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    La grande illusion
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    Louis-Auxile M.
    Louis-Auxile M.

    26 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Complètement usée, la grande illusion se targue de valeurs surannées dans une réalisation antédiluvienne. On s'étonne même que le français n'y soit pas celui d'il y a cinq siècles, ou que le film n'ait pas été mis en scène par Jean Racine lui-même. A voir comme on lit un vieux grimoire poussiéreux, en plissant les yeux, à la lueur des chandelles, en guettant à chaque instant le fantôme qui ne manquera pas de surgir au détour de la pellicule. Grisant et envoûtant.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    292 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2014
    Un grand classique, signé Renoir, qui montre surtout l'immense respect que se témoignent les officiers durant la guerre, même s'ils appartiennent à des camps différents. Le noir et blanc est superbe, surtout dans la dernière partie du film, qui montre de magnifiques paysages alpins. Les acteurs sont magnifiques, et livrent une prestation émouvante. Immanquable.
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    Le classique de Renoir reste, malgré les années, toujours aussi puissant. Si le cinéaste sert son sujet grâce à une mise en scène classieuse et subtile, le film bénéficie surtout d’une construction scénaristique qui est un modèle du genre. Le récit est divisé en trois parties qui se situent dans des lieux différents (deux camps de prisonniers puis une ferme) et qui suivent à chaque fois un nombre de personnages un peu plus restreint.
    L’autre grande force du film, qui assure sa pérennité, est le traitement de son sujet. Il présente un discours clairement humaniste et pacifiste mais n’impose pas son point de vue et n’assène jamais son message avec lourdeur ou didactisme, laissant au contraire une grande marge de manœuvre au spectateur pour se faire sa propre interprétation. C’est par exemple le cas pour le titre du film auquel on peut trouver plus d’un sens. La Grande Illusion peut être celle qui veut que cette guerre soit la dernière, celle de ces camps de prisonniers loin du front, celle de ces aristocrates d’un vieux monde qui veulent bien faire la guerre, mais poliment ou encore celle de Gabin, promettant à une fermière allemande de revenir après la guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2011
    Chef d'oeuvre du cinéma français qui vaut autant pour sa réalisation et son jeu d'acteurs (merveilleux Gabin des années 1930) que pour son message pacifiste à la veille de la Seconde Guerre. A noter la grande qualité de l'écriture, les personnages n'étant jamais caricaturaux, bien que chacun représente sa classe sociale. Les dialogues sont également excellents. Passionnant de bout en bout et instructif.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    Film qui est considéré comme une des grandes œuvres de l'histoire du cinéma français. Renoir traite à travers les 2 aristocrates de leur complicité de classe et de leur attachement à leur patrie. Des personnages secondaires qui confortent cette vision avec pertinence.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Grand classique du cinéma français reconnu à l'international, La Grande Illusion s'inscrit aux côtés du Dictateur de Charles Chaplin dans la liste des films pacifistes de l'entre-deux-guerres et du début de la Seconde Guerre mondiale.
    Porté à l'écran par l'illustre Jean Renoir, ce film, abusivement cantonné à la catégorie du "film de guerre", est en réalité bien plus que cela. La Grande Illusion est surtout un tableau des différences entre les classes sociales, souvent plus virulentes que celles qui opposent deux pays pourtant en guerre. C'est aussi l'illustration du changement profond qui s'opère au sommet de la hiérarchie militaire, avec le déclin du pouvoir des aristocrates. Cette thématique sociale prépondérante est probablement influencée par la proximité de Renoir avec le milieu de la gauche française, que ce soit le Front Populaire de Léon Blum ou le PCF. Quoiqu'il en soit, le traitement osé de ce sujet dans un contexte belliqueux qui le surpasse présente un intérêt historique incontestable.
    La genèse de La Grande Illusion prend essentiellement ses racines dans les récits d'évasion du général Armand Pinsard, que Renoir connait intimement depuis la Première Guerre mondiale et qui devient, pendant la guerre suivante, une triste figure de la collaboration avec Vichy et le régime nazi.
    Le titre du film, inspiré du roman homonyme paru en 1910, insiste sur l'absurdité de la guerre et prône le pacifisme dans un contexte de tensions croissantes en Europe. En témoigne la réception du film : censuré dans l'Allemagne nazie et l'Italie Mussolinenne, interdit en Belgique, rejeté par Churchill. Néanmoins, Roosevelt déclare solennellement que "tous les démocrates du monde devraient voir ce film", une phrase que l'on pourrait prononcer à quiconque n'ayant pas encore vu ce grand classique de le convaincre de le faire. Et fort heureusement, le président américain de l'époque n'est pas le seul à l'avoir apprécié, puisque son succès au box-office français est incontestable, tout comme celui d'outre-Atlantique, avec une nomination exceptionnelle à l'Oscar du meilleur film pour l'année 1939. Mais il est également important de noter le changement total d'opinion en France quelques années plus tard seulement, en pleine Occupation, où les valeurs de paix et de fraternité entre les peuples furent, pour Vichy, des motifs pour censurer cette oeuvre et l'interdire. En effet, on ne pouvait alors pas accepter un film ne prônant pas le patriotisme, un argument avancé par des critiques qui semblent avoir oublié la scène de la Marseillaise dans le premier camp de prisonniers. Mais ne parlons même pas de l'Allemagne nazie qui chercha même à détruire toutes les copies existantes du film. Il faut attendre le mouvement de la Nouvelle Vague pour que le film soit réhabilité, principalement grâce aux efforts de François Truffaut, admirateur de Jean Renoir. Depuis, considéré comme un chef d'oeuvre mondial, il est l'un des rares films entrés dans les collections permanentes du Museum of Modern Art de New York.
