Mon compte
    La grande illusion
    Note moyenne
    4,2
    5549 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La grande illusion ?

    180 critiques spectateurs

    5
    71 critiques
    4
    50 critiques
    3
    39 critiques
    2
    15 critiques
    1
    3 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2010
    Le problème de ce film, c'est qu'il a tellement été encensé que quand on le voit, on ne peut s'empêcher d'être déçu. Il n'y a rien à redire sur l'interprétation, les décors, le discours pacifiste et profondément humain mais l'ensemble du film fait tronqué en quatre parties et les fondus au noir rajoutent à cette impression de pure fabrication. De plus, il faudrait quand même dire aux acteurs de l'époque de parler plus fort. Le son est plus clair sur un film américain de la même année même si le film est remasterisé.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    Sans manichéisme ni germanophobie, La grande illusion est un grand film qui traite de la guerre de façon très humaine, avec des personnages attachants et bien écrits, des dialogues intelligents et un scénario très bon quoiqu'un peu lent. La version restaurée donne encore plus de beauté à la photographie du film. Une très grande réussite
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2014
    La beauté de ce film tient dans la limpidité de son propos pacifiste et humaniste. Pas de démonstration édifiante, pas de déballage lyrique. Mais une histoire simple et pudique, filmée à hauteur d'hommes, comme disait Howard Hawks. La générosité, la fraternité, l'amour aussi (dans le dernier quart du film) sont traités avec une évidence littéralement désarmante. Une évidence qui transcende les frontières, les religions et les classes sociales, même si le sentiment d'appartenance à une classe sociale demeure toujours, aux yeux de Renoir, un élément discriminant en termes d'affinités électives. En témoigne l'amitié aristocratique entre Boeldieu (Pierre Fresnay) et Rauffenstein (Erich von Stroheim), ou l'amour entre les personnages interprétés par Jean Gabin et Dita Parlo, le prolo français et la paysanne allemande.
    Le thème du rapport entre les classes est au coeur du réalisme social de Renoir en général, comme il est au coeur de son histoire personnelle, lui qui, dans sa jeunesse, a côtoyé à la fois le "peuple" (via les domestiques de son père) et l'aristocratie artistique et intellectuelle de l'époque, avant de s'engager bien à gauche en politique. Jusqu'alors, le cinéaste avait surtout pointé dans ses oeuvres les tensions qui résultaient de ces rapports, souvent dramatiques. Ici, il met l'accent sur un esprit de cohésion et de paix, sans pour autant basculer dans l'angélisme, les notions de respect, de devoir et d'honneur (qui motivent le sacrifice permettant l'évasion finale) pouvant très bien se substituer à des sentiments profonds.
    Quoi qu'il en soit, il y a dans ce film beaucoup de chaleur humaine, que le réalisateur sait rendre tantôt joyeuse (la camaraderie entre détenus, le partage des denrées gourmandes, l'humour gouailleur du personnage de Carette...), tantôt grave (l'amitié impossible entre les deux militaires les plus gradés, leurs dernières confessions amères) ou sobrement mélodramatique (l'histoire d'amour contrainte par la guerre). La synthèse de ces tonalités se fait avec une belle maîtrise classique côté réalisation et photographie, un peu moins côté montage, avec certains enchaînements parfois abrupts. Mais ce que l'on retient le plus, c'est la direction d'acteurs : Gabin, Fresnay, Stroheim, Dalio, Parlo, Carette. Tous excellents dans ce film qui a offert à Renoir une renommée internationale.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2011
    Renoir parle ici de la captivité des soldats Français en Allemagne qui tentent de s'évader durant la première guerre.
    Il veut montrer ce qui sépare les hommes (les classes sociales, le nationalisme) mais aussi ce qui les rapproches.

    On découvre que Français et Allemands se comportent plutôt bien les uns envers les autres, à l'image de deux officiers qui se lient d'amitié.

    Les dialogues sont plutôt bien écrit, on ressents l'émotions des personnages. D'ailleurs Gabin dit à la fin du film qu'il espère que quand cette guerre sera terminé il n'y en aura plus d'autres, il ne se doutait peut être pas que trois ans après la sortie du film la pire guerre allait arriver.

