Mon compte
    La grande illusion
    Note moyenne
    4,2
    5549 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La grande illusion ?

    180 critiques spectateurs

    5
    71 critiques
    4
    50 critiques
    3
    39 critiques
    2
    15 critiques
    1
    3 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2009
    Ce serait péjoratif de dire que ce film est un chef d'oeuvre car il est plus que celà. En fait, c'est un monument du cinéma mondial que tout le monde devrait absolument voir. Chef d'oeuvre d'humanisme aussi dans lequel les classes sociales comptent beaucoup plus que les nationalités. Les acteurs que ce soit Jean Gabin, Marcel Dalio, Erich Von Stroheim, Pierre Fresnay ou même le plus petit rôle sont formidables et sont pour beaucoup dans la très grande réussite de ce film. Il ne faut surtout oublier de complimenter l'homme sans lequel ce magnifique chef d'oeuvre n'aurait jamais existé : Jean Renoir. En admettant que en-dehors de ce film il n'aurait tourné que des navets uniquement parce qu'il a réalisé "La Grande Illusion", il mérite le statut de très grand cinéaste.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2009
    L'un des plus grands films français, par son scénario déroutant, ses décors travaillés et la présence de Pierre Fresnay dans le rôle du capitaine De Boeldieu l'aristocrate philosophe.
    Il est cependant dommage de ne pas avoir creusé davantage sur les rapports entre le capitaine De Boeldieu et von Rauffenstein, plutôt que d'insister sur la fuite de Maréchal et son séjour dans la maison d'Elsa.
    Toutefois, il n'en reste pas moins un chef-d'œuvre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 804 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 novembre 2008
    Je ne veux pas remettre en cause son statut de chef-d'oeuvre du 7ème Art mais personnellement je trouve La Grande illusion tout à fait le genre de film qui est devenu trop vieux de nos jours tant pas son interprétation que par son style et de plus je ne suis pas un admirateur de Gabin.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mai 2009
    Assez déçu par ce film, c'est peut-être un monument du cinéma français mais il n'en souffre pas moins d'un cruel vieillissement. En effet, on voit bien que le temps est passé par là, non seulement avec la qualité de l'image(et encore ça c'est normal) mais surtout à travers les dialogues et les intonations de voix dont la plupart sont totalement dépassés de nos jours. De plus j'ai trouvé ce film un peu trop lent. Toutefois, je considère que ça reste un film à voir car il a inspiré un bon nombre de films de genre par la suite, notamment "La Grande évasion" qui lui est très largement supérieur. Par ailleurs, les acteurs ne s'en sortent pas trop mal.
    Une très légère désillusion.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    Au cours de la Grande Guerre, celle-là même qui redistribua les cartes sociales dans la dorénavant vieille Europe, Jean Renoir relate l’intrigue de deux hommes, dissemblables en termes de classe sociale, qui partagent l’ambition de s’échapper des camps de prisonnier dans lesquels ils sont retenus. «La Grande Illusion» (France, 1937) peut très aisément satisfaire un public populaire grâce à la vivacité toute renoirienne des dialogues et de l’agencement des séquences. Rien ne sert de commenter un tel procédé puisque, deux ans plus tard, Renoir réalisera «La règle du jeu», bien plus enclin à développer ce discours. «La Grande Illusion» dresse le plateau de «La Règle du jeu» puisqu’il préfigure la grande thématique qui agit tous les actes du film de 39 : la lutte des classes. L’amitié liminaire d’un capitaine noble, de Boëldieu, et un lieutenant ouvrier, Maréchal, se brise au profit d’une sorte de «passation de pouvoir» entre l’aristocratie bourgeoise et le milieu prolétaire. Lorsque Maréchal s’enfuit avec son nouvel ami Rosenthal, un juif riche, de Boëldieu se sacrifie en se faisant tuer par un compagnon noble allemand. Au-delà des apparences authentiques qui habitent «La Grande Illusion», réside toute une pensée, toute la scénographie politique du monde selon Renoir. Cette dernière, à l’orée de la seconde guerre mondiale, rejoint les mouvements politiques qui s’y produisent. La moitié du XXème siècle, date pivot dans toute l’histoire de l’Humanité, réagit aux bouleversement sociaux que Marx avait déjà préfiguré. Renoir, dans une mise en scène aussi fluide qu’on peut lui connaître, organise ces flux sociaux et politiques au sein d’un film de guerre qui tend vers l’unique but de s’échapper, autrement dit vers un désir d’émancipation. Lorsque, dans le dernier plan, s’enfuient au loin, dans une neige immaculé, les silhouettes d’un ouvrier et d’un nouveau bourgeois, ce sont les figures de l’avenir de notre histoire qui se dessinent à l’horizon.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2008
    Un film capital qui devrait tourner dans toutes les écoles. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2008
    Comment les réalisateurs des années 30 ont appris le métier (le cinéma parlant) en aussi peu de temps? Renoir a absolument TOUT compris alors que sa technique / son art a moins de 10 ans. Un metteur en scène de 70 ans plus jeune ne trouverait rien de mieux en 2008.
