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    La grande illusion
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    180 critiques spectateurs

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    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 292 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2021
    Un film avec de belles images, de grands sentiments, et des moins grands, des bons acteurs, des très bons acteurs : mais ce n'est pas tout pour faire un film, il manque quelque chose : un scénario! Et là; ma foi, c'est un peu creux! Ce n'est pas qu'il n'existe pas, mais il est faible, peu exploité, avec assez peu de mouvement. Vous me direz qu'un film sur un camp de prisonnier, cela n'appelle pas trop l'action. A ceux-là, je dirai que "la grande évasion", y parvient tout à fait.
    Dernier détail : dans ce film apparait les derniers soubresauts de cette aristocratie, qui se croit encore au-dessus de la plèbe, du bas peuple, mais qui se rend bien compte que cette période est à l'agonie, et va disparaitre avec eux, eux et leur fameux esprit "chevaleresque". On notera enfin que pour un film des années 30, mélodramatique, il ne finit pas si mal que cela.
    A voir par les amateurs de mélo, de Jean Gabin et des films de J. Renoir
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Grand film avec les prestations inoubliables de Pierre Fresnay et Erich Von Stroheim en nobles au code d’honneur décadent, des scènes d’anthologie (la flûte), le devoir du prisonnier, le juif (on est en 34) et les Allemands montrés humainement, un film qui fait croire en l’homme… oui mais… le titre ?
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2021
    « La Grande Illusion » de Jean Renoir (1937) fait partie - avec « Les Sentiers de la Gloire » de Stanley Kubrick (1957) et « La Chambre des Officiers » de François Dupeyron (2001) - de mon podium des films sur la Grande Guerre et ce alors qu’on ne voit aucun combat, aucune tranchée …
    Ce film peut être vu de 2 façons : la première optimiste avec dans la foulée du Front Populaire, une Grande Guerre qui a permis de mélanger les classes sociales allant du capitaine de Boëldieu (Pierre Fresnay) à l’ouvrier parisien qu’est Maréchal (Jean Gabin) en passant par un professeur spécialiste des odes de Pindare, un Titi gouailleur (Carette) … et tous quel que soit leur rang ou leur classe sociale d’être solidaires pour creuser la nuit un tunnel pour s’évader de leur camp d’internement, et pour partager les colis de nourriture dont ceux très copieux de Rosenthal (Marcel Dalio) dont les parents juifs sont bien sûr banquiers, pendant que les militaires allemands doivent boire « une lavasse bien fade ». Illusion également quand Maréchal et Rosenthal qui après de multiples tentatives pour s’évader, y réussiront et seront hébergés par Elsa (Dita Parlo) une jeune paysanne allemande avec sa petite fille Lotte née d’un mari mort à la guerre ainsi que les 3 frères d’Elsa. Malgré la guerre et au-delà des frontières, une idylle va naître entre Elsa et Maréchal qui lui promettra de revenir après la guerre car sa petite fille Lotte « hat blaue Augen » et ce dans un vibrant plaidoyer internationaliste en faveur d’une nouvelle fraternité, ce film ayant été tourné dans l’esprit de 1936 !
    L’autre lecture de ce film est pessimiste : dès que l’avion de Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein (Erich von Stroheim), un aristocrate connaissant un cousin du capitaine de Boëldieu, les 2 aristocrates se mettront à parler en anglais. Dans la prison forteresse que dirigera von Rauffenstein rendu infirme par de nombreuses blessures de guerre, il va retrouver de Boëldieu qui servira de leurre pour permettre à Maréchal et Rosenthal de s’échapper. Erich von Stroheim s’excusera d’avoir touché mortellement Pierre Fresnay alors qu’il visait les jambes mais « c’était loin et il y avait de la brume ». Le capitaine de Boëldieu sera immédiatement transféré dans la chambre/chapelle du commandant von Rauffenstein et lorsque Pierre Fresnay va « mourir dignement car à la guerre », Erich von Stroheim lui fermera les yeux et déposera sur son corps la seule fleur d’un petit géranium - seule trace de vie dans cette forteresse austère - car les 2 militaires de carrière sont bien de la même race, la race aristocratique que les temps nouveaux semblent vouloir condamner … mais est-ce bien finalement la réalité ?
    Pour certains le titre de ce film pourrait être interchangé avec celui d’un autre film du grand Jean Renoir : « La règle du jeu » sorti en 1939 !
    Xavier D
    Xavier D