    Les acteurs sont bons, la photographie est bonne pour l'époque, Un film culte, mais le cinéma Français a fait mieux depuis.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2015
    Avec une pertinence et une audace qu'on verrait plutôt à notre époque, le film exploite toute l'amertume et la naïveté grossière de Jean Gabin pour mettre en valeur un pamphlet camouflé en art, dont on s'étonne qu'il offre une vision si humoristique de la guerre que l'Europe vivra seulement deux ans plus tard ! Une oeuvre quasiment visionnaire qui offre un aspect rafraîchissant du vieux cinéma contestataire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Deuxième film de Renoir que je vois après La règle du jeu, La grande illusion s'avère par sa forme beaucoup plus classique que ce dernier (sans toutefois être mauvais, Renoir conserve un grand talent pour rendre ses films vivants, mais c'est beaucoup moins prononcé que dans La règle du jeu). Le message du film est pacifiste et pleins d'espoir et certains se sont même plaint que les camps de prisonniers étaient montrés de manière trop gentillette. Au final je trouve ce choix judicieux, car non seulement il renforce le message pacifiste du long-métrage, mais en plus il permet d'exploiter au maximum les relations amicales entre tous les personnages, qui sont tous très attachants. L'émotion dans le film est d'ailleurs très réussie, et ne tombe jamais dans le pathos. Le problème que j'ai avec ce film, c'est que je trouve que par moments le rythme baisse alors que certains passages sont captivants, et ça rend le film très inégal, et pas toujours très intéressant.
    Malgré tout, ce classique du cinéma reste encore efficace de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 septembre 2019
    La célèbre grande illusion est une désillusion du vieux cinéma français, parce qu'il y a Jean Gabin, que je m'en remettrais sur la feuille de route. C'est long comme chemin pour s'évader de ce camp de prisonniers retenus par les allemands, on est au temps de la première Grande Guerre, les français et les quelques anglais captifs. Ça sifflotent, chantent La Marseillaise, des airs populaires franchouillards de province, jouent de la flûte pour distraire l'ennemi et hop, dehors ! Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent, pendant le temps du Maréchal, héros de guerre que l'on retiendra, l'intervalle entre les deux guerres annonçant les prémices de la seconde et d'une future collaboration du régime de Vichy, l'eau sera très salée, aïe ! La lutte des classes ne se fait pas sans turbulences, tous unis au front des tranchées, mais restent convenue par rapport à leurs rangs tracés. L'écart se creuse bien profondément, ça ne date pas d'aujourd'hui qu'ils se mettront au garde à vous ces allures d'aristocrates et sujets ouvriers populaires. A eux le pays de montagne neigeuse toujours aussi neutre dans l'histoire et son scénario.
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 octobre 2014
    Véritablement trop vieux pour moi. J'ai peiné à le regarder dans son intégralité. Les dialogues ne me semblent être que de fades potins. Les prisonniers bien traités qui cherchent à s'évader de manière "courtoise"... Je n'y ai pas cru. Aucune scène ne m'a réellement marqué. J'apprécie cependant Jean Gabin mais ai de loin préféré sa prestation dans "La Traversée de Paris" ou même "Touchez pas au grisbi" quand il avait quelques années de plus. Dommage.
    AMCHI
    AMCHI

    5 804 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 novembre 2008
    Je ne veux pas remettre en cause son statut de chef-d'oeuvre du 7ème Art mais personnellement je trouve La Grande illusion tout à fait le genre de film qui est devenu trop vieux de nos jours tant pas son interprétation que par son style et de plus je ne suis pas un admirateur de Gabin.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2023
    Au firmament des plus grands films de l’histoire du cinéma mondial, “La grande illusion” et “La règle du jeu” figurent de manière quasi récurrente dans les vingt premiers, l’un des deux atteignant très souvent le quinté de tête. Leur réalisateur commun, Jean Renoir, fils du grand peintre impressionniste Auguste Renoir, est devenu par voie de conséquence un réalisateur figurant au panthéon des plus grands.