    Film épique, film au scénario inventif et film d'acteurs. Les seconds rôles en font un peu trop mais le trio de génie : Gabin, Fresnay, Von Stroheim est une modèle pour ses successeurs. Gabin, trop "populaire" (oh le gros mot) n'est pas reconnu à sa juste valeur en son pays.
    Ah oui, le film est d'un pacifisme que l'on peut qualifier de bêlant. Et alors? De nos jours, en Europe, la paix est un acquis social. En 1937, c'était plus courageux que les pamphlets anti Bush de ce siècle. De toute façon, ce film n'a pas besoin de sa justification politique ou philosophique pour être un chef d'oeuvre du point de vue artistique.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2011
    Presque dix ans que je n'avais pas visionner " La Grande Illusion ", et je ne regrette vraiment pas de l'avoir revu tant cette nouvelle vision m'a fait totalement apprécier ( ou presque ) ce chef-d'oeuvre du cinéma français.
    Il faut dire que la réalisation de Jean Renoir est tellement aboutie que l'on ne peut prendre qu'un immense plaisir à suivre cette histoire se déroulant pendant la Première Guerre mondiale et qui parle d'un groupe de prisonniers français qui tentent de s'évader d'un camp en Allemagne, jusqu'a ce qu'ils soient transférer dans une forteresse à priori imprenable et qui est commander par un certain von Rauffenstein.
    Evidemment, pour ce genre d'oeuvre cinématographique, il faut un casting qui soit judicieusement choisi et tel est évidemment le cas ici. Jean Gabin nous propose une de ces performances les plus mémorables dans le rôle du lieutenant Maréchal, Pierre Fresnay est parfaitement crédible à travers son personnage qu'est le capitaine de Boieldieu, tandis que que l'acteur allemand Erich von Stroheim crève l'écran dans celui du commandant von Rauffenstein.
    Ajouter à cela la présence d'une magnifique photographie en noir et blanc de Christian Matras ( qui nous offre, pour l'occasion , quelques plans d'une grande beauté ) et des décors d'une grande richesse que l'on doit à Eugène Lourié, et l'on comprend aisémment pourquoi ce long métrage a reçu en 1937 le Prix du meilleur ensemble artistique au Festival de Venise.
    Un grand classique du cinéma français donc et que je conseil à tous les amoureux du 7ème art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2008
    C'est du Renoir et forcément l'image est belle, Erich von Stroheim joue son meilleur rôle, Fresnais toujours aussi élégant, Gabin un peu en retrait.
    Il montre à la fois l'absurdité de la guerre et bien avant Le Guépard, la chute de l'aristrocratie figée dans ces contradictions, au final un plaidoyer pour la liberté.
    Le film n'est cependant par parfait avec des transitions brutales et des temps faibles.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2008
    Un grand film peut-étre un peu optimiste sur la guerre mais on ne crache pas sur un renoir !
