Histoire intéressante mais qui traîne rapidement en longueur quant aux fusillades elles ne sont pas particulièrement spectaculaires. Pas mauvais mais Bangkok Dangerous est malgré tout dévevant et peu emballant à regarder.
Pour leur premier film, les Frères Pang décident de bien porter leur nom et de nous balancer une balle dans la tête. Influencés par les films d'action hong kongais et plus particulièrement ceux du John Woo de la grande époque, les deux frangins mettent en scène un polar 100% thaïlandais où nous suivons un tueur à gages sourd et muet qui va peu à peu voir sa vie chamboulée quand il va rencontrer une jolie et innocente pharmacienne. Scénario typique du film noir mêlant action, rédemption et romance impossible, Bangkok Dangerous nous prend aux tripes dès les premières minutes et ne va plus nous lâcher durant ses 100 prochaines... Le scénario peut s'avérer anémique, comblé par de nombreux plans clippesques que certains jugeront inutiles. Toutefois, les Frères Pang ont plus d'un tour dans leur sac et parviennent à insuffler à leur premier film une réelle identité qui fera la force de leur long-métrage : des plans nombreux et saccadés, des couleurs omniprésentes, un climax vivant où ne réside que la mort, peu de dialogues mais des personnages envolés et attachants. En premier lieu, Kong, le héros, le tueur implacable au regard innocent, la victime de la société qui n'excelle que dans le meurtre soigneusement exécuté. Ensuite il y a Fon, la jolie pharmacienne qui se prend d'affection pour Kong. Puis il y a les autres, ceux qui étoffent la toile : Joe le frère d'armes de Kong à la main bousillée, sa copine Aom qui traîne dans les mauvais endroits et un gang sans nom qui va s'attirer de lourds ennuis. Le canevas est posé et tout se déroule à une vitesse folle, de la romance naissante entre Kong et Fon à la trame de fond servant à faire exploser toute ce moment de calme. Car Bangkok Dangerous évolue dans un monde sans pitié, un monde inéluctablement violent dont on ne peut en réchapper. Et si la mise en scène peut s'avérer parfois maladroite (plans obliques et/ou fortement épileptiques), l'atmosphère qui se dégage du film n'a rien à envier aux œuvres de John Woo ou de Ringo Lam tant l'impact demeure similaire... Bref, imparfait mais sincèrement addictif, Bangkok Dangerous marque les premiers pas du polar thaï dans la cour des grands.
Excellent film, excellent thriller, on ne peut que prendre parti pour le tueur à gage sourd et muet et la fin est une fin exceptionnelle. Attention, le remake est prévu par les mêmes réalisateur et l'excellent nicolas cage, et on va voir ce que ça va donner avec plus de moyens... Esperont que le remake soit aussi interessant.
Les Frères Pang réalisent un coup de maître, et contribuent à mieux faire connaître l'excellent cinéma thaï, qui ne souffre aucunement de la comparaison avec Hollywood, bien au contraire !
L'histoire d'un tueur à gages est vue et revue seulement ici, il a un handicap puisqu'il est sourd et muet, une particularité qui pouvait apporter quelque chose de nouveau au film malheureusement ce n'est pas le cas. C'était le premier film co-réalisé par les frères Pang, un film qui souffre d’innombrables longueurs, c'est très lent voir ennuyeux, ils tentent pendant tout le film de créer une ambiance, mais ça ne fonctionne pas en plus ils utilisent quelques effets visuels vraiment pas beau qui ne donnent aucun style puis pour couronner le tout, il y a cette romance qui a défaut d'apporter quelque chose ne fait que rallonger un peu plus cette intrigue déjà bien poussive.
Rien d'originale dans l'histoire de ce film, il se laisse quand même regarder agréablement. Disons qu'il est au dessus des films d'actions que l'Asie nous pond en série mais en dessous des pépites de maître Woo par exemple. La réalisation nous offre, soit quelques bons plans originales, ou au contraire, des plans à faire de l'esbrouffe visuel. J'ai trouvé l'acteur principale très bon. La fin est assez sympa. A voir.
