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Fabien S.
548 abonnés
4 150 critiques
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4,0
Publiée le 30 octobre 2017
Un très beau film de Steven Spielberg. John Malkovich et le jeune Christian Biale ont des rôles très convaincants. Une belle reconstruction de la seconde guerre mondiale au Japon.
Malgré l'enchaînement de scènes somptueuses, l'agacement provoqué par le comportement déroutant de l'enfant gâche ce film. Il crie, hurle, s'énerve d'une façon la plupart du temps peu adaptée à ce contexte. Certains passages sont peu crédibles (comment peut-il tenir si longtemps dans une maison dévastée, sans eau, et dont la piscine se vide sans raison...). Sa doublure "voix" participe à ce désagrément.
D'une lenteur, d'une molesse, d'un ennui sans borne. Film qui a SUPER mal vieilli. Musique vieillotte et démodée qui appuie lourdement et grassement (ex: scène dans ma voiture pour se rendre à la soirée costumée: on change de plan et la musique change à chaque fois pour bien montrer que là c'est un gentil innocent et là c'est un gros méchant), des enchaînements de plans super maladroits (ex: paysage qui défile derrière un avant de voiture immobile), tellement marqués eighties, super américain avec les bons et les méchants bien repérables (bon en même temps c'est Spielberg hein...), manichéen, mélodramatique, tire-larme avec des situations téléphonées et ultra clichés pour faire pleurer dans les chaumières. S'étire en longueur, soporifique. Le jeune "héro" est niais au possible, saoulant avec sa naïveté et ses questions à deux balles, on a envie de lui coller des baffes, on ne s'y attache pas, pire on prie pour qu'il se fasse descendre une fois pour toutes et qu'il ferme enfin sa bouche, au lieu de nous répéter 10 fois chaque réplique pendant 10 minutes des fois qu'on soit un peu demeurés et qu'on comprenne pas ce qu'il dit (à l'hôpital Velpeau???), malheureusement ça n'arrive pas et on meurt de sommeil pendant 2h34 je vous le dis d'avance... Zappez...
Maître incontesté du spectacle à Hollywood, Spielberg livre avec "l'empire du soleil" un film historique poétique et émouvant. Dans ce long-métrage, le réalisateur américain montre du point de vue d'un enfant britannique, l'invasion de Shanghai par le Japon durant la Seconde Guerre Mondiale. Ce film met en avant le don de Spielberg pour se mettre à hauteur d'enfant et le regard naïf, que porte le jeune héros sur les événement auxquels ils assistent, permet à certaines scènes d'acquérir une grande portée émotionnelle. La confrontation de l’innocence pure d'un enfant aux actes les plus horribles dont l'humanité est capable crée un contraste saisissant qui donne au film tout son impact. De plus, Spielberg manie la caméra avec beaucoup de fluidité et chacun de ses plans est magnifié par un très beau travail sur la photographie. Mais le souci que j'ai avec ce film, c'est qu'à trop vouloir adopter un point de vue enfantin, Spielberg nous livre par moment une version trop édulcorée de la réalité. En filmant les camps japonais comme les camps de concentration nazis, Spielberg fait un parallèle intéressant et dénonce une réalité historique souvent ignorée. Mais cela aurait eu un réel impact si le camp avait été filmé avec le même réalisme que dans "La liste de Schindler" et non pas en refusant de représenter directement la violence comme c'est le cas ici. Résultat, la sensation de réalisme n'est pas toujours présente et certaines situations m'ont paru alors moins crédibles et m'ont par conséquent moins impactées. En outre, le film souffre aussi de quelques longueurs notamment dans son dernier acte qui s'étire un peu trop inutilement à mon goût. "L'empire du soleil" reste un bon film empreint d'un certain lyrisme qui vaut le coup d’œil, mais qui ne m'a pleinement convaincu et reste, selon moi, en dessous des plus gros succès de Spielberg.