    “La grande illusion” tire en partie son indéfectible popularité critique, de l’époque très particulière à laquelle il est sorti sur les écrans et du pacifisme qu’il promeut tout autant que de ses qualités artistiques. La période historique actuelle de grande incertitude face à des enjeux multiples comme le retour des nationalismes auquel s’ajoute la menace que font peser sur l’équilibre de la planète l’épuisement des ressources et la surpopulation, amène la critique contemporaine à avoir des yeux de Chimène pour l’humanisme qu’elle pense trouver dans le film de Jean Renoir, vu désormais comme un visionnaire incontournable. C’est actuellement le consensus général qu’il ne serait sûrement pas de bon ton de vouloir contester.
    On pourra pourtant préférer chez Renoir les films naturalistes à tendance poétique voire quelques fois anarchiste comme, “Partie de campagne” (1936), “La chienne” (1931), “Boudu sauvé des eaux”(1932), “La bête humaine” (1937), “Le crime de Monsieur Lange” (1936) voire “L’étang tragique” (1941) ou “Le fleuve” (1951) qui dégagent sans doute plus de sensibilité et même de sincérité que cette “Grande Illusion” qui porte bien son nom. Jean Renoir qui tout au long de sa vie s’est beaucoup exprimé sur son art, tirait dans son livre d’analyse passionnant de 1974, “Ma vie et mes films”, le constat un peu désabusé que son film le plus retentissant avait sans doute tapé à côté de sa cible, n’ayant empêché en rien le conflit pressenti qui embrasa le monde en 1939 et encore moins la multitude de guerres locales qui lui ont succédé. Dans un court chapitre qu’il nomme “Front Populaire”, le réalisateur renvoie dos à dos fascisme et communisme même s’il s’avoue plus enclin à pardonner davantage au second dont les visées théoriques lui apparaissent plus généreuses. C’est en réalité selon un Renoir parvenu à l’heure des bilans, la course folle au progrès aiguillonnée par les appétits capitalistes voraces qui mène l’homme à sa perte. Un progrès qui, galopant toujours plus vite, fait vaciller sur ses bases une humanité désormais sans repères tangibles auxquels s’accrocher, hormis la promesse un peu vaine d’une consommation érigée au rang de religion.
    Plus de quarante ans après la mort de Renoir, on peut penser que l’analyse qu’il posait au soir de sa vie était frappée du bon sens. Son engagement à l’époque du tournage de “La grande illusion” prend sa source dans la relation amoureuse qu’il a nouée avec Marguerite Houllé, sa monteuse sur “La p’tite Lili” (1927) dont la famille était versée dans le syndicalisme et le militantisme communiste. Il entre par ce biais en contact avec le Groupe Octobre et Maurice Thorez, le secrétaire général du PCF. Son cinéma avec des films comme “La vie est à nous “ (1936) ou “La Marseillaise” (1936) se teinte dès lors d’un engagement politique affirmé (un Renoir aux engagements quelquefois étrangement contradictoires). Inquiet comme beaucoup de la montée du nazisme en Allemagne et de son réarmement à marche forcée en dépit du Traité de Versailles censé brider toute initiative dans ce sens, Jean Renoir est incité par le PCF à faire un film mobilisant les populations contre les horreurs de la guerre. Ce sera “La grande illusion”.
    Pour ce faire, mobilisant Charles Spaak pour l’assister à l’écriture du scénario, il s’inspire du récit des exploits d’Armand Pinsard, un pilote de chasse réputé pour ses nombreuses tentatives d’évasion lors de la Grande Guerre. Jean Renoir qui a lui-même participé et été blessé à cette guerre est en terrain connu. Refusant d’employer comme Raymond Bernard (“Les croix de bois” en 1931) et Lewis Milestone (“A l’Ouest rien de nouveau” en 1930), un réalisme cru exposant l’horreur des tranchées, il décide de placer sa caméra spoiler: dans un camp d’officiers prisonniers en Allemagne où l’évasion tiendra lieu de credo entre les parties de cartes, les repas copieusement arrosés, les blagues potaches à destination de leurs geôliers compréhensifs et les soirées travesties pour calmer les libidos entravées.