Le film "Bangkok Dangerous" montre bien le désarroi d'un jeune tueur sourd et muet à cause de son enfance solitaire et de son environnement violent et sinistre. Enfant, il est violemment rejeté par les enfants à cause de sa surdité vecu comme une debilité par eux. Il n'avait pas d'autres amis sourds. Il ne pratique alors pas de langue des signes. Il restait pendant longtemps dans un camp de tirs avec sa mère, femme de mé ne voyait que des coups de feu. Adolescent, il y fait connaissance à deux jeunes paumés entendants. Cet environnement est devenu banal pour ce jeune tueur sourd et muet. Etant moi meme sourd, je suis frappé par cet environnement lugubre. Et puis, soudain arrive la jeune fille souriante et ouverte. Le jeune tueur tombe amoureux d'elle et ne sais plus où aller: Faut il cacher sa vie sinistre? Comment lui dire? Va-t-elle découvrir? L'acceptera-t-elle? Le film est un peu long mais fin et subtil au niveau des relations humaines depuis l'enfance du tueur sourd et muet. Au niveau esthétique, c'est un film étonnant. Les decors et les lumieres sont magnifiques! Dans ce film, il y a de differentes bandes de films: scenes vieillies, scenes floues , scenes nettes, scenes très sombres, scenes en ralenti, scenes abimées...
Intense et violent, un bel aperçu du talent des frères Pang. Quelques longueurs viennent malheureusement gâcher le tableau. Un bon thriller, meilleur que son remake américain.
"Bangkok Dangerous" va bien au delà d'une vaine réitération d'un genre extrêmement codifié (le polar hongkongais), et se révèle être l'occasion pour les frères Pang de se l'accaparer, le faisant muer en un terrain d'expérimentations formels surprenantes.
Ce basculement se produit grâce à deux éléments : le handicap de son personnage principal - sourd et muet - qui résulte en un rapport constant au sensoriel, ainsi que la détermination des cinéastes à faire surgir le drame du côté de la romance, plutôt que dans une escalade de violence nauséeuse.
Cependant ils n'arrivent à exploiter aucun de ces deux axes de façon pleinement satisfaite. Les frères oscillent entre un jeu ludique sur les sens, dans des expérimentations visuelles et auditives kaléidoscopiques, plaçant la communication comme problématique centrale de leur œuvre, et un premier degré qui frôle le grotesque, et dont le final est une illustration parfaite.
Si on peut reprocher au film d'être profondément tape à l'œil, ses tentatives sont généreuses et démontrent d'une vraie volonté de créer les ressentis par le visuel (le passage au cinéma, devant un film de Chaplin, n'est en rien anodin) et si l'intention fonctionne par instants, le long-métrage cède trop facilement à l'épate bas du front.
"Bangkok Dangerous" prend des risque et abouti à un résultat captivant dans son renouvellement et l'assurance formelle des ses auteurs, mais qui échoue par un manque de maitrise flagrant et qui ne résiste pas bien longtemps au chant des sirènes du formalisme spectaculaire et vain.
Sur une histoire assez sympa mais des plus classique Bangkok Dangerous est une déception du a son manque de rythme et ses longueurs incessante du début a la fin . Le film essaye d'instaurer une certaines ambiance mais c'est raté ça semble plat et fade , les fusillades sont souvent mal filmés laissant place a des effets visuel laid qui gâche les scènes . L'histoire d'amour qui vient s'installer et a la fois inutile et ennuyeuse , elle n'a pas grand intérêt , dommage ce film avait du potentiel et ne l'exploite pas une seconde pour laisser place a des effets visuel atroce par moment , une bande son qui colle très mal et un scénario mou et ennuyeux mais surtout des plus classique .