Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 février 2014
Un film poignant aux dialogues et aux acteurs ( Gabin , Von Stroheim , Fresnay ) inoubliables . Tout comme ce final incertain ou les personnages s' enfuient dans la neige .... Du très bon Renoir et un très grand film .
Une aventure humaine aussi drôle et légère qu'émouvante. 70 ans environ que Jean Renoir nous livrait ce film humaniste aux airs de chef-d'oeuvre du cinéma. Gabin et ses compagnons sont éblouissants, et incarnent de vrais personnages, profonds, comme on en voit avec beaucoup plus de mal aujourd'hui. Universel et film à message, La Grande illusion est aussi La Grande preuve de la beauté du cinéma français.
Certains moments sont très bien mené pendant que d'autres sont un peu moins intéressant, c'est dommage car les thématiques sont plutôt pas mal sur le papier. Même si je ne crie pas au chef d'oeuvre ce film est un beau film, mais qui ne m'a pas tout le temps intéressé, même si je trouve la fin très belle.
Je n'ai pas vraiment compris l’intérêt final du film, il a bien mal vieilli et les fondus au noir sont assez perturbants. Mais le jeu des acteurs et les gag resteront éternels..
Plus je vois ce film plus son esprit me déplaît. Ce n'est pas rare pour un film de Renoir dont bien sur j'admire le talent de metteur en scène mais dont certains films comme ''Le fleuve '' ou ''le Carrosse d'or''me navrent. En plus, j'ai tendance à trouver que c'est plus sur sa réputation que sur le visuel vu que les gens parlent de lui. Pourtant son ''French Cancan'' fait partie de mon panthéon tant par sa perfection que par sa grâce. Dans ''La grande illusion'' le coté bien pensant et démonstratif frôle la complaisance, voire l'indignité. Traiter ne serai ce qu'un épisode de la guerre de 14/18 de cette manière, c'est vouloir à bon compte impressionner le spectateur et surajouter des détails fraternels comme les couples français/juif ou aristocrate/prolétarien, c'est se noyer dans la démagogie et même l'angèlisme. Des trois parties bien distinctes de ce film, je n'aime que la dernière, lorsqu'il ne reste plus que 3 personnages...Là ,on retrouve un peu de pudeur et d'émotion. Gabin parlant à une vache c'est autrement plus fort que Stroheim coupant sa fleur de géranium. L'écriture cinématographique de l'ensemble fait qu'il est impossible de mettre moins de 3 étoiles mais l'esprit du film n'en mérite aucune.
Presque tout le monde crie au chef-d’œuvre, personnellement je suis à l'opposé et une fois de plus je ne comprends pas les critiques tellement élogieuses de certains, je trouve ce film extrêmement vieillot, vraiment je me suis beaucoup emmerdé. Je n'ai jamais été fan de Gabin et ça ne changera jamais, pour ce qui est de Jean Renoir, étant donné que La grande illusion est censé être son meilleur film, c'est simple j'ai décidé de ne plus jamais voir un de ses films.
Ce film est une des raisons de mon amour pour le cinéma. Excellents dialogues, supers acteurs et belle musique. Une page de l'Histoire, touchante et dramatique. Le grand Jean Gabin dans un ses meilleurs rôles, magistral, quelle beauté, quelle prestance. Un classique.
Dans ce long-métrage de Jean Renoir, réalisé en 1937, on retrouve plusieurs grandes figures de l’époque, notamment Pierre Fresnay, Jean Gabin et Erich von Stroheim. Ces hommes d’origines sociales et culturelles différentes vont croiser leur destin durant la Première Guerre mondiale. Si la première partie du film reste très académique, et finalement un peu longue, avec le récit de la vie fraternelle en prison et les tentatives d’évasion, la seconde partie apporte un peu plus de profondeur et d’émotion. Il convient de noter que cette œuvre, considérée comme pacifiste et humaniste, fut interdite par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Bref, un grand classique qui fait néanmoins son âge.
Grosse déception que fut ce film de Jean Renoir malgré les très bonnes idées qui ponctuent à de multiples reprises la trame de l'histoire. Infiniment humaniste, la dimension de ce film peut se révéler inédite car notamment, le thème de celui-ci est très faiblement abordé au cinéma. Pourtant, le spectateur a dut mal à cerner les véritables propos et intentions de l'auteur. Certes, l'idée que ce fil fut tourné en 1937 à l'aube d'une des plus grandes tragédies que l'humanité ait connu peut prêter à réflexion; or, c'est tout l'inverse qui se produit avec notamment une succession de longueurs inutiles qui nuisent à la réflexion que l'auteur veut transmettre. Néanmoins, la photographie reste superbe pour l'époque et les acteurs relativement convaincants. Ce n'est pas suffisant à mon égard pour sauver ce monument du 7ème art français tournant à une illusion qui déçoit.
