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    La grande illusion
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    180 critiques spectateurs

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    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2020
    La grande illusion, c'est un film sortie en 1937. L'histoire se situe dans une prison en Allemagne durant la première guerre mondiale. C'est une prison de luxe apparemment, tout le monde mange bien et les chambres restent agréables, six hommes par chambres. Les lits semblent confortables. Le courrier arrive sans encombre. On dirait une prison pour officiers mais non, il y a des membres toutes les armes et tous les grades. Les draps sont pliés et les uniformes sur les hommes restent impeccables. Après quant aux gardiens allemands, ils sont naïfs comme ce n'est pas permis, tourner des scènes comme celle-là en 1937, cela parait paradoxales. Après il y a de bons dialogues, du vrai dialogue à la Audiard entre parisiens d'époque. Gabin qui joue le Maréchal, maréchal des logis évidement. Les scènes, rien ne ressemble à un stalag. C'est un film d'époque très paradoxal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Un chef d'œuvre du cinéma français de l'entre deux guerres, avec de magnifiques acteurs dont un Jean Gabin au sommet
    JacksVDL
    JacksVDL

    17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2020
    1/ Pour l'inégalable capacité de Jean Reniir à faire poindre l'humanisme dans des histoires ou contextes ne s'y prêtant pas.
    Ici tout particulièrement.
    2/ Pour la destinée de ce film, censuré par le régime Nazi, le régime fasciste italien et sous la France occupée ; . Pillé et envoyé à Berlin, puis en Russie ; . Maintes fois réédité puis...
    3/ ... Pour la Magnifique restauration grâce à la collaboration du Gosfilmofond et la Cinémathèque de Toulouse.
    4/ Pour les tirades mythiques de Jean Gabin ;
    5/ Pour les scènes du cabaret et de l'évasion finale ;
    6/ Pour le propos social du film, sur les rapports de classe ;
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2020
    La grande illusion est une rose poussant parmi les orties, un chef d'œuvre intemporelle prônant l'esprit de solidarité que pouvais ressentir nos soldats pendant les guerres.

    J'ai apprécié le lien fraternel qu'avait le commandant rauffenstein pour Boeldieux même si cette amitié était vouée à l'échec.

    Pensée et courage à nos courageux soldats qui ont su donné leurs vies pour nous, et à ceux qui continuent de se battre encore actuellement.

    N'oublions pas.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Les tribulations d'un groupe de soldats français prisonniers des Allemands pendant la grande guerre. Un film pacifiste au message universel et humaniste mené par une troupe de comédiens géniaux.
    steevevo
    steevevo

    6 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Monument du cinéma. Et à juste titre. Stroheim, Gabin... poignants. La nostalgie de ces grands acteurs en plus! Fascinant. Ce film à lui tout seul donne au cinéma une bonne raison d'exister.
    Pascal G.
    Pascal G.

    1 abonné 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Très très bon film avec d'excellents acteurs et une ambiance prenante.
    Jean Gabin (lieutenant Maréchal) n'est pas omniprésent , il n’écrase pas de sa présence mais laisse la place au "lieutenant Rosenthal" , au "capitaine de Boëldieu" , au "capitaine von Rauffenstein".
    En fait il n'y a pas de faire-valoir et chaque personnage y a un rôle important.

