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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 juillet 2011
Ce film pas assez connu réalisé d'après le roman éponyme de J. G. Ballard, réussi élégamment à émouvoir d'une part par son personnage principale et d'autre part par une photographie somptueuse. Celui-ci retrace les mésaventures de "Jim", enfant britannique fasciné par l'aviation qui subit contre son gré les convoitises des grandes nations durant la WW2. Sitôt scindé de sa famille, il erre dans Shanghai et se fait prisonnier par les japonais, James Graham se révèle alors être un enfant débrouillard, parfois naïf mais pleins de courage, il parvient tant bien que mal à survivre dans ce monde cupide et dur. L'interprétation de Christian Bale alors âgé de 13 ans est époustouflante, il porte le film avec aisance et charisme, quand on voit la maturité qu'il a déjà dans son jeu, on comprend mieux comment il a réussi à faire une telle ascension. Avec son ambiance, sa musique et sa réalisation aux décors grandioses, "Empire of the sun" est un film fort en émotions et puissamment lyrique qui laisse une très belle empreinte après la visualisation !
Un film que j'ai trouvé très inégal : -Christian Bale et Malkovich sont excellents mais Nigel Havers qui joue le docteur ,était lui-même inégal ,il était surtout particulièrement ridicule dans la scène où il se faisait tabasser... -Le scénario part d'une bonne idée en voulant ajouter des sentiments et des notions sur la famille mais il manque du rythme à cette histoire...
Film qui alterne mouvement lents et rapides avec des excédents de longueur. Les personnages ne sont pas originaux et l'histoire 'classique', en bref il n'est pas nécessaire de passer 2h30 pour n'avoir que très peu d'émotions.
Un film ô combien sous-estimé par la critique, par John Malkovich et par Spielberg lui-même ! Il n'est même pas loin d'être le meilleur Spielberg à mon goût, de plus il est adapté du très bon livre de James Graham Ballard, à lire absolument pour tous les fans. Une atmosphère d'une originalité et d'une puissance rares, malgré quelques maladresses et toujours un peu de bon sentiment spielbergien. Un très bon film, et encore, c'est sans mentionner Christian Bale (ne creusons pas ce sujet, ça deviendrait beaucoup trop long).
Film exceptionnel et émouvant. J'écris ce commentaire à chaud, mais j'en ai encore la chair de poule. Christian bale est déja précoce dans ce film ou il éclabousse l'écran de tout son talent. A voir et revoir, un monument du cinéma! Speilberg de son coté nous montre ses multiples facettes de réalisateur extraordinaire
Pas mal de longueurs mais un tout bien fait, centré sur une partie de la deuxième guerre mondiale trop peu connue du grand public et trop absente de nos livres d'histoire. J. Malkovich est excellent (comme d'hab') et le jeune C. Bale assure sacrément du haut de ses 13 ans.
Un film de maturité pour Spielberg qui s'attache ici au parcours tragique d'un jeune garçon (excellent Christian Bale) pris dans la tourmente de la seconde guerre mondiale, en Chine. On retrouve sa thématique de l'enfant abandonné qui se construit un imaginaire de substitution, mais cette fois la fable se coltine avec la réalité historique. La dureté du propos étant tempérée par ce regard un peu décalé que pose l'enfant sur la réalité. Le cinéaste trouve ici un bel équilibre entre l'âpreté d'une chronique de guerre et la sensibilité (parfois un peu trop mélo) du portrait d'un enfant qui utilise son imaginaire pour surmonter les épreuves. La mise en scène est ample et précise, très impressionnante dans les grandes scènes d'émeutes ou d'exode ; elle sait aussi se faire subtile dans les scènes plus intimistes. Un petit problème de rythme et quelques facilités (l'incroyable capacité d'adaptation du jeune héros, parfois à la limite de l'invraisemblable, l'inévitable happy-end final, etc) n'empêchent pas d'apprécier cette œuvre plus sensible que spectaculaire.
Encore un beau et touchant film de Steven Spielberg. Avec Christian Bale, dans l'un de ses premiers rôles, il joue très bien le rôle de Jim, un enfant séparé de ses parents et qui est fait prisonnier dans un camp pendant la seconde guerre mondiale. Le reste du casting est excellent : John Malkovich, Miranda Richardson, Nigel Havers, Joe Pantoliano, Ben Stiller et la musique de John Williams est une fois de plus, magnifique.
Un film d'une importance moindre dans la filmographie de Steven Spielberg, mais qui cependant est tres bien imprégné du style de ce cinéaste, que ce soit dans le traitement de l'histoire, de la façon de parler de l'enfance, ou même simplement sur le plan visuel. Une œuvre intéressante sur la guerre et l'enfance, bercée par une bande-originale plutôt bonne (signée John Williams).
Un film magnifique , entre le drame intense et le film de guerre bourré d'adrénaline . L'histoire , adapté d'un roman de James Ballard , est exceptionnellement bien construite et divisé en deux parties aussi passionnantes l'une que l'autre : La survie , puis le camp et la renaissance du jeune Jim , héros qui évolue au fil du film et qui émeut quiconque le suit dans cette tranche de vie dure et palpitante . Premier rôle (Et l'un de ses meilleurs avec ceux offerts par Nolan) de Christian Bale , le Batman moderne épate par une sincérité et une émotion similaire a l'interprétation d'Henry Thomas dans "E.T" , et John Malkovich dans un rôle d'ordure comme il sait les faire . La mise en scène reste dans la lignée de "La Couleur Pourpre" , lumineuse et lente pour créer des scènes a haute dose d'émotion . En plus , la musique très Opéra de John Williams (récompensé d'un Oscar pour sa BO , je crois) nous laisse imaginer ce chaos causé par la guerre dévastatrice . Un grand film sur la guerre et son opposé : La vie .
Un très beau film qui n'a pas si mal veilli que ça. Les acteurs sont à la hauteur notamment les principaux : Christian Bale (enfant) et John Malkovich. L'histoire est universelle, drôle parfois mais surtout touchante.
En faisant d’Empire du soleil un film à la fois historique mais aussi très fantaisiste, Steven Spielberg se mélange inévitablement les pinceaux. Néanmoins, fort d’une photographie exquise et d’un casting flamboyant, le film possède une force indéniable, puisant sa vitalité dans un symbolisme parfois irritant mais particulièrement touchant : l’enfant face à l’adulte, l’amour face à l’absurde. Le film reste imparfait et apparait comme une sorte de brouillon à La liste de Schindler, où le réalisateur parviendra à affirmer une certaine maturité qui manque, hélas, à Empire du soleil. La critique complète sur www.cinemarium.fr