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Le Guerrier
76 abonnés
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2,5
Publiée le 27 octobre 2020
"Destins violés" est un des ces thrillers des années 90-2000 comme je les aime, bien rythmé et avec son lot de rebondissements (parfois improbables) comme je les aime, avec une fin inattendue...L'idée d'un tueur surdoué qui "vole" la vie de ses victimes en prenant leur place est excellente. Ce qui m'a empêché de profiter pleinement de ce film est toutefois le choix des deux acteurs principaux; j'ai en effet trouvé que l'alchimie entre les deux ne passait pas très bien; or c'est l'axe central du film. Angelina Jolie campe un personnage trop sérieux, trop fort et sûr de lui; Ethan Hawke quant à lui incarne un personnage pour lequel j'ai eu beaucoup de mal à éprouver de la sympathie...Dommage car le scénario est très bon; ce sont les deux acteurs qui laissent à désirer (même si ce n'est pas non plus une catastrophe, franchement quel dommage...)
Sur le thème récurrent au cinéma du tueur en série, un polar qui s'avère un très pâle pastiche à la fois de "Seven" de David Fincher pour sa photographie qui se vaut réaliste, granuleuse, presque crasseuse mais qui donne un résultat totalement vide et commune et de "Manhunter" de Michael Mann pour le portrait de son profiler prétendument en connexion avec le meurtrier car possédant lui-même une psychologie proche, prédatrice pour au final livrer un personnage aussi risible qu'exaspérant de surcroît interprété par une Angelina Jolie exécrable comme d'habitude, bien peu concernée par son personnage avec lequel elle ne semble pas du tout correspondre. Un casting international de Tchéky Karyo à Ethan Hawke qui pourrait avoir une certaine prestance s'il n'est pas aussi mauvais, caricatural à l'image d'Olivier Martinez, incroyable de nullité. Un scénario d'une stupidité affligeante, extrêmement mal écrit avec des rebondissements qui confinent au ridicule le plus absurde, prévisibles à souhait et toujours mal amenés. Un ensemble à des années-lumière des références dans le genre et qui pourrait presque faire "Bone collector", déjà loin d'être remarquable, comme un grand film. Une daube incommensurable.
Les mécaniques du récit sont trop bien huilées pour réussir à surprendre. "Taking lives" est un polar trop sage qui ne vient jamais bousculer la routine du genre. Vite vu, vite oublié malgré son impressionnant casting.
Dans le genre du thriller, Angelina Jolie peut difficilement rivaliser avec son ex-mari Brad Pitt dans Seven, et ce n'est effectivement pas le cas avec Taking Lives. Le jeu d'acteur est très intéressant, tout comme la partie "enquête" de l'intrigue qui entraîne une bonne tension psychologique et maintien le spectateur dans une phase de réflexion. Malheureusement, le film tombe rapidement dans les clichés du thriller ce qui rend l'intrigue assez prévisible. De plus, toute la première partie du scénario est gâché par une fin bâclée.
Un scénario plutôt anxiogène avec des rebondissements, des acteurs plutôt crédibles et une Angélina Jolie au mieux de sa forme dans un rôle qui lui va comme un gant. Au fur et à mesure que l’enquête avance, notre intérêt s’accroit et le final est génial !
L'intro est glaçante. Je me suis dit qu'on allait être devant un nouveau clone de Seven et c'est vrai qu'il y en a eu de très bons : Copycat de Jon Amiel, Le Collectionneur avec Morgan Freeman, Bone Collector de Phillip Noyce avec Angelina Jolie déjà. Quand elle joue une flic sérieuse, je la trouve excellente. Ce serait dur de ne résumer sa carrière qu'à sa plastique et à son incarnation de Lara Croft. Comme ça se passe à Montréal, on a droit à plusieurs acteurs français lui donnant la réplique : Tchéky Karyo, Olivier Martinez et Jean-Hughes Anglade. Bizarre. La conclusion, bien que cousue de fil blanc, est efficace. Mais au milieu, soit une heure, ben, c'est le calme plat si ce n'est la relation étrange se nouant entre l'agent du FBI et la victime. J'aurais été D.J. Caruso, j'aurais un peu plus appuyé la solitude du personnage joué par Jolie évoluant dans un univers essentiellement masculin.
La police de Montréal traque sans succès un tueur en séries. Elle fait appel à un agent spécial du FBI, Illeana Scott (Angelina Jolie), qui retrouve la trace de la mère de l’assassin (Gena Rowlands) et en établit le profil : depuis près de vingt ans, il tue ses victimes pour en subtiliser l’identité. Pour l’aider dans son enquête, Scott peut s’appuyer sur le témoin d’un crime (Ethan Hawke).