    59 abonnés 1 064 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Résolument dans un contexte plus que dramatique, et à l'époque des faits, ce long métrage cultissime, d'entre deux guerre, est parsemé de scènes franchement drôle. Les débuts de Jean Gabin et sa pléiade d'acteur aussi talentueux sur la caméra inventive de Jean Renoir. Les dialogues sont acérés. Filmé aux haut koenigsbourg, cette véritable forteresse alsacienne, dont mes pas ont foulé, les décors même en noir et blanc, est somptueux. Plus une satire, qu'un film d'évasion. Ce film est notre propre fierté d'histoire cinématographique française. Indémodable. Le rapport d'amitié entre les deux officiers allemand et français, demeurent émouvante, et donne un ton inhabituelle au genre. Un beau chef d'œuvre.
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    alors pour moi je mettrai moyen. je l'ai trouvé Longuet avec trop de script facultatif et surtout ce violon grinçant languinolant qui m'a fait saigné les tympans. hormis cela les acteurs sont très bons, l'histoire est bien goupillée, mais longuette avec peu d'intrigue.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Ce très grand classique du cinéma Français est en effet pétri de qualités. Réalisation, interprètes, montage, scènes marquantes, … Au-delà de l’histoire, centrée autour de tentatives d’évasions, les personnages mis en scène par Renoir sont, tous, des gens bien. La fraternité, l’entraide et la compréhension sont une constante des comportements, même en temps de guerre, guerre visiblement subie et non voulue. Que ce soit ceux des officiers, d’un simple geôlier (qui offre l’harmonica à Maréchal et se réjouit qu’il l’utilise) ou de la paysanne. Renoir fait montre d’un humanisme qui dépasse les camps et les frontières, qui ressemble à une forme d’internationalisme. Mais comment comprendre dans ce cadre la vibrante Marseillaise entamée par les prisonniers, interrompant le spectacle auxquels ils assistent, à l’annonce de la prise de Douaumont par les troupes Françaises ? Je n’ai pas l’impression que le réalisateur ait voulu dénoncer, au second degré, un patriotisme dérisoire à l’occasion de la reconquête certainement très couteuse en vies humaines d’un village dont l’un des personnages dira plus tard qu’il ne reste plus rien. Un autre axe fort du film est le propos selon lequel les différences de classe sont aussi, voire plus importantes que les différences de nationalités. Défendre les compatriotes et -surtout- la Patrie est un devoir, mais les affinités relèvent de la culture et de la classe sociale. La confiance aussi, l’officier aristocrate Allemand ne demandant que la parole de l’officier aristocrate Français, celles du bourgeois juif et celle de l’homme du peuple n’ayant aucune valeur à ses yeux. Ce propos est extrêmement pertinent ; mais le bât blesse un peu car Renoir montre avec emphase une sympathie, voire une admiration envers ces comportements élitistes et « chevaleresques » d’une classe sociale bientôt engloutie par le temps teintés de mépris pour les classes inférieures. Ce que Visconti traitera plus tard avec sensibilité, nuance et profondeur, Renoir le limite à l’attachement rigide à des valeurs et -surtout- des principes. Si l’on rajoute que la vision de la guerre, pour absurde qu’elle soit, n’est pas si dramatique (les comportements de potaches des prisonniers, leurs repas presque gastronomiques grâce aux colis reçus), le film m’a laissé un goût d’ambigüité nuisant fortement à ses indéniables qualités.
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    42 abonnés 1 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    J'ai trouvé ce film à des années lumières du chef d'œuvre annoncé. Est-ce le temps qui a fait son œuvre ? Toujours est il que malgré une interprétation de belle facture (mention spéciale à Pierre Fresnay), cette lutte des classes durant la Grande Guerre reste assez molle et peu passionnante. Certes, le film diffuse un message humaniste mais les camps de prisonniers paraissent plus proches d'une colonie de vacances. On est bien loin de l'horreur que fût cette guerre. Le plaidoyer pour le rapprochement entre les peuples est louable mais encore eut-il fallu y ajouter un soupçon de dramaturgie pour y captiver le spectateur.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    1937 : la présence de Benito Mussolini à la tête de l’Italie et surtout celle d’Adolf Hitler comme Führer de l’Allemagne exacerbent les tensions en Europe et rendent la probabilité d’un nouveau conflit de plus en plus grande.
    C’est à cette époque que Jean Renoir choisit de signer une œuvre se situant lors de la Première Guerre mondiale qui prône la solidarité entre les peuples. En effet, dans La Grande Illusion, le cinéaste tient un discours disant que ce sont les rapports de classes et non les frontières qui séparent les peuples. spoiler: Ainsi, on voit que le commandant von Rauffenstein considère le capitaine de Boëldieu, bien qu’étant un prisonnier français, comme son égal car ils appartiennent tous deux à la même catégorie sociale supérieure, à l’inverse de Maréchal et de Rosenthal qu’il considère comme inférieurs car ils appartiennent à un milieu plus populaire (même si Rosenthal est visiblement très cultivé). De même, bien que, sur un coup de colère, il tienne à un moment un propos antisémite, Maréchal dit qu’il se moque que Rosenthal soit juif et qu’il voit surtout qu’il a été "un bon copain", aspect à souligner pour un film tourné à une époque où l’antisémitisme commençait à faire de ravages. De même, ce duo est accueilli par une femme allemande (qui a pourtant perdu les hommes de sa famille en France) car ils sont tous d’origine populaire (Maréchal entretiendra même un début de relation amoureuse avec elle).