    ps : J'ai vu la version restauré et l'image est excellente.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Grand classique du cinéma français reconnu à l'international, La Grande Illusion s'inscrit aux côtés du Dictateur de Charles Chaplin dans la liste des films pacifistes de l'entre-deux-guerres et du début de la Seconde Guerre mondiale.
    Porté à l'écran par l'illustre Jean Renoir, ce film, abusivement cantonné à la catégorie du "film de guerre", est en réalité bien plus que cela. La Grande Illusion est surtout un tableau des différences entre les classes sociales, souvent plus virulentes que celles qui opposent deux pays pourtant en guerre. C'est aussi l'illustration du changement profond qui s'opère au sommet de la hiérarchie militaire, avec le déclin du pouvoir des aristocrates. Cette thématique sociale prépondérante est probablement influencée par la proximité de Renoir avec le milieu de la gauche française, que ce soit le Front Populaire de Léon Blum ou le PCF. Quoiqu'il en soit, le traitement osé de ce sujet dans un contexte belliqueux qui le surpasse présente un intérêt historique incontestable.
    La genèse de La Grande Illusion prend essentiellement ses racines dans les récits d'évasion du général Armand Pinsard, que Renoir connait intimement depuis la Première Guerre mondiale et qui devient, pendant la guerre suivante, une triste figure de la collaboration avec Vichy et le régime nazi.
    Le titre du film, inspiré du roman homonyme paru en 1910, insiste sur l'absurdité de la guerre et prône le pacifisme dans un contexte de tensions croissantes en Europe. En témoigne la réception du film : censuré dans l'Allemagne nazie et l'Italie Mussolinenne, interdit en Belgique, rejeté par Churchill. Néanmoins, Roosevelt déclare solennellement que "tous les démocrates du monde devraient voir ce film", une phrase que l'on pourrait prononcer à quiconque n'ayant pas encore vu ce grand classique de le convaincre de le faire. Et fort heureusement, le président américain de l'époque n'est pas le seul à l'avoir apprécié, puisque son succès au box-office français est incontestable, tout comme celui d'outre-Atlantique, avec une nomination exceptionnelle à l'Oscar du meilleur film pour l'année 1939. Mais il est également important de noter le changement total d'opinion en France quelques années plus tard seulement, en pleine Occupation, où les valeurs de paix et de fraternité entre les peuples furent, pour Vichy, des motifs pour censurer cette oeuvre et l'interdire. En effet, on ne pouvait alors pas accepter un film ne prônant pas le patriotisme, un argument avancé par des critiques qui semblent avoir oublié la scène de la Marseillaise dans le premier camp de prisonniers. Mais ne parlons même pas de l'Allemagne nazie qui chercha même à détruire toutes les copies existantes du film. Il faut attendre le mouvement de la Nouvelle Vague pour que le film soit réhabilité, principalement grâce aux efforts de François Truffaut, admirateur de Jean Renoir. Depuis, considéré comme un chef d'oeuvre mondial, il est l'un des rares films entrés dans les collections permanentes du Museum of Modern Art de New York.
    Enfin, l'affiche présente plusieurs noms sur lesquels il est intéressant de s'arrêter. D'abord, Jean Gabin bien sûr, le colosse aux pieds d'argile récemment hissé au rang de "star de cinéma". A ses côtés, l'air grave et la fraîcheur juvénile de Dita Parlo apportent une parenthèse apaisante et réconfortante à travers son rôle dans la peau d'une généreuse veuve allemande. Parmi les autres rôles principaux, on pense à celui, convaincant, de Marcel Dalio, sans pouvoir oublier la menace nazie qui le poussera quelques années plus tard à quitter l'Europe et à subir des attaques antisémites de la part du Reich allemand. Il est également important d'évoquer les deux aristocrates mélancoliques interprétés par Pierre Fresnay, dont c'est l'un des principaux rôles de sa carrière, et Erich von Stroheim, ancien réalisateur de films muets également consacré par sa prestation au service de Renoir.
    Cependant, la dimension comique et légère de la première partie du film peut laisser perplexe et interroger sur la pertinence d'un tel récit, surtout dans un camp de prisonniers en pleine Seconde Guerre mondiale. Heureusement, les deux parties suivantes, qui prennent place au château du Haut-Kœnigsbourg et dans la vallée de Chamonix, apportent le sérieux d'une atmosphère plus réaliste en temps de guerre.
    Enfin, au niveau de la bande-son, on peut également plusieurs musiques célèbres dans les années 1930, ce qui peut permettre aux générations suivantes de s'initier à ces grands classiques de l'époque.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2019
    Bien sûr certains choix de mise en scène semblent surannés mais la mise en exergue du paradoxe de l'homme pris entre la fraternité spontanée envers son semblable et sa fidélité clanique ou patriotique s'exprime sans didactisme, soulignée par une interprétation solide - mention spéciale à von Stroheim passé du théâtral muet à un subtil parlant - tandis que le sens du titre peut renvoyer autant à l'illusion de la paix des Etats qu'à celle des cœurs. Un film riche de plusieurs lectures.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 septembre 2019
