Ce Spin-off de notre héroïne féline préférée n'a rien à voir avec l'oeuvre originale.
Commençons par évoquer catwoman. Voleuse féline agile et sensuel, catwoman joue dans l'univers de batman le rôle de la femme fatale, aka Sélina Kyle puis Holly Robinson. Sexy et glamour elle joue de son charme pour commettre ses vols. Pourtant, elle n'est pas considérée comme une méchante, ni d'ailleurs comme une gentille car Catwoman est une personne avec ses propre règles et sa morale bien à elle.
Ici, Catwoman reste toujours cette voleuse libre de ses choix même si le personnage n'a plus que cet unique point commun avec le personnage de comics, car la catwoman de Pitof n'en est en fait pas une. Son costume, hideux à souhait, montre encore plus de chaire pour accentuer le côté sexy, voire sexuel. Car là où Michelle Pfierr arrivait à rendre son personnage sensuel sans pour autant se dénuder, c'est tout l'inverse qui se passe ici. Halle Berry enfile donc un haut en cuir noir très court et un pantalon griffé lui donnant ainsi l'image d'une prostituée vulgaire aux mimiques d'actrices porno amateurs. Elle est d'ailleurs aussi affublé d'un masque de chat grotesque " hértité de l'antiquité " et de gants avec des griffes en strass, ce qui accentue le côté grotesque et invraisemblable du personnage.
Selina kyle, renommée Patience phillips pour ne pas faire de rapprochement, devient la pauvre employée d'une vilaine usine de cosmétiques avec un méchant patron. Entre Calimero et Ugly betty, Halle Berry campe donc un personnage totalement caricatural accompagné de collègues qui le sont tout autant, à l'image de la meilleur amie un peu enrobée mais féminine et du collègue homosexuel aux mimiques très exagérés. Bien entendu, comme toute paumée de comédie sentimentale du dimanche après-midi, Patience s'habille mal, n'a aucune confiance en elle mais tombe amoureux d'un gentil policier beau-gosse. C'est ainsi que nait une histoire d'amour bidon et gnan gnan entre le gentil policier et la fille qui est en fait une méchante voleuse. Le problème, c'est que la renaissance de patience ne la changera qu'a peine, forçant Halle Berry à jouer au chat dans la rue, la pauvre.
Car en plus d'avoir détruit le personnage de base, Pitof lui à aussi inventé tout un mythe effarant sur les légendes de femmes chats dans l'histoire depuis l'antiquité, mais voyons ... Sans compter la vielle dame et son chat magique qui apprennent à patience qu'elle est devenue un chat libre de ses mouvements grâce au chat magique qui l'a testé sur un rebord de fenêtre au dessus du vide. Tous les clichés sur les chats y passent, Patience retombant sur ses pattes, ayant une super vision, mangeant des boites pour chat ...
Côté réalisation, c'est le carnage. Entre les scènes en accéléré, les panorama en plongés hideux, la ville sur-éclairé et les combats. Ceux-ci, nanardesque au possible, montre que catwoman à l'agilité d'un chat dopé comme lence amstrong défiant la gravité ou que ces ennemis sont sous LSD en permanence. D'ailleurs, le combat final ne choque plus le spectateur déjà très comateux, puisque catwoman combat la méchante femme du méchant patron qui est devenue accro aux cosmétiques qui lui ont durci la peau.
Par contre, Halle Berry est très à l'aise dans ce rôle est s'en tire même très bien, m’empêchant ainsi de mettre la note sanction.
Cet OVNI oscillant sans cesse entre serie B et nanar, est une bien piètre réalisation trop ambitieuse pour un scénario fade et prévisible.