Une réussite dans le genre des films de capes et d'épées. On n'a pas eu mieux que Jean Marais pour contrer Erol Flyn. La verve, le courage et l'humour. Ce film contient tout ce qui est plaisant: l'aventure, la trahison des hautes sphères et les complots. Pas mal du tout. Et Bourvil évidemment pour la même compagne fidèle
Un film de cape et d'épée divertissant réalisé en 1960 par un spécialiste de genre André Hunebelle !! Une oeuvre romanesque et aventurière à l'époque d'un jeune roi de France (je ne sais plus lequel) au fil du film verra un complot chez certains amis nobles qui veulent le pouvoir. Un serviteur du roi, sauvé dans une bataille d'épée par une jolie dame, fait équipe avec un homme de cirque croisé sur son passage pour faire justice. Un long métrage qui se laisse regarder aujourd'hui avec plaisir avec une mise en scène qui vieillit pas trop mal, des cascades et des batailles d'épée spectaculaires, de beaux costumes, des décors qui reflètent bien l'époque et un scénario très bien écrit. Jean Marais est charismatique, romantique et athlétique dans le role titre sous le surnom "Le Capitan" avec à ses cotés la présence de Bourvil qui amène de la fantaisie, de l'humour, de la poésie et de l'épaisseur à l'histoire. Il y a aussi la belle Elsa Martinelli qui, à l'époque, avait une carrière éclectique entre la France et l'international qui est charmante. A visionner.
Un film de capes et d'épées de la belle époque. Certes le film a vieilli mais il conserve un charme certain de cette période. Jean Marais est un flamboyant chevalier qui cherche à protéger son jeune roi. Il est accompagné dans sa quête par un saltimbanque campé par un Bourvil tendre et naif. Les séquences de combat à l'épée sont fort bien mise en scène surtout pour l'époque. Jean Marais, 50 ans à l'époque du tournage, est en très grande forme et assure lui-même la plupart des cascades. On notera d'ailleurs une fameuse séquence où il escalade avec des couteaux un mur de chateau-fort. Bref un film d'aventures familial qui sent bon les années 60 et qui nous replonge avec délice dans une époque révolue du cinéma d'aventures.
Juste après le succès du « Bossu » André Hunebelle retrouve la fougue de Jean Marais (qui réalise lui-même ses périlleuses cascades) et la bonhomie de Bourvil dans cette fantaisie de cape et d’épée. Un divertissement rétro sympa.
"Le Capitan" est un film de cape et d'épée hors d'âge pour diverses raisons, dont la médiocrité du réalisateur, le manque d'ambition et de rigueur de la mise en scène ne sont pas les moindres. Réduit à un récit d'action au fil duquel on ne compte plus les duels et les prouesses éclatantes de Jean Marais, le film accumule naïvement tous les lieux communs du genre et les invraisemblances dont l'histoire regorge. Le scénario reproduit un esprit chevaleresque populaire et banal, beaucoup plus que littéraire, et ne se consacre qu'aux rebondissements spectaculaires convenus, comme en témoigne la puérile séquence finale. Laquelle résume à elle seule la médiocrité des seconds rôles et la désinvolture de la direction d'acteurs. Associé une deuxième fois à Jean Marais (après "Le Bossu"), Bourvil a la tâche ingrate, en incarnant un valet un peu bênet, d'apporter de la fantaisie. Mais, là encore, l'humour ne fait que souligner la niaiserie de l'ensemble, qui a tôt fait d'effacer un flatteur souvenir d'enfance, sinon la sympathie que suscite la vitalité bondissante de Jean Marais.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu de film de cape et d'épée. Ça m'avait manqué, mais celui-ci remplira le manque pour très longtemps. Ventrebleu, que c'est daté ! On a la chance de voir Bourvil pousser la chansonnette bien que le genre ne s'y prête pas, mais son rôle de benêt est parfois gênant. On a l'impression que les films de la trempe s'adressaient déjà aux vieux à l'époque – même si je comprends bien qu'on puisse les aimer indifféremment de la génération. Le scénario est découpé au fil à beurre entre sa partie « Jean Marais se bat », sa partie « Bourvil amuse la galerie » et le reste en parts par trop égales entre la politique de la cour et la romance.