Spielberg a tout le long de sa carrière alterné entre du cinéma de divertissement qu'on lui fait une grande partie de sa renommé et du cinéma plus engagé à tendance historique. Cet Empire du Soleil fait partie de cette deuxième catégorie. Le film raconte l'histoire d'un jeune garçon prit dans la tourmente de la 2e guerre mondiale en Chine lors de la guerre du Pacifique. Spielberg, dont le talent de narration n'est plus à prouver, propose une belle réalisation sur des thèmes qui lui sont chers, tel que l'enfance confrontée aux difficulté et aux horreurs de la vie ou la séparation parents-enfants. Malgré ses bonnes intentions, le réalisateur pèche par un excès maladroit de sentimentalisme et de naïveté qui, au lieu d'émouvoir a plutôt tendance à laisser de marbre. Cet excès est amplifié par une direction d'acteur manquant de subtilité. Le jeune Christian Bale dont c'est le premier rôle, est régulièrement dans le sur-jeu et sa façon de hurler et de gesticuler tout au long du film le rend plus agaçant qu'attachant. Heureusement, les autres acteurs plus expérimentés, comme John Malkovich, sont d'un meilleur niveau. Empire du Soleil est donc un Spielberg tout à fait honorable dont le visionnage ne provoquera aucun ennui grâce à la maîtrise de son réalisateur mais son manque de subtilité le rend paradoxalement peu marquant et peu voir pas émouvant. La scène finale qui a peut être pour but de tirer les larmes du spectateur m'a laissé plutôt impassible. Une petit déception dans la riche filmographie du grand réalisateur.
Malgré sa longueur fleuve, ce long-métrage traitant de la Seconde Guerre Mondiale fait figure de référence du genre. Se basant sur son légendaire souci du détail, le célèbre Steven Spielberg propose ici un film d'une rare pertinence. Avec cette intrigue mettant en lumière un jeune fils de diplomates, le spectateur est comme happé par la situation d'énonciation. En effet, les évocations de l'injustice japonaise à travers certaines séquences d'humiliation et d'autres de déshumanisation sont absolument poignantes. Dans ce sens, les rebondissements, bien qu'ils soient quelque peu prévisibles, maintiennent une attention constante. La photographie y est forcément pour quelque chose. Par ailleurs, il faut souligner le charisme des personnages principaux et louer les fabuleuses prestations de Christian Bale et Miranda Richardson. On comprend mieux pourquoi "Empire of the Sun" a été nommé 6 fois à la Cérémonie des Oscars 1988.
Empire du Soleil est un film pas mal de la part de Steven Spielberg, même s'il n'est pas aussi révolutionnaire que beaucoup d'autres films que le réalisateur avait réalisé par le passé (Les Dents de la Mer, Indiana Jones, Jurassic Park, E.T., La Liste de Schindler ou encore Il faut sauver le soldat Ryan). L'histoire est plutôt belle, mettant en scène la guerre sous les yeux d'un enfant (même si le concept semble aujourd'hui un peu moins original). Le film s'appuie sur un bon casting. Le choix de Christian Bale parmi 400 candidatures est payant, l'acteur étant très crédible et le personnage étant assez attachant relativement aux autres rôles d'enfants dans les films (qui sont souvent dépeints en personnages pleurnichards et chiants). L'acteur s'en sort très bien dans un rôle assez complexe qui est censé porter le film et le jeune garçon s'avère déjà très prometteur de la carrière à venir. John Malkovitch est très bon également. La bande originale de John Williams est belle. C'est un beau film, bien réalisé.
Après "La couleur pourpre", une seconde oeuvre de Steven Spileberg au sujet plus grave basé sur des faits réels contrastant avec ses long-métrages précédents plus familiaux. Sur un épisode méconnu de la Seconde Guerre Mondiale abordé par le point de vue d'un enfant de dix ans, un film qui offre une quantité impressionnante de plans grandioses avec une mise en scène recherchée, basée sur le contraste tant au niveau de la photographie en clair-obscur que dans l'approche des personnages. Un casting imposant avec un Christian Bale plutôt intéressant mais très monolithique. Un film visuellement très beau mais au discours sur le thème de l'enfance et du passage au monde des adultes métaphorique assez difficile d'accès, pas toujours limpide. Paradoxal et à moitié convaincant seulement.
point de vue originale pendant la seconde guerre mondiale en racontant l'histoire à travers un enfant et l'occupation Japonaise en Chine.. L'art de Spielberg magnifie le récit par sa mise en scène portée par une brillante et convaincante interprétation (déjà) de Christian Bale..