Le Magicien commence par mettre en place les éléments qui interviendront (temps, lieu, personnages...). Puis, il attire l'attention du Spectateur sur quelques objets en particulier (BOELDIEU, MARECHAL). La magie opère parfaitement lorsque le face - à - face arrive (BOELDIEU, RAUFFESTEIN) et s'estompe quand deux assistants fuient...
Considéré par certains comme l'un des 10 meilleurs films de tous les temps, il convient sans doute aujourd'hui de relativiser, tout en affirmant qu'il s'agit d'un excellent film. Le jeu de Pierre Fresnay dénote quelque peu (mais sans doute est-ce volontaire ?). L'évasion proprement dite (mais ce n'est pas le vrai sujet du film) est assez abracabrantesque et ce qui s'en suit est en rupture de ton totale avec le reste du film. Ces réticences mises à part, ce film fait preuve d'un humanisme militant traité avec beaucoup d'intelligence. Mais les deux sommets du film sont peut-être ailleurs : L'un quand les prisonniers déballent une caisse d'accessoires et de vêtements féminins qu'ils découvrent avec un plaisir fétichiste qui prend son point culminant quand l'un d'entre eux se travesti. L'autre est la scène où Carette fait son numéro sur scène (Marguerite, donne moi ton cœur) rejoint par une dizaine de prisonniers en travestis.
Grande œuvre et classique du cinéma Français signé Jean Renoir, "La Grande Illusion" nous emmène suivre le destin de différents prisonniers Français dans les camps Allemand durant la première guerre mondiale. Renoir va filmer leurs vies de tous les jours, leurs pensées, leurs tentatives d'évasion plus ou moins réussi et surtout la fraternité à l'intérieur d'un camp de prisonnier. C'est deux officiers Français, un lieutenant (Jean Gabin) et un capitaine (Pierre Frenay) que l'on suit surtout et qui font de leurs mieux au vu des circonstances. Le scénario est intéressant et bien écrit, la première partie m'a néanmoins laissé perplexe, notamment sur la vie dans les camps qui ressemblaient parfois à une colonie de vacances, bien loin de l'horreur de la première guerre mondiale. Mais au fur et à mesure que le récit avance et que les rebondissements se mettent en place, Renoir montre vraiment ce qu'est cette grande Illusion, à travers ces camp où un système de respect mutuel se met en place et où l'ordre et l'honneur ont une place importante et peu à peu les protagonistes découvriront l'illusion, la vérité et que le modèle idéal du camp n'existe pas en dehors. La grande réussite du film c'est aussi sa galerie de personnage et leurs ambiguïtés ainsi que leurs caractéristiques, que ce soit les classes sociales, les nationalités ou les religions et la manière dont là aussi l'illusion prendra forme. Il y a aussi ce commandant Allemand incarné par le toujours impeccable Erich Von Stroheim dont l'envie de fraterniser avec les Français se heurtent à certaines circonstances. C'est un film remarquable que nous offre Renoir, intelligent, humaniste, poignant et captivant. Un très beau film, bien réalisé et bien interprété.
C'est long, ça finit plus, c'est plein de bonnes intentions, ça ressemble plus à du théâtre qu'à du cinéma, ça vieillit très mal avec ce rythme lent qui étire la sauce et puis la lutte des classes sociales entre le gars du 20ème à Paris et le noble est un problème européen. Qu'est-ce qu'on a à cirer au Québec 100 ans plus tard? On s'en fout! Ceci étant dit il reste une ou deux bonne choses qui font autre chose qu'illusion:le drapeau du pacifisme sauve un peu le film avec la fleur coupée par le soldat allemand pour l'officier français qu'il vient de tuer (sans toutefois qu'il aille la mettre sur son lit d'hôpital, la coupure est intelligente, on a compris) et la fermière allemande qui recueille les évadés français . Ça c'est joli aussi. Mais ça n'a pas le souffle du Dictateur de Chaplin et de son discoure final pour la paix, ça reste mineur et je me suis ennuyé pendant 95% du temps. Le problème c'est que le langage cinématographique a tellement évolué et que le spectateur comprend mille fois plus vite qu'à cette époque (tant il a dévoré de la pellicule) que tout devient trop mâché dans ces vieux films et les faiblesses du scénario ne font plus illusion. Et puis il y a eu vol de scénario et règlements hors-cours et en tant que scénariste à qui on a fait le coup je peux pas supporter! Mais je reste magnanime et de peine et de misère je mets 2 étoiles qui brillent pas trop fort. Le camembert avait l'air très bon , très épais il y a la qualité qui se perd même en France!