donne l’impression d’un « Hôtel de la plage » version trash. C’est un peu plus drôle, pas beaucoup moins stéréotypé. Catherine Breillat est bien capable du bon et du mauvais. Là c’est mauvaise pioche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 novembre 2019
    Une vraie réflexion sur la direction d'acteur. Delphine Zentout, 16 ans et inconnue du grand public surprend à chaque réplique désinvolte.
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