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Julien D
1 194 abonnés
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3,0
Publiée le 29 juin 2014
La trilogie consacrée au personnage d’Harry Palmer, pensé par son créateur Len Deighton comme une version plus réaliste et plus sarcastique de James Bond, n’a pas tenu la concurrence face aux aventures du héros de Ian Flemming et a sombré dans l’oubli du grand public. Pourtant, ce Cerveau d’un milliard de dollars qui vient clore la trilogie, et qui est unanimement reconnu comme étant le meilleur des trois films, est celui qui se rapproche le plus des films de James Bond, puisque l’on n’y voit plus de scène de la vie privée du héros et que le méchant, bien que toujours ancré dans la réalité historique de l’époque, n’a rien de réaliste. Ken Russel, comme à son habitude, va jouer avec les codes de la série en les poussant jusqu’à des extrêmes quasi-parodiques qui atteignent leur paroxysme dans un final granguignolesque au possible. Autour de Mickael Caine, qui incarne pour la troisième le personnage principal avec le charme désinvolte qu’on lui connait, tout le casting (dont notre belle Françoise Dorléac nationale dans un de ses tous derniers rôles) est impeccable et participe à faire de ce film d’espionnage un divertissement qui aurait mérité plus de reconnaissance.
Un peu de contradiction, évidemment le casting est alléchant pour le reste c'est la déception. Un petit air de James Bond sans action pour un scénario franchement peu passionnant.
Le film commence bien, Michael Caine est impeccable dans son rôle d'espion britannique, puis le scénario sombre dans le grand guignol..... cela devient à la fois compliqué et simpliste, compliqué car divers intervenants apparaissent sans trop qu'on sache pourquoi et simpliste dans la défense des soviets au point qu'on croit voir un film de propagande avec une fin grotesque.... dommage
Troisième volet des aventures de ce cher Harry Palmer que je n'ai pas pu m'empêcher de regarder avec un très gros pincement au coeur puisque c'est la dernière fois qu'il était donné de pouvoir admirer la très grande beauté de la plus belle actrice frenchy de tous les temps selon moi ainsi que ma comédienne française favorite, partie beaucoup beaucoup beaucoup trop tôt... Mais pour en revenir à notre héros, j'avais beaucoup aimé le premier volet délicieusement décalé mais par contre le second m'avait déçu car il flirtait trop avec le classicisme. Donc c'est rassuré que j'ai abordé ce troisième film car il y a rien de plus antonymique que le nom propre de "Ken Russell" et l'adjectif "classique". Et de ce point de vue-là le cinéaste ne déçoit pas du tout, il se lâche et c'est franchement jouissif ; se permettant même de donner tout simplement le meilleur volet de la série. Et si Michael Caine est toujours aussi charismatique et délicieusement cynique, il laisse ici la part belle à ses partenaires. Françoise Dorléac, d'une beauté vraiment à couper le souffle, est pétillante et piquante (comme d'ailleurs elle le démontre très bien dans une scène !!!) dans le rôle d'une agent double qui a oublié d'être conne, Karl Malden est à l'aise dans le rôle d'un capitaliste cupide (pléonasme !!!), Oscar Homolka est excellent en colonel soviétique roublard et sympatoche, et Ed Begley s'en donne à coeur joie en gros taré texan, à faire passer les Bush et Romney pour des gauchistes modérés, qui veut juste envahir l'URSS et exterminer les communistes. Ben oui parce que très rare exception à la règle, les gros crétins sont les américains et les gagnants sont les communistes qui pour le coup passent à côté pour des Einstein en puissance ; ce qui est loin d'être désagréable. Dans ce sens la séquence sur le lac, hommage à Eisenstein mais très russellienne, est un très grand moment de plaisir. Et si vous m'ajoutez une BO mémorable et de superbes paysages hivernaux finlandais (ces derniers allant magnifiquement avec Framboise !!!), alors je ne vois pas comment on ne peut pas prendre son pied avec tout cela.
Michael Caine retrouve pour une 3ème fois son personnage de l'agent Harry Palmer et Un Cerveau d'un milliard de dollars est sans doute son aventure la plus folle avec cette histoire de Texan fou voulant mener une croisade libératrice pour "crucifier ses païens de communistes". Alors que les 2 premières enquêtes de Palmer étaient l'antithèse de James Bond ici on est assez proche de la parodie avec Ken Russell au commande Palmer n'a pas un instant de répit en passant d'Helsinki à la Lettonie sans oublier le Texas ; le final est dantesque. Un film d'espionnage savoureux.