    Enfin, l'affiche présente plusieurs noms sur lesquels il est intéressant de s'arrêter. D'abord, Jean Gabin bien sûr, le colosse aux pieds d'argile récemment hissé au rang de "star de cinéma". A ses côtés, l'air grave et la fraîcheur juvénile de Dita Parlo apportent une parenthèse apaisante et réconfortante à travers son rôle dans la peau d'une généreuse veuve allemande. Parmi les autres rôles principaux, on pense à celui, convaincant, de Marcel Dalio, sans pouvoir oublier la menace nazie qui le poussera quelques années plus tard à quitter l'Europe et à subir des attaques antisémites de la part du Reich allemand. Il est également important d'évoquer les deux aristocrates mélancoliques interprétés par Pierre Fresnay, dont c'est l'un des principaux rôles de sa carrière, et Erich von Stroheim, ancien réalisateur de films muets également consacré par sa prestation au service de Renoir.
    Cependant, la dimension comique et légère de la première partie du film peut laisser perplexe et interroger sur la pertinence d'un tel récit, surtout dans un camp de prisonniers en pleine Seconde Guerre mondiale. Heureusement, les deux parties suivantes, qui prennent place au château du Haut-Kœnigsbourg et dans la vallée de Chamonix, apportent le sérieux d'une atmosphère plus réaliste en temps de guerre.
    Enfin, au niveau de la bande-son, on peut également plusieurs musiques célèbres dans les années 1930, ce qui peut permettre aux générations suivantes de s'initier à ces grands classiques de l'époque.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Ce très grand classique du cinéma Français est en effet pétri de qualités. Réalisation, interprètes, montage, scènes marquantes, … Au-delà de l’histoire, centrée autour de tentatives d’évasions, les personnages mis en scène par Renoir sont, tous, des gens bien. La fraternité, l’entraide et la compréhension sont une constante des comportements, même en temps de guerre, guerre visiblement subie et non voulue. Que ce soit ceux des officiers, d’un simple geôlier (qui offre l’harmonica à Maréchal et se réjouit qu’il l’utilise) ou de la paysanne. Renoir fait montre d’un humanisme qui dépasse les camps et les frontières, qui ressemble à une forme d’internationalisme. Mais comment comprendre dans ce cadre la vibrante Marseillaise entamée par les prisonniers, interrompant le spectacle auxquels ils assistent, à l’annonce de la prise de Douaumont par les troupes Françaises ? Je n’ai pas l’impression que le réalisateur ait voulu dénoncer, au second degré, un patriotisme dérisoire à l’occasion de la reconquête certainement très couteuse en vies humaines d’un village dont l’un des personnages dira plus tard qu’il ne reste plus rien. Un autre axe fort du film est le propos selon lequel les différences de classe sont aussi, voire plus importantes que les différences de nationalités. Défendre les compatriotes et -surtout- la Patrie est un devoir, mais les affinités relèvent de la culture et de la classe sociale. La confiance aussi, l’officier aristocrate Allemand ne demandant que la parole de l’officier aristocrate Français, celles du bourgeois juif et celle de l’homme du peuple n’ayant aucune valeur à ses yeux. Ce propos est extrêmement pertinent ; mais le bât blesse un peu car Renoir montre avec emphase une sympathie, voire une admiration envers ces comportements élitistes et « chevaleresques » d’une classe sociale bientôt engloutie par le temps teintés de mépris pour les classes inférieures. Ce que Visconti traitera plus tard avec sensibilité, nuance et profondeur, Renoir le limite à l’attachement rigide à des valeurs et -surtout- des principes. Si l’on rajoute que la vision de la guerre, pour absurde qu’elle soit, n’est pas si dramatique (les comportements de potaches des prisonniers, leurs repas presque gastronomiques grâce aux colis reçus), le film m’a laissé un goût d’ambigüité nuisant fortement à ses indéniables qualités.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2014
    Heureusement qu'il y a encore Arte pour programmer des films de qualité, parce que franchement s'en est à passer par la fenêtre. Bon dimanche dernier ils passent La Grande illusion, alors moi je regarde, déjà parce que Renoir est un cinéaste qui m'intéresse, et ensuite parce que Gabin est un acteur que j'aime bien. La première chose que j'ai remarqué de suite, c'est la beauté de la photographie, un noir et blanc vraiment magnifique, quel dommage de devoir le regarder au travers d'un tout petit écran de télé, mais bon on fait avec ce qu'on a. Alors c'est un film qui retranscrit très bien le contexte de l'époque sans tomber dans la reconstitution historique bête et méchante ce qui n'aurait aucun intérêt. Je veux dire qu'on comprend très bien la vie et le quotidien de ces soldats prisonniers, qui n'espèrent qu'une chose, c'est de pouvoir becqueter leurs fayots en boîte et de retrouver