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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 novembre 2013
Du rififi chez les rupins, au travers d'une enquête policière en huis clos une étude de moeurs corrosive ou toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite, évidemment. Dialogues amusants, acteurs excellents dont certains ne passent pas inaperçu comme Florence Marly, le tout bien construit et dynamique, Un régale!
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3,5
Publiée le 9 septembre 2019
Un crime a eu lieu en plein restaurant, au cèlèbre Cafè de Paris! Personne n'a le droit de sortir avant l'arrivèe de la justice! C'est la consigne! Bien èvidemment, les gens du monde n'ont rien vu, rien entendu! La soirèe est loin d'être finie car l'assassin doit être trouvè avant la fermeture! Pour un rèveillon du nouvel an, quel rèveillon! Yves Mirande peint tous ces personnages et le cadre qui les entoure, mettant en lumière la faussetè de quelques milieux parisiens! Le plus rèussi de "Cafè de Paris", c'est son casting, brillant et formidable jusqu'aux seconds rôles! Coureur et joueur, Jules Berry est, comme à son habitude, d'une justesse èpatante! Tout comme l'èmouvante Vèra Korène, l'excellent Pierre Brasseur ou l'amusant Carette totalement dans son èlèment! Les rèpliques fusent « Quand on n'est trop mordu ça saigne ! » et le rythme ne faiblit pas une seule minute dans cette enquête à rebondissements! Bref les meilleures tables de la maison vous attendent dans ce classique du policier français d'avant-guerre...
Dès les premières secondes on est plongé dans l'effervescence du Café de Paris, les mondains et les nantis se réunissent dans un restaurant huppé pour faire la fête mais aussi pour se montrer et/ou faire affaires. En quelques minutes on plonge donc dans une sorte d'étude de moeurs aussi savoureuse que corrosive. Puis quand arrive le meurtre on est amusé de la petite guéguerre entre les trois enquêteurs qui tentent d'aller vite pour devancer leurs collègues. L'intrigue devient passionnante tant les indices accusent tantôt l'un tantôt l'autre, un suspense qui joue les chaises musicales entre les salons du Café de Paris avec deux paramètres assez exceptionnels pour frôler du doigt un certain génie. D'abord la qualité des interprètes, des acteurs qui seraient presque dans leur élément, cabotinant parfois mais toujours si bien assorti dans ce milieu bourgeois avec plusieurs face à face savoureux, ensuite, c'est à l'image des merveilleux dialogues à la fluidité gourmande et aux répliques qui fusent dans des joutes savamment orchestrées. À voir, à revoir et à conseiller. Site : Selenie
C'est un polar a énigme et contrairement à d'autres du même genre, il est possible de trouver la solution (bon courage !) Mais c'est aussi un fabuleux film choral avec une description sans complaisance de la haute bourgeoisie. Le film au montage nerveux agit par plan court donnant ne véritable impression d'immersion dans ce Café de Paris. L'interprétation est globalement excellente, dominé par un Jules Berry, impérial, Brasseur est très bon mais Carette cabotine un peu trop. La distribution féminine est remarquable, ces dames redoublant de beauté, d'élégance et de talent avec Vera Korene (la femme de Lambert et maîtresse de Berry), Florence Marly (la maîtresse de Lambert) et Simone Berriau dans le rôle d'une jolie fêtarde cynique. On est a deux doigts du chef d'œuvre.
1938 est une grande année pour le cinéma français et ce film co-signé par deux réalisateurs de talent ne pouvait être mauvais. Il m'a un peu déçu cependant par un manque de « captation d'attention » sans doute en partie à cause des conventions,des nombreux personnages et de l'espace clos. Fait avant tout sur les acteurs principaux ou secondaires,ce film se veut une peinture des moeurs des « peoples » de Paris de l'époque...L'intrigue a beaucoup moins d'importance que l'atmosphère qui règne dans ce grand café un soir de réveillon. Les dialogues y tiennent une grande importance.Le coupable sera découvert grâce à un détail astucieux qu'une oreille fort attentive aurait pu déceler,ce qui ne fut pas mon cas. Carette y est fort amusant et les jolies dames coquettes y sont légion,c'est infiniment dommage que cette féminité ne se retrouve plus en 2010 du moins pour les hommes qui apprécient d'avoir parfois autour d'eux plein de dames expérimentées.