    La célèbre grande illusion est une désillusion du vieux cinéma français, parce qu'il y a Jean Gabin, que je m'en remettrais sur la feuille de route. C'est long comme chemin pour s'évader de ce camp de prisonniers retenus par les allemands, on est au temps de la première Grande Guerre, les français et les quelques anglais captifs. Ça sifflotent, chantent La Marseillaise, des airs populaires franchouillards de province, jouent de la flûte pour distraire l'ennemi et hop, dehors ! Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, pendant le temps du Maréchal, héros de guerre que l'on retiendra, l'intervalle entre les deux guerres annonçant les prémices de la seconde et d'une future collaboration du régime de Vichy, l'eau sera très salée, aïe ! La lutte des classes ne se fait pas sans turbulences, tous unis au front des tranchées, mais restent convenue par rapport à leurs rangs tracés. L'écart se creuse bien profondément, ça ne date pas d'aujourd'hui qu'ils se mettront au garde à vous ces allures d'aristocrates et sujets ouvriers populaires. A eux le pays de montagne neigeuse toujours aussi neutre dans l'histoire et son scénario.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Film de Jean Renoir sur la première guerre mondiale avec une pléiade de bon acteurs avecJean Gabin qui essaie de s'évader, Erich Von stroheim le geôlier et Pierre Fresnay qui joue un capitaine français. Film historique donc qui reçu le prix du jury de Venise en 1938.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2019
    'La grande illusion' surprend, car il est bâti sur un rythme assez lent, qui ne laisse pas vraiment de place à des péripéties, pour s'attacher au contraire à humaniser tous ses personnages. Est donc brossé un touchant portrait des prisonniers et de leurs geôliers, dont l'ambition finale reste néanmoins partiellement tue : quelle est cette grande illusion que le film promet de dévoiler ? Le nationalisme ? La haine entre les peuples ? Ou au contraire leur capacité à se comporter avec humanité et respect les uns envers les autres ? Un très beau plaidoyer humaniste, dans tous les cas.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    De nos jours le film de devrait plus s’appeler « La grande illusion » mais « Les grandes illusions ». C’est l’histoire de deux binômes, celui des aristocrates et celui de l’alliance improbable de Rosenthal (Marcel Dalio), fils de banquier juif, dont les parents furent de modestes émigrés, et Maréchal (Jean Gabin), un p’tit gars du vingtième arrondissement. Les classes s’assemblent sous la direction du major Von Rauffenstein (Erich Von Stroheim qui parle avec un accent anglais à couper au couteau) attiré par la noblesse de son miroir français, le Capitaine de Boeldieu (Pierre Fresnay). Ils sont du même monde, cette aristocratie militaire qui disparaîtra la première guerre mondiale terminée, évidence dont ni l’in ni l’autre ne nient l’inéluctabilité. Tout à côté de cette caste à la grandeur tragique, cohabitent les autres, vulgum pecus, plus ou moins parvenus, que leur préoccupation de classe rapproche au même titre que celle des aristocrates, même si elle est différente. Le lieutenant Maréchal et le Capitaine de Boeldieu s’apprécient, mais ils ne se comprennent pas toujours. A partir de cette trame, Renoir réalise un film à la fois subtil, brillant et inventif. Beaucoup de scènes inspireront des films guerre américains ou britannique des années cinquante et soixante comme la danse des travestis, la terre évacuée dans le jardinage, le tunnel qui s’effondre sur Carette,… La direction d’acteur parfaite permet d’offrir entre Elsa (Dita Parlo), une allemande dont tous les males de la famille sont mort à la guerre, et Maréchal, une histoire d’amour aussi belle qu’illustrative des propos du cinéaste, débouchant sur une fin ambiguë et pleine d’espoir. Certes « La grande illusion » c’est de croire comme Maréchal que « c’est la der des der », grâce à la fraternité entre classes et que les frontières « ça n’existe pas », comme l’explique Rosenthal. Depuis ce bel idéal communiste a dégénéré en dictatures et la fraternité des hommes est rongée par le communautarisme et le populisme qu’il engendre par réaction. Mais nous sommes au cinéma et le numéro d’équilibriste extraordinaire entre la glorification de l’armée et le message pacifiste est unique, gommant ainsi tout manichéisme. Un tel chef d’œuvre se doit d’être vu ou revu. Si Roosevelt pensait que « ce film devait être vu par tout démocrate », en quarante il fut interdit par le gouvernement français pour des raisons qui peuvent se comprendre (démotivation des troupes). Après guerre, Winston Churchill, cohérent dans sa haine du communisme, l’a fait interdire. En France, une certaine presse taxa le film d’antisémitisme (???), d’apologie de la collaboration et donc du régime de Vichy. Comme quoi l’abus d’alcool peut être dangereux…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2018
    Eh bien, voilà un film vraiment pas mal : bonne musique, bonne réalisation, bons acteurs, etc.
    C'est agréable, surprenant. La paire Von Raffaustein-Boeldieu fonctionne vraiment bien ! Un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2018
    un chef d'oeuvre d'une beauté et des acteurs magnifiques. L’esthétique des images et la réalisation somptueuse, un très grand moment du cinéma
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