Insupportable pour moi, même si je me dois d'admirer la performance athlétique à couper le souffle de Jean Marais, qui prend part à des cascades impressionnantes, des combats énergiques et bien réglés, et qui pratique l'ascension à mains nues et sans trucage d'un château, plus fort que Zorro dont il arbore le masque quelques instants... Tout ça quand il ne doit pas céder sa posture de « meilleur acteur », tout subjectivement et par la cause de sa diction guindée par une expérience trop coincée, au jeune Christian Fourcade dont les lignes sortent avec juste le naturel nécessaire pour être attendrissant sans irriter.
En 1960, André Hunebelle, le spécialiste des films de cape et d'épée à l'époque, met en scène "Le Capitan" en regroupant sous sa houlette une pléiade d'acteurs. Jean Marais et Bourvil sont une nouvelle fois associés pour notre plus grand plaisir. Guy Delorme est également inoubliable dans le rôle de bretteur assassin au service du maréchal d'Ancre, homme perfide et calculateur. Le célèbre nain Pieral y joue un tout petit rôle. Le contexte historique est approximativement respecté mais il ne faut y voir que le canevas nécessaire au récit. Jean Marais nous enchante par sa prestance et son habileté à l'épée. Quant à Bourvil, il incarne un rôle assez naïf et plaisant. Ce n'est pas le meilleur film d'Hunebelle mais l'ensemble reste conventionnel et agréable. Film vu et revu avec le même enthousiasme marqué par une scène tournée au château du Val restée gravée dans ma mémoire. A noter que Jean Marais n'a pas été doublé pour cette séquence. Ses exploits physiques lui ont valu le respect et la célébrité. Ce film a gardé la fraîcheur de sa jeunesse.
4 546 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 11 juin 2021
Il s'agit d'un film élégant réalisé par un professionnel André Hunebelle avec des valeurs de production somptueuses et des décors et des lieux étonnants. Marais joue le rôle du héros galant et fringant et Bourvil celui du comique et les deux acteurs livrent de bonnes performances. On dit que Marais a exécuté lui-même les nombreuses cascades défiant la mort si c'est le cas il devait être un homme exceptionnellement courageux. La ressemblance de Le Capitan avec le film Le Bossu est flagrante. Pourtant il contient au moins une délicieuse réplique faites attention à la scène où le héros risque sa vie pour rejoindre une belle prisonnière...
Certains disent que le meilleur film de cape et d'épée français est Cartouche. Je ne suis pas d'accord. Le charisme de Jean Marais, l'interprétation délicieuse et amusante de Bourvil, la superbe musique de Jean Marion, l'excellent scénario, le parfait équilibre entre action, drame et humour et la mise en scène d'André Hunebelle font du Capitan pour moi le meilleur film de cape et d'épée du cinéma français. Parmi les acteurs, on repère la belle Elsa Martinelli (découverte dans le superbe western la Rivière de nos amours). Franchement, j'aime énormément ce film et cela depuis mon enfance. Un parfait film de cape et d'épées comme on n'en fait quasiment plus du tout à ne pas faire manquer aux enfants et aux amateurs du genre.
Pas très bon film de cape et d'épée, il ne se démarque jamais des autres film ce qui fait que c'est un peu trop convenue. Jean Marais est plutot bon, mais c'est stupide que il est voulu faire la cascade de monter la muraille, surtout pour le peu de temps que ça dure.
J'ai vu ce film pour la première fois quand j'avais 7 ans. Bien qu'à cet âge mes parents m'envoyaient au lit après Nounours, j'avais trouvé un moyen pour regarder notre télévision. L'armoire de ma chambre à coucher était munie d'un miroir, je faisais donc pivoter la porte de cette armoire me permettant de voir la "petite lucarne". Ma foi c'était en plus petit et à l'envers, mais ça m'a permis de découvrir bien des films. Celui-ci, Angélique Marquise des Anges et même un Bardot. Voilà pourquoi je serai généreux avec Le Capitan qui a exactement mon âge. Et oui tous ça ne me rajeuni pas (enfin si un peu dans la tête) !