la liberté en s'évadant. Bien sûr ce ne sera pas chose facile pour eux et comme dit le personnage de Gabin, la guerre sera finie avant qu'il aient fini de creuser leur tunnel. C'est peut-être ça la grande illusion, et je pense que c'est le sujet du film. J'ai apprécié la présence de Von Stroheim, d'autant plus que son personnage est intéressant, j'ai beaucoup aimé la dernière scène où on le voit, avec sa main qui coupe la fleur sur le bord de la fenêtre. Le film est intéressant, vraiment bien réalisé, mais peut-être manque-t-il quelque peu d'incarnation, de vie, on voit bien les soldats vivre presque comme une bande de copains solidaires. Mais ça ne me touche pas autant que je le voudrais, même si je ris et vis avec ces personnages. Sauf qu'à la fin, Gabin et son pote débarquent chez une allemande veuve qui vit seule avec sa fille. Et je pense que c'est la partie du film que je préfère, la plus simple et la plus belle. Voir la petite le matin de Noël avec Gabin qui s'y attache sans niaiserie, je trouve ça vraiment beau et c'est probablement ce que je retiendrai le plus du film, ces 20/25 dernières minutes. Mais c'est un bon film, intéressant, bien pensé et bien écrit. Ça ne dégoûte pas de voir plus de Renoir.
    darthbebel
    darthbebel

    25 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    Bon film.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2014
    Illusion... comme dans illusionnisme. Rien ne va de soi dans ce film dont le scénario accuse une suite de déséquilibres, de décrochages permanents, Stroheim est tout vitrifié, manque de vie en général, les coïncidences sont subtiles comme des baffes dans la tête d'un nourrisson. Mais le pire avec ce film réside dans sa réputation de film pacifiste (il l'est autant que Renoir était de gauche). A aucun moment les personnages ne désertent pour rentrer chez eux, ils vont retourner au casse-pipe. Cela explique-t'il la haine absolue que Céline voua au film (hormis le personnage joué par Dalio, s'entend)? Sans doute mais ce n'est pas tout. Car le dialogue de ce film manque cruellement de caractère, de naturel, étonnant de la part de Spaak et pourtant! Ainsi se construisent les grandes gloires nationales, les légendes abusives. On ne peut trop conseiller, afin de remettre les pendules à l'heure, de lire le chapitre consacré au film dans la biographie de Renoir par Pascal Mérigeau.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Chef-d'œuvre humaniste, pacifiste, et tout simplement esthétique, ce monument du petit théâtre de Renoir frappe aujourd'hui par son modernisme sur la forme (construction en deux parties, sous-titrage partiel...) et son propos audacieux pour l'époque : discours sur les frontières, le racisme, la lutte des classes. Le cinéaste maitrise l'art de la nuance en étant bien épaulé par ses stars et excentriques : Gabin, Fresnay, Stroheim, Dalio, Carette... Indispensable.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2010
    Magnifique film prônant la paix et la fraternité entre les peuples et tourné dans un contexte difficile d'Avant-Guerre où les hostilités commençaient véritablement à débuter. Très osé pour l'époque, La Grande Illusion est un film d'un grand humanisme porté par de grands acteurs comme Jean Gabin, Pierre Fresnay, Marcel Dalio et Eric Von Stroheim, d'ailleurs celui-ci pourrait paraître caricaturé au premier abord mais au long du film nous voyons bien que ce personnage est d'une humanité remarquable. La forme a légèrement vieilli, au niveau du montage plutôt car la mise en scène en elle-même reste excellente. La Grande Illusion est cependant un film où le fond dépasse la forme. Brillant tout simplement, un véritable chef d'oeuvre du cinéma français.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Un grand film, bien écrit, bien interprété , à l'humanisme omniprésent et aux personnages attachants, qui a inspiré bon nombre de films par sa suite et peut etre meme "La grande évasion". On retiendra surtout la dernière demi heure au dessus du reste du film, plus belle!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2008
    C'est du Renoir et forcément l'image est belle, Erich von Stroheim joue son meilleur rôle, Fresnais toujours aussi élégant, Gabin un peu en retrait.
    Il montre à la fois l'absurdité de la guerre et bien avant Le Guépard, la chute de l'aristrocratie figée dans ces contradictions, au final un plaidoyer pour la liberté.
    Le film n'est cependant par parfait avec des transitions brutales et des temps faibles.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2012
    Un très beau film avec des personnages bien dépeints, dont les caractères et les attitudes sont approfondis. Renoir impeccable à la réalisation nous plonge intégralement dans l'histoire. Enfin, Gabin, jeune, incarne parfaitement son personnage.
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