Quand elle tourne "Taking Lives" en 2004, l’actrice Angelina Jolie n’a pas trente ans mais est déjà sommet de sa gloire. Son second rôle dans Une vie volée en 1999 lui avait valu un Golden Globe et un Oscar. Le triomphe de "Lara Croft" en 2001 et de sa suite en 2003 a fait d’elle une star planétaire. Ce succès est-il usurpé ? Angelina Jolie n’est peut-être pas une immense actrice – même si, comme Marilyn, elle suit à la lettre les préceptes de l’Actor’s Studio – mais elle est tellement agréable à regarder qu’on lui excuse ses fautes de carre.
Réalisé par D.J. Caruso, dont le premier film, "Salton Sea", venait d’être remarqué, Taking Lives s’inscrit dans la filiation de "Seven". Les tueurs en série étaient à l’époque à la mode. Angelina Jolie elle-même avait d’ailleurs joué quelques années plus tôt dans un film en tous points semblables, "Bone Collector".
"Taking Lives" se déroule au Canada, soi-disant à Montréal, même si on voit en arrière-plan la silhouette du Château Frontenac de Québec. La raison en est sans doute que les tournages y sont moins chers que sur le sol américain. Du coup, y sont rassemblés quelques acteurs français. Il est assez cocasse de voir Tchéky Karyo, Jean-Hugues Anglade et Olivier Martinez discuter ensemble dans un mauvais anglais. On reconnaît aussi, dans des rôles minuscules Paul Dano (qu’allait révéler deux ans plus tard "Little Miss Sunshine") et Marie-Josée Croze (qui avait pourtant déjà obtenu l’année précédente le prix d’interprétation féminine à Cannes pour "Les Invasions barbares").
"Taking Lives" ne révolutionne pas le cinéma, mais se regarde sans déplaisir en dépit d’un épilogue passablement grotesque.
Ce film, réalisé par D. J. Caruso et sorti en 2004, n'est franchement pas mal même s'il possède beaucoup de défauts. C'est l'histoire ici d'une profileuse qui est sur la piste d'un tueur en série prenant l'identité de ses victimes. Voilà, ce n'est pas très original mais c'est suffisant, enfin pour moi en tout cas, pour constituer un bon scénario, je dois d'ailleurs préciser que j'apprécie beaucoup les thrillers de ce genre. Enfin bref, même si le synopsis ne nous annonce pas quelque chose de très original, je ne m'attendais pas à ce que le film soit aussi prévisible pour autant ! J'ai en effet été assez surpris de voir que le film ne poussait pas le vice très loin, comme dans la plupart des thrillers de ce genre. De plus, étant donné que la majorité des films du genre ont vu le jour dans les années 90, on en connait donc aujourd'hui tous les codes, rien de ce que nous propose ce film n'est donc réellement surprenant. Mais bon, j'ai envie de dire que ce n'est ici pas vraiment très grave, enfin même si ça enlève pas mal de choses au film, car c'est surtout pour son ambiance et, encore une fois, mon attrait pour le thriller que je me suis lancé dans le film. Ainsi, tout en ayant conscience que le film ne nous offre finalement pas grand-chose d'intéressant, j'ai tout de même apprécié et j'ai passé un bon moment. Si on rentre dans le film, on ne s'ennuie pas non plus car il arrive à rester "captivant" malgré son côté prévisible. J'ai eu néanmoins un peu de mal avec la fin que je trouve réellement poussée, on sent que, étant donné que l'intrigue principale est très mince, les scénaristes ont voulus rattraper le coup avec une fin qui pousse un peu le bouchon trop loin et n'est ainsi que très peu réaliste, dommage. Du côté des acteurs, nous avons principalement Angelina Jolie, Ethan Hawke et Tchéky Karyo qui jouent assez bien. "Taking lives, destins violés" est donc loin d'être transcendant mais nous fait passer un bon moment si nous sommes amateur du genre.
Illeana Scott, profiler du FBI, sonde les esprits meurtriers. Sa méthode, basée sur l'instinct, lui permet de retrouver et de capturer les criminels recherchés les plus dangereux. A Montréal, une équipe de détectives fait appel à ses services pour tenter de pénètrer l'esprit aiguisé d'un serial killer. Après de longues et méticuleuses observations, elle émet une théorie : ce tueur-caméléon serait un "violeur de vies", usurpant les destins et l'identité de ses victimes. Mais l'agent Scott se retrouve mise à l'écart par la police locale qui voit d'un mauvais oeil ses méthodes de travail peu orthodoxes et ses dons hors du commun. Et lorsqu'elle s'engage dans une relation amoureuse complexe, la spécialiste commence à douter de ses capacités. Seule dans une ville hostile où elle ne peut faire confiance à personne, Illeana Scott se voit embarquée dans un voyage terrifiant.