    Pour dessiner le portrait de la poignée d’officiers dont il va suivre le destin dans deux camps successifs, Renoir fait appel à Jean Gabin qu’il venait de diriger pour la première fois dans “Les Bas-fonds” pour incarner le lieutenant Maréchal, titi parisien d’extraction populaire, à Pierre Fresnay dans le rôle du capitaine Boëldieu, aristocrate jusqu’au bout des ongles, constatant désabusé la lente déchéance de sa classe, à Erich Von Stroheim en officier allemand esthète apportant un soin tout particulier aux respect des règles d’honneur régissant le code de la guerre, à Marcel Dalio campant le lieutenant Rosenthal, juif issu d’une très grande famille d’industriels à la prodigalité faisant taire tous les préjugés, à Julien Carette en chansonnier roboratif qui va trouver sa place en taquinant les gardes allemands et en distrayant les troupes et enfin à Gaston Modot interprétant un ingénieur qui va se révéler très utile dans l’élaboration des fameuses tentatives d’évasion.
    L’entame du film magnifique montre un Gabin pensif, penché sur un phonographe jouant le fameux “Frou-Frou” écrit en 1897 par Hector Monréal et Henri Blondeau sur une musique d’Henri Chatau. Sans transition, le lieutenant est appelé auprès d’un commandant (Pierre Fresnay) pour une mission de reconnaissance qui après une ellipse nébuleuse spoiler: montre sans transition les deux hommes attablés avec le commandant Rauffenstein (Erich von Stroheim) et ses hommes. Les amabilités échangées retardent bizarrement la compréhension de la situation des deux officiers français qui sont en réalité prisonniers
    . On a connu Charles Spaak certes plus inspiré mais on apprendra que Renoir, ne voulant rien montrer des combats, avait imposé cette ellipse pour le moins superflue .
    Une vie de casernement rappelant plus une colonie de vacances au régime disciplinaire un peu sévère qu’un véritable camp de prisonniers. Le but ultime étant l’évasion, la surveillance relâchée des gardes ne constitue pas un obstacle insurmontable. La veille du grand départ de la bande, on annonce un transfert de l’unité dans une forteresse où nos hommes retrouvent le commandant Rauffestein ravi, autour d’une tasse de thé, de pouvoir à nouveau philosopher avec le capitaine Boëldieu à propos du déclin des aristocraties de leurs pays respectifs. L’ensemble de ces festivités, échanges d’états d’âmes et tentatives d’évasion rocambolesques s’étale sur les deux tiers du film. Autant dire que Renoir a choisi d’y placer une grande partie de son message. Lequel ? Ce qui divise les hommes tiendrait davantage de la classe sociale dont ils sont issus que de leur nationalité. La preuve nous en étant apportée par la fraternité qui se diffuse dans ce camp d’officiers privilégiés que d’ailleurs on n’entend pas beaucoup s’exprimer sur le sort réservé à leurs hommes englués dans l’enfer des tranchées pendant qu’ils s’amusent à se travestir pour oublier la seule chose qui leur manque vraiment : “La vie amoureuse”.
    Mais Renoir généreux va y remédier dans les vingt dernière minutes plus convaincantes, spoiler: offrant à Jean Gabin une jolie romance avec une fermière allemande jouée par Dita Parlo dont le mari est mort sur le front. Nouvelle preuve que la fraternité entre les peuples peut tout transcender y compris la mort pour son pays
    de l’être bien-aimé. Une vision plutôt désincarnée de ce qu’est vraiment la guerre, laissant difficilement croire que cette construction scénaristique mécanique aux personnages archétypaux pourrait convaincre qui que ce soit. Même Jean Gabin, pourtant d’habitude toujours parfait, semble, par instants complètement désemparé par ce que son metteur en scène lui demande de faire passer dans les nombreux gros plans sur ses yeux bleus qui trahissent le malaise que l’acteur ressent à ce théâtre de guerre en chambre close, tenant parfois du grotesque pour ne pas dire autre chose. Seuls Pierre Fresnay et Erich Von Stroheim parviennent à donner le change, dans un face-à-face souvent ironique de très bonne tenue .