Troisième aventure de l’espion britannique Harry Palmer, et dernière avant des téléfilms qui ne sortiront que 30 ans plus tard (!). Ici, on oublie l’intrigue flegmatique du premier volet, ou les péripéties d’espionnage pur du second, qui permettaient à cette franchise de se démarquer par rapport aux James Bond. En effet, « Billion Dollar Brain » enchaîne les rebondissements rocambolesques, se transformant pratiquement en version parodique des aventures de 007. Harry Palmer est cette fois envoyé en Finlande, où il infiltre une organisation financée par un milliardaire texan, qui cherche à « libérer » des pays de l’Est du joug soviétique. Particularité : les agents de l’organisation reçoivent leurs ordre d’un ordinateur qui calcule les stratégies et démarches à suivre ! Le film propose donc un cadre plus exotique (la Scandinavie), et des idées amusantes (l’organisation texane, flirtant avec le nazisme). Mais il souffre de sacrés problèmes d’écriture. L’idée de l’ordinateur commandant les agents est intéressante sur le papier, mais peu exploitée, et surtout sert de prétexte à une histoire qui enchaîne les mini-missions et les tentatives d’assassinats sans grande logique. En conséquence, plusieurs sous-intrigues se mettent place de manière confuses (virus, invasion militaire, coup-d’état, trahisons, arnaques…). Si bien qu’après un début intrigant, l’acte central peine à convaincre. Heureusement, l’ensemble reste dynamique, tourné avec des moyens non négligeables, et la conclusion est sympathique. Sans compter la présence de Michael Caine, toujours à l’aise dans le rôle principal (ici par ailleurs plus sérieux et moins cynique), et de Françoise Dorléac, dans son dernier rôle avant sa mort. Le plus faible de la trilogie !
J'aurais donc vu la troisième aventure d'Harry Palmer avant la seconde, mais qu'importe, d'autant que celle-ci est peut-être la meilleure. On a beau dire qu' « Un cerveau d'un milliard de dollars » n'est pas le plus personnel des films de Ken Russell, difficile pourtant de nier l'influence de ce dernier concernant le scénario et les dialogues. Car l'ami Ken pousse encore plus loin l'ironie caractérisant la saga, sans parler d'un récit devenant au fil des minutes complètement dingue pour aboutir à un final surréaliste et plutôt réjouissant. Si on considère d'ailleurs souvent Palmer comme l'anti-James Bond, nul doute que ce volet est celui qui se rapproche le plus des péripéties de l'agent 007, ce qui n'est pas pour me déplaire. Après, je n'ai pas non ressenti le grand frisson qu'un tel projet aurait pu offrir, la faute peut-être à une histoire n'allant pas au bout de sa démarche « dingo », ou encore à des seconds rôles que l'on aurait aimé encore plus présents. Cela dit, la seule présence de Françoise Dorléac dans son dernier rôle (quel malheur) suffit à nous mettre en émoi à travers un personnage finalement bien plus subtil qu'au premier abord, le tout avec une beauté, un charme, une sensualité à vous faire tomber à la renverse (oui, même quand vous êtes dans votre canapé). Bref, si le spectacle n'est pas aussi brillant qu'espéré, il reste suffisamment savoureux, cynique et surprenant pour s'y aventurer : appréciable.
Harry Palmer ou l'espionnage sans gadget,mais avec un fou milliardaire voulant imposé sa vison au monde.Si l'image et les personnages ne sont pas mauvais quoique allant toucher parfois a la parodie.La mise en scène mais surtout le montage manque de punch.Certains passages sont mou et rallonge le film inutilement.
Voilà un film d'espionnage qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. L'intrigue est pourtant un peu tarabiscotée, avec ses agents double, triple, ses traitres et machinations, mais cela a un peu mal vieilli tout de même, surtout les scènes d'action qui ne devaient déjà pas être transcendantes à l'époque. On notera la présence de motoneiges (une première au cinéma?), et Françoise Dorléac dans un de ses très rare rôle. A voir par les inconditionnels de film d'espionnage