Belle adaptation du roman autobiographique de J.G. Ballard dans lequel on retrouve plusieurs thèmes de prédilections de Spielberg, « l’Empire du Soleil » fait partie de ses réalisations les moins connues aux qualités pourtant indéniables, ceci en dépit de certaines longueurs/lenteurs dans le premier tiers. La mise en scène est magnifique et démontre une vraie assurance, la photographie d’Allan Daviau ainsi que la musique de John Williams, fidèles compères du réalisateur, sont splendides et le jeune Christian Bale, alors âgé de 13 ans, y fait une excellente prestation au côté de John Malkovith, Nigel Havers, Miranda Richardson, Joe Pantoliano et Ben Stiller, lui aussi dans l’un de ses premiers rôles au cinéma. Autre élément que l’on a tendance à oublier : l’affiche du film est somptueuse.
Le film repose peut être un peu trop sur les épaules du jeunot Christian Bale (bluffant de maturité), Spielberg veut dépeindre un contexte dramatique à travers le regard de ce gamin, et c’est plutôt bien vu car on vit son expérience comme une sorte de parcours initiatique, s’affranchir des idéaux de guerre triviale pour se prendre la réalité en pleine face. Mais autour les personnages qu’il croise (mis à par Malkovitch) peinent à véritablement lui apporter de l’eau à son moulin, et le côté espièglerie limite fantasmée sonne à moitié forcé pour dériver vers le conte sous les violons de John Williams, des fois ça marche assez bien et d’autres pas du tout, on perd trop souvent en impact émotionnel (la scène où il chante devant les barbelées où les avions décollent ne marche pas tant on nous force à chialer pour rien). Après la mise en scène reste d’un bon niveau et les efforts de reconstitution sont là, l’idéal est sans doute un poil factice mais demeure efficace dans ce style de long métrage qui ne cherche pas nécessairement à montrer le conflit d’un oeil brut.
Spielberg en aura lancé, des carrières ! Ici, il révèle Christian Bale que les talents infini d'enfant acteur mettent au premier plan, dans tous les sens du terme. L'histoire repose sur un équilibre étonnant, exceptionnellement neutre, voire objectif, sur le spectre du bien et du mal : il faut du temps pour repérer les "gentils" et il n'y a pas de miracle. Bannie, la résurrection. Ce choix très fade sur le papier permet au contraire de mettre en exergue chaque acte, fut-il mineur. Dans la suite logique de 1941, mais dans le registre opposé en terme d'humour (banni aussi dans L'Empire du Soleil), encore un de ces films qui font honneur à leur longueur par force émotions.
Le film reste tres poignant dans l ensemble. Par la mise en scene de Steven Spielberg mais aussi et surtout par l interpretation de Christian Bale qui tient la son tout premier role au cinema
Du pur Spielberg. Une épopée personnelle d'un gamin perdu dans les événements de l'Histoire. Tout est dans le contexte : L'occupation de la Chine par l'armée impériale japonaise pendant la seconde guerre mondiale. Dommage qu'on n'en sache ni n'en voit beaucoup plus ! On suit le gamin de camp en camp sans trop savoir ce qui se passe en dehors et en ressentant au final assez peu d'empathie pour ce gosse de riches intelligent mais creux. Côté réalisation, c'est parfois longuet (2h30) et plutôt sobre. Restent des moments drôles avec ces Anglais totalement déconnectés du réel et incarnant à merveille le flegme britannique. Bonne prestation du jeune Christian Bale. Pas désagréable mais pas le meilleur de Spielberg non plus.
Belle et terrible aventure pour gamin de cet âge. Après quelques mésaventures, il est intéressant de voir comment cet enfant protégé va survivre