    Le pacifisme est assurément sur le fond une intention louable mais il ne semble pas inscrit dans la nature profonde de l’homme et la démonstration complètement artificielle proposée par Jean Renoir en a malheureusement apporté la preuve. Elle peut-être là “La grande illusion”. C’est ce que peuvent inciter à penser les propos tenus par Renoir rapportés plus haut. Mais la grande illusion continue de fonctionner, le film étant encore pour beaucoup l’œuvre ultime prouvant qu’avec de la bonne volonté tout est possible y compris l’amour entre les hommes. Avec toujours à la manœuvre , le vieil adage rousseauiste qui veut que : “l’homme naît bon et que c’est la société qui le corrompt”.
    Pour conclure tout en restant dans le domaine cinématographique, on peut se rappeler ce que disait, goguenard, le grand Sam Peckinpah du pacifisme lors d’un entretien donné en 1972 au magazine Playboy : “ Le vrai pacifisme est la plus belle forme d’humanité. Mais si un homme vous coupe une main, vous n’allez pas lui tendre l’autre. Du moins pas si vous voulez continuer à jouer du piano”. A chacun bien sûr selon sa nature et son vécu de se faire son opinion.
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2024
    Un monument du cinéma français. Tout y est un scénario très original sur le thème de la guerre , du patriotisme, de la liberté, très fort . Et puis une interprétation formidable avec le duo Gabin , Von Stroheim formidable. Et Jean Renoir le maestro de l'élégance et du réalisme à la française aux manettes.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Grand film de guerre humaniste, porté par un casting magistral qui donne vie à un scénario magnifique, le tout sublimé par une mise en scène époustouflante. Tout est dit quant à ce film intemporel qui bénéficie donc des grandes performances d'un duo J. Gabin-P. Fresnay, soit deux des meilleurs acteurs français de l'époque. J. Renoir est particulièrement inspiré derrière la caméra, avec de nombreux mouvements délicats qui permettent de souligner ou de dire plus que les dialogues. Maestria de la mise en scène mais aussi du montage car le film n'est jamais ennuyeux, impeccablement rythmé et gérant à la perfection sa narration. Pour le reste, on est face à un scénario qui développe un point de vue humaniste particulièrement poignant tout en montrant l'affrontement, involontaire entre deux mondes, deux univers qui se côtoient mais ne peuvent se rejoindre (la bourgeoisie et le prolétariat). Une évocation de la guerre de 14 certes parfois bon enfant, parfois poignante, qui nous montre beaucoup de péripéties qui seront ensuite reprises dans d'autres films du genre tout en se distinguant par sa facilité à évoquer plusieurs thèmes. Chef d'oeuvre donc. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2020
    Le film possède cette dernière partie étonnante et d'une grande émotion, contrastant avec tout le début dans les camps où l'on entend vraiment trop de gens parler tout le temps et où l'évasion reste évasive......
    Avec son titre curieux et qui ne veut rien dire, j'interprète alors cette illusion comme étant celle du bonheur passé où les chaises vides attendent l'être aimé pour une vie simple et paisible.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Les tribulations d'un groupe de soldats français prisonniers des Allemands pendant la grande guerre. Un film pacifiste au message universel et humaniste mené par une troupe de comédiens géniaux.
    brianpatrick
    brianpatrick

    84 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2020
    La grande illusion, c'est un film sortie en 1937. L'histoire se situe dans une prison en Allemagne durant la première guerre mondiale. C'est une prison de luxe apparemment, tout le monde mange bien et les chambres restent agréables, six hommes par chambres. Les lits semblent confortables. Le courrier arrive sans encombre. On dirait une prison pour officiers mais non, il y a des membres toutes les armes et tous les grades. Les draps sont pliés et les uniformes sur les hommes restent impeccables. Après quant aux gardiens allemands, ils sont naïfs comme ce n'est pas permis, tourner des scènes comme celle-là en 1937, cela parait paradoxales. Après il y a de bons dialogues, du vrai dialogue à la Audiard entre parisiens d'époque. Gabin qui joue le Maréchal, maréchal des logis évidement. Les scènes, rien ne ressemble à un stalag. C'est un film d'époque très paradoxal.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top