    Toutefois, pour Renoir, les hommes peuvent également dépasser la barrière de la classe sociale. spoiler: Ainsi, de Boiëldieu estime ses compatriotes et ira même jusqu’à se sacrifier pour eux.

    Cet humanisme de Renoir n’est pas pour autant totalement aveugle. spoiler: Effectivement, dans la séquence finale, alors que Maréchal souhaite que la guerre qu’ils traversent soit la dernière, Rosenthal lui dit qu’il se fait des illusions, propos d’autant plus retentissant à l’époque de sa réalisation que celui qui le tient est juif.

    Le réalisateur est visiblement un humaniste et cela se voit. Comme à son habitude, il privilégie les comédiens à la technique et on ressent pendant tout le film que le cinéaste aime les acteurs et leur offre de beaux rôles et de grands moments de cinéma spoiler: , les plus marquants étant ceux de La Marseillaise et surtout de la discussion entre Pierre Fresnay et Erich von Stroheim
    . Il faut d’ailleurs noter que, malgré son court rôle et la présence de nombreux grands acteurs (Jean Gabin qui semblait incontournable en cette fin des années 30, Dita Parlo, Marcel Dalio ou encore Julien Carette), ce dernier est véritablement fascinant dans son personnage d’aristocrate souhaitant conserver son rang social même s’il sent que cela relève d’un monde en voie de disparition.
    Ainsi, La Grande Illusion est un film de guerre où la violence est très peu présente et est même peu souhaitée spoiler: (c’est avec regrets que von Rauffenstein est obligé de faire tuer de Boëldieu et les soldats allemands ne sont pas spécialement gênés lorsqu’ils se rendent compte que Maréchal et Rosenthal ont passé la frontière suisse et qu’ils ne peuvent plus par conséquence leur tirer dessus)
    .
    Possédant pleinement la qualité cinématographique du cinéma de Jean Renoir, La Grande Illusion est donc une belle œuvre humaniste qui fait donc partie des meilleurs films de années 30.
    Rudy Colas
    Rudy Colas

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2020
    La Grande Illusion ? Ah un grand classique avec Jean Gabin . Je l'avais vu pendant le confinement . Touchant ce Film .
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Ce film est une des raisons de mon amour pour le cinéma. Excellents dialogues, supers acteurs et belle musique. Une page de l'Histoire, touchante et dramatique. Le grand Jean Gabin dans un ses meilleurs rôles, magistral, quelle beauté, quelle prestance. Un classique.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2023
    Dans ce long-métrage de Jean Renoir, réalisé en 1937, on retrouve plusieurs grandes figures de l’époque, notamment Pierre Fresnay, Jean Gabin et Erich von Stroheim. Ces hommes d’origines sociales et culturelles différentes vont croiser leur destin durant la Première Guerre mondiale. Si la première partie du film reste très académique, et finalement un peu longue, avec le récit de la vie fraternelle en prison et les tentatives d’évasion, la seconde partie apporte un peu plus de profondeur et d’émotion. Il convient de noter que cette œuvre, considérée comme pacifiste et humaniste, fut interdite par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Bref, un grand classique qui fait néanmoins son âge.
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2020
    Un des grands classiques du cinéma français, hyper naïf dans le plus pur style du cinéma années 30 (qui peu agacer, soyons honnêtes). L'Humanité au delà de la guerre, en temps de guerre… Une approche originale du film de guerre, jamais copié, jamais égalé.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Parmi les grands classiques du cinéma français et mondial de l'entre-deux-guerres, La Grande Illusion occupe une place à part. Semblant tracer un trait d'union entre le conflit qu'il relate et celui qui le suivra, ce film offrait une dramatique exceptionnelle sous la patte de Jean Renoir, avec des acteurs brillants au service d'une histoire qui sera maintes fois déclinée dans le futur, mais nous est servie ici avec une forme de nonchalance et de désenchantement qui porte en elle un charme certain. La force émotionnelle que le film dégage de cette histoire d'hommes est toujours aussi prenante malgré les années.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2020
    Le film possède cette dernière partie étonnante et d'une grande émotion, contrastant avec tout le début dans les camps où l'on entend vraiment trop de gens parler tout le temps et où l'évasion reste évasive......
    Avec son titre curieux et qui ne veut rien dire, j'interprète alors cette illusion comme étant celle du bonheur passé où les chaises vides attendent l'être aimé pour une vie simple et paisible.
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Un très bon film noir sur la première guerre mondiale avec Jean Gabin. Un chef d'œuvre. Un bijou de cinéma.
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