Un polar qui surfe sur la vague du "Le silence des agneaux" mais D.J. Caruso n'a pas le talent et n'est pas Jonathan Demme !! Sortie en 2005 en salles auquel les séries policières seront plus en vogues par la suite , "Taking Lives: Destins violés" commençait bien avec une femme qui fait le métier de profiler enquètant avec une équipe très Frenchies (Olivier Martinez, Jean-Hugues Anglade et Tchéky Karyo au casting) à la poursuite d'un tueur en série, on a différents suspects (Ethan Hawke, Kiefer Sutherland ou d'autres) mais la seconde partie bascule dans le ridicule faisant pour ma part dans le n'importe quoi. C'est dommage, il y avait l'atmosphère du genre policier, une mise en scène soignée et Angelina Jolie dans la peau de l'héroine très belle et très impliquée mais le scénario et le dénouement final sont grotesques. A éviter.
Le meilleur c'est la première scène avec deux jeunes acteurs inconnus. Puis vient l'intrigue "serial killer", avec le super casting et Angelina Jolie qui spoiler: découvre un peu tro p vite le pot aux roses, on ne sait trop comment. Car le sujet n'est pas une enquête policière mais la manipulation et l'attirance sexuelle. Le scénario est donc sans surprise, sauf le début et la fin qui joue justement sur les poncifs.les dialogues sont réduits au strict utilitaire, façon série française. Côté acteurs, le taf est fait. Les plus:Gena Rowland, la seule qui donne un peu d'épaisseur à son personnage. Les moins: Kieffer Sutherland, spoiler: qui est autant un leurre dans l'intrigue que pour le spectate ur (il joue 4mn30) et Ethan Hawk qui manque de charisme pour rendre crédible la subjugation d'Angelina. Au total un film très moyen mais qui se laisse regarder une scène après l'autre, par curiosité de la suite.
Ce film a été une bonne surprise. Ce n’est évidement pas le thriller du siècle mais il tient le spectateur en haleine et fait le boulot. Film sous noté à mon sens par la critique générale. Un thriller qui tient la route a voir.
Ce film avait le potentiel pour être excellent notamment grâce à un casting 5 étoiles. Angelina Jolie, Ethan Hawke et Kiefer Sutherland dans un même film ca promet quelque chose de grandiose. Malheureusement on devra se contenter d'un film juste pas mal, la faute à un twist honteux qui survient à la fin du film, une scène finale capillotractée, un Kiefer Sutherland qui apparaît moins de 5min et un côté trop prévisible dès les premiers instants du film. Toutefois Taking Lives se laisse tout à fait regarder. La performance d'Angelina Jolie est excellente comme à son habitude, le reste du casting est bon mais sous exploité. C'est pas trop mal mais ça reste une anecdote dans la carrière d'Angelina Jolie.
Vu le 12/10/2018 Dans l'ensemble, j'ai bien apprécié ce film sous forme de thriller qui me fait penser à celui avec Morgan Freeman Le Collectionneur. L'ambiance est un peu identique, assez sombre même si on regrettera juste que le tueur, on le devine finalement assez vite Angelina Jolie (Illeana Scott) est convaincante dans son rôle, de même que Ethan Hawke dans le sien (Costa) avec une pléiade de seconds rôles prestigieux (Olivier Martinez, Jean-Hugues Anglade, Tcheky Karyo, Kiefer Sutherland, Gena Rowlands) et on se laisse prendre au jeu La fin est d'ailleurs excellente car o, passe en quelques secondes de l'horreur et de l'effroispoiler: (quand Costa poignarde le ventre de Scott enceinte) au soulagement spoiler: (quand cette dernière enlève son leurre)
A noter également la belle scène d'amour entre les deux premiers rôles, c’est pas désagréable du tout, je me serai bien transformé en Ethan Hawke pour le coup... ;-)
Excellent polar que ce second film de DJ Caruso, à la fois noir et mystérieux, bourré de rebondissements intéressants (malgré un twist final relativement prévisible) et surtout brillamment servi par un casting 4 étoiles : Angelina Jolie est superbe et plutôt crédible, Ethan Hawke est comme toujours très bon et les quelques apparitions de Kiefer Sutherland insuffle une réelle puissance au tout. Des petits frenchies viennent compléter ce casting improbable et parfait (Olivier Martinez, Jean Hughes Anglade et Tcheky Karyo). Le scénario, quant à lui, est très bon, la manière dont Angelina s’imprègne de la vie du tueur, cherche à comprendre ses actes et son histoire, est intéressante et change de ce qu’on a l’habitude de voir. En résumé, sans totalement révolutionner le genre, Caruso livre un film honnête et cohérent, sublimé par un excellent casting.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)