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2008
    La Grande Illusion, 1937, de Jean Renoir, avec Jean Gabin (Maréchal), Pierre Fresnay (de Boeldieu), Erich von Stroheim, Dalio, Carette. Un chef d’œuvre qu’on se lasse pas de voir et revoir, tant l’histoire, les dialogues (Charles Spaak), la musique (Joseph Kosma), les personnages nous laissent toujours quelque chose de neuf à découvrir. Peinture sociale pleine de finesse, toujours d’actualité. Micro société, sans la moindre caricature, de l’humain, du profondément humain : avec le français moyen, grande gueule et bon camarade aussi, l’aristocrate, le juif…Tout cela décrit à la veille de la seconde guerre mondiale avec une infinie justesse. Le film démarre dans un camp de prisonniers en Allemagne, pendant la première guerre mondiale, dirigé par un militaire aristocrate respectueux de l’étiquette des officiers de carrière. Deux prisonniers vont s’évader et se réfugier dans une ferme proche de la frontière suisse. Les classes sociales, l’éducation, les origines, construisent entre les hommes des fossés de différences, bien plus que l’appartenance à tel ou tel camp ennemi. Film pacifiste avant tout.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2009
    Oeuvre pacifiste qui montre admirablement comment les affinitès de classe se nouent par-dessus les diffèrentes nationales (les liens entre l'aristocrate français Pierre Fresnay et le hobereau allemand jouè par Erich von Stroheim sont tout bonnement fantastiques). Sa puissance d'èmotion en fait un chef d'oeuvre èclatant qui suffirait à la gloire de Jean Renoir! Dans "La grande illusion", Renoir, au sommet de son art, rèalise un film d'une simplicitè et d'une vèritè tellement universelles que chacun peut s'y reconnaître! En s'inspirant des souvenirs de l'adjudant Pinsard, un rècidiviste de l'èvasion, il brosse un tableau familier et presque convivial des camps de prisonniers pendant la première guerre mondiale où la grandeur des armes, la fraternitè guerrière et la dignitè des soldats y sont magnifiès! Gabin en titi parisien gouailleur, Fresnay en aristocrate dèclinant, Von Stroheim en commandant mèlancolique , Dalio en prisonnier de guerre comme les autres, Parlo en paysanne allemande èmouvante et Carette en bon vieux copain sont tous inoubliables et comprennent trop bien cette vèritè et qu'ils souhaitent inconsciemment que les choses soient diffèrentes! Quelle qu'en soit, "La grande illusion" perdure encore aujourd'hui comme un monument du 7ème art...
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2007
    L'un des films les plus intelligents et pertinents réalisés sur la guerre, à mille lieux des discours classiques sur le sujet. Immenses acteurs, réalisation géniale. Que dire de plus? Que c'est le film français le plus reconnu à l'étranger? Il n'y a rien à rajouter, tout est dans le film.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2007
    Parlant de cette production, Renoir a écrit : « je me suis efforcé, avec Spaak, de ne montrer personne d’anormal. Nos personnages appartiennent à des catégories très différentes. Nous avons un aristocrate, un homme du peuple, un Juif, un instituteur, un acteur. En face d’eux, il y a des Allemands. Et les Français de ce film sont de bons Français, et les Allemands de bons Allemands. ».
    Autrement dit, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. C'est bien là la limite de ce spectacle: des personnages trop typés, presque tous pourvu d'un grand cœur, et une ambiance qui est plus celle d'un camp scout que celle d'un camp de prisonniers. S'y ajoute une technique banale, avec des fins de scènes souvent trop abruptes.
    Le message véhiculé est double: les différences sociales sont plus importantes que les différences de nationalité; la fraternité des hommes ne parviendra pas à empêcher que les guerres se succèdent. Sur ces deux points la démonstration est convaincante, mais la première proposition est mieux illustrée: Boëldieu et von Rauffenstein savent qu'ils sont de la même race, une race aristocratique que les temps nouveaux semblent condamner, et dont le système de valeur va disparaître. Leurs dialogues sont les moments forts de ce film. Que n’occupent-ils plus de place !
    foch1800
    foch1800

    44 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2009
    Je n'aime pas les films "à morale", reste qu'objectivement la grande illusion est très efficace, notamment la fameuse scène du mépris des aristocrates pour les roturiers. Film pacifiste certes, mais pas pompeux, bien évidemment interdit par Vichy
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top