Derniers Avis : Chasseurs de dragons - Page 2

Les français savent très bien faire les films d'animation. Mais là, désolé mais c'est assez moche, très peu de textures, on est plutôt dans un jeu vidéo pas très haut de gamme. Tout est extrêmement plat visuellement, les arrières plan ne ressortent pas du tout. Plat également dans l'intérêt de l'histoire et les dialogues. Il n'y a aucun rythme dans les dialogues, remplis de blancs et aux voix trop basses pour certains. On a beaucoup de mal à s'accrocher.

Bon, je ne vais pas vous le cacher, Chasseurs de dragon m’a davantage déçu que plu. C’est dommage, car je voulais bien lui donner sa chance, mais là, c’est quand même trop juste.
L’univers est sympa c’est vrai, avec un graphisme soigné, des idées intéressantes, et cela avec des moyens limités, et puis il y a aussi une bande son agréable, avec quelques très beaux passages. Malheureusement, ceux-ci sont rares, trop rares en fait, pour vraiment donner tout son sel à ce film d’animation qui, pour le reste, semble avoir oublié des pièces en route.
Le scénario est en effet tout à fait faiblard. L’histoire est d’une totale linéarité, et entre le début du film et la fin on a l’impression d’avoir juste du remplissage, avec toujours ce côté un peu gênant dans le cinéma d’animation qui consiste plus en une démonstration technique qu’autre chose. Le souci c’est que le film a une trame pour tenir 10 minutes grand max, et donc pour atteindre péniblement 1 heure 20 il faut mettre des dialogues, des scènes d’action qui sorte d’on ne sait pas où, et des séquences parfois limites pénibles. Le métrage n’hésite pas dans quelque cas à virer dans l’hystérie, et autant le dire de suite, au cinéma ça devait déglinguer les oreilles ! D’autant que je n’ai pas bien compris ces scènes que chacun pourra retrouver aisément dans le métrage.
Je dois dire aussi que les personnages ne m’ont pas enthousiasmé. On sent que le film essaye de les rendre un peu plus « complexes », plus « adultes », ne serait-ce que par les dialogues par exemple, mais ce n’est pas une grande réussite. La petite fille a une présence presque inutile, l’espèce de lapin aurait pu participer de gags beaucoup plus nombreux, et il ne reste finalement que les deux héros pour assurer un peu de présence. Je regrette d’ailleurs le manque d’humour du film, qui peine à enchainer deux gags ou deux répliques drôles. Le film se veut aussi un peu plus sérieux, mais vu qu’il ne l’est pas complètement non plus, on reste sur sa faim dans les deux cas de figure.
Chasseurs de dragon est donc un univers original, et une assez belle réussite visuelle pour son budget. Mais on se rend compte que sur le fond il y a encore beaucoup à faire, et j’ai eu ce sentiment pénible d’assister davantage à une démonstration technique, sorte de passeport pour l’Amérique, que d’assister à un vrai film d’animation pensé comme un objet artistique complet. 2

Attention ! Le synopsis n’est pas tout à fait exact. Il est vrai que la petite Zoé rêve d’apprendre les rudiments de combat pour tuer des dragons, mais devant le refus non négociable de son oncle, elle s’échappe et tombe par hasard sur les deux énergumènes que nous sommes invités à suivre. Si le début est prometteur en matière de scénario, il désarçonne aussi un peu avec son changement de contexte sans transition, que le spectateur comprendra ultérieurement avec des flashbacks. Ce qui frappe d’entrée, c’est la magnifique esthétique des graphismes donnée par une énorme qualité visuelle, jusque dans la qualité d’animation, d'une fluidité surprenante pour un film d'animation... principalement français. Franchement, de ce côté-là, il n’y a pas grand-chose à redire. Les perspectives sont bluffantes de réalisme, et je peux vous le dire car je me suis surpris à observer avec la plus grande minutie les arches des lanternes au fur et à mesure que nous avançons dans cette sorte de nef d’un château à l’atmosphère lugubre. Mais en début de film, nous avons aussi une scène au rythme endiablé, portant à l’écran des ersatz de tueurs à gages dont les victimes sont exclusivement des dragons. A l’image de ceux qui les ont engagés, nous rirons de bon cœur, mais pas d’un rire parce que c’est marrant ; non, d’un rire parce que ça frise le ridicule bien qu’on puisse reconnaître à cette scène une certaine créativité. De plus, de voir cette scène tourner autour d’une boule en lévitation, on se demande un peu dans quel genre de dessin animé barré on est tombé. Rassurez-vous : "Chasseurs de dragons" en profite aussi pour exploiter l’aspect magique d’un monde imaginaire doublé de légendes. Malheureusement, le tout tombe assez rapidement dans les facilités scénaristiques, dirigeant ainsi ce film d’animation franco-allemand vers un public juvénile. Pour le reste du public, le scénario pas vraiment ambitieux et traité de façon un peu trop linéaire peut provoquer un certain ennui ; ceci explique peut-être le succès timoré avec même pas 600 000 entrées. On aurait aimé un combat final plus épique, plus spectaculaire face à ce dragon qui ne ressemble à rien d’autre qu’un immense T-Rex squelettisé à qui on a rajouté des ailes et des pierres luminescentes dans les orbites. Bon c’est vrai, il est convenu que les dragons ressemblent à des dinosaures, mais je me demande quand même si les créateurs n’ont pas numérisé le tyrannosaure de "Jurassic Park" pour dessiner ce dragon hors normes. Malgré tout, le spectacle annoncé tourne court, laissant le spectateur sur sa faim. Le pire n’est pas là, mais bel et bien sur l’épilogue spoiler: : les deux héros, comme à leur habitude, ne se font pas payer et c’est en couards qu’ils reprennent leur petit bonhomme de chemin avant de se faire rattraper par la petite Zoé qui a réussi à détourner une pleine besace de pièces d’or (allez savoir comment... devant un oncle terrible qui a recouvré la vue), laquelle se fait remercier par un clinquant "je t’aime", là où un simple regard de reconnaissance suffisait
. Pathétique tellement c’est hors de propos en regard de la psychologie du personnage qui prononce cette phrase qui, osons le dire, dénature son propos. Désolé (et c’est là que réside mon coup de gueule), mais nous ne sommes pas au pays des bisounours où tout-le-monde-il-est-beau et tout-le-monde-il-est-gentil. Après, il ne faut pas s’étonner que les enfants disent ça à tour de bras au premier venu simplement parce qu’ils n’en connaissent pas le sens.

Difficile de croire que le cinéma d'animation ait eu un jour autant de créativité et de poésie pour donner une splendeur comme "Le Roi et l'Oiseau" quand on voit les films d'animation de notre cher hexagone d'aujourd'hui, on voit juste des tentatives de reprendre les films du genre américains avec tous les poncifs qu'ils peuvent avoir, mais sans l'originalité et l'audace qu'ils peuvent parfois y avoir, et en supplément sans la même qualité aussi du point de vue de l'animation...
Je ne vais donc pas écrire une tartine sur "Chasseurs de dragons" car j'ai tout résumé précédemment, j'ajoute juste qu'au niveau de l'animation le graphisme des personnages est particulièrement laid.

Certes, le scénario de Chasseurs de Dragons est linéaire et les personnages peuvent parfois sembler caricaturaux. Mais, face aux dessins animés aseptisés que nous livrent (trop) souvent les grandes firmes américaines, ce film d'animation français à petit budget possède un décor magnifique, léché, un humour pas concon, une bande son vraiment sympathique, des personnages attachants et un fond beaucoup plus sombre, ou en tout cas réflexif qu'il n'y parait. Un délice pour les yeux et la cervelle de nos bambins et un vrai plaisir pour nous aussi, les grands.

Visuellement, cet animé est une merveille, tout en fluidité. Textures magnifiques, éclairages subtils, l'ensemble crée un univers visuel inédit... mais vide. Une vingtaine de personnages se baladent dans cette immensité. Le film perd donc de son humanité et tourne un peu en rond autour d'une quête courue d'avance. Dommage, c'était si beau!

Ce film d'animation est, malgré une intrigue prévisible et manquant d'originalité, doté d'un scénario bien écrit, de personnages attachants, de superbes décors et d'un graphisme des plus réussis.
Une jolie histoire qui ravira le jeune public.

Un magnifique voyage initiatique ! Beaucoup plus de sagesse et de trésors cachés à propos de l'univers qu'il n'y paraît dans ce film !

Je me souviens avoir fait des cauchemar étant petit quand je suis allé voir ce film au cinéma. Il est donc un peu violent ou plutot effrayant pour les enfants mais quand je le revoi, je me dit qu'il est excellent par son scenario et ses graphismes.

Difficile pour un film d’animation en images de synthèse de se faire une place au vue de la production actuelle, Chasseurs de dragons s’aventurent donc sur des terres hostiles. Le design simplifié des personnages contraste avec la richesse de l’environnement avec un univers et des décors qui font penser au jeu vidéo Mario Galaxy de chez Nintendo. L’histoire est captivante et ne manque pas d’humour, le tout est mené par une joyeuse troupe avec une petite once de moralité; tout est là pour que les enfants en redemandent encore et encore. A vous de leur faire plaisir et prendre aussi du bon temps.

Une plastique de rêve avec seulement dix millions d'euros en poche, voilà le miracle que sont parvenus à produire les deux réalisateurs français, que l'on doit saluer pour avoir redorer le blason français dans les grandes productions. Ils ont donné une véritable leçon aux studios Pixar d'outre-atlantique, déboursant des centaines de millions de dollars dans la conception d'animés pour autant inférieurs en terme de qualité.
C'est une véritable claque visuelle qui nous est proposée, au fil de ces paysages en lévitation en un monde étrange peuplé de dragons, de leurs chasseurs et de plein d'autres choses. La magie opère bien, on s'attache rapidement aux personnages aux intentions nobles et simples, devant affronter le dragon le plus puissant ayant existé. les combats, surtout le final, sont à couper le souffle grâce aux graphismes absolument magnifiques et à l'habileté de l'équipe de tournage.
Certes le scénario n'est pas forcément une pépite mais des petits détails ont fait que cette histoire restait agréable à suivre, pleine de fraîcheur en toute circonstance avec ce mélange de l'univers fantastique de diverses cultures quelles soient asiatiques ou médiévales, voire purement fictives et merveilleuses.
Les animés " chasseurs de dragons " attendaient et méritaient leur adaptation au grand écran et ils l'ont eu avec tout le succès.
4,5/5 pour cette trop rare pépite du cinéma français, qui nous rappelle de ne pas perdre espoir et que ici bas, des talents dorment et s'éveillent.

Belle réalisation même si l'histoire est peu simpliste (mais c'est destiné aux enfants). Belle preuve que l'on peut faire en France aussi bien qu'US, d'ailleurs eux le savent bien qui font régulièrement appel aux studios graphiques français.
Un seul regret : les voix qui sont plutôt mauvais en particulier celle criarde de Tilsit. Il aurait mieux fallu garder celle de la série TV.

Une heure trente de bonheur ! J'aime tout moi, tout ce qui est bon, c'est un petit délice ! En voyant ces deux chasseurs de dragons poursuivre, donc, les dragons (un gros dragon méchant qui tue tout le monde), j'ai retrouvé mes 5 ans et les deux petits garçons à côté de moi ne diront pas le contraire : on était là, oh, et ah, on avait peur. C'est bien, c'est joli (le graphisme est joli), le doublage est parfait !

Après une demi heure de film, les personnages et les enjeux ne sont toujours pas posés. L'univers est incompréhensible, l'histoire est linéaire et manque de rythme, il n'y a pas d'humour et le personnage qui accompagne le chevalier est vulgaire, quant à ce dernier, il a le charisme d'un poulpe mort car doté d'un doublage insipide. Et que dire de la morale de l'histoire lorsque spoiler: la petite fille revient avec le poyon pour se faire entendre dire " je t'aime".
Déplorable. Seule la technique est correcte.

Story-boarders de l’ombre, Guillaume Ivernel et Arthur Qwak se lancent pour leur premier long sur les traces de Dreamworks. On n’ose citer Pixar, encore moins Ghibli, tant l’émotion est absente du résultat. Chasseurs de dragons mise plutôt sur l’onirisme de son cadre : un monde fait de rocs en suspensions, immense archipel d’ilots flottant dans l’air et où subsistent châteaux en ruines, grottes instables et moutons d’élevage. Au centre de l’histoire, un quatuor improbable formé d’une princesse ingénue, d’un mastodonte gentil, d’un filou chapardeur et d’un ersatz de (Lilo et )Stitch. Ensemble ils partent affronter le vilain Mange-monde, un squelette de dragon manifestement à la source de tous les malheurs. Trop court, le film supporte un scénario hautement linéaire et prévisible, qui n’a pas même le temps de digresser en morale pour les petits ni en clins d’œil pour les grands. Reste un animé classique, joliment mis en mouvement, mais dont le manque d’ambition se ressent dans les décors partiellement grossiers et les personnages assez laids. A réserver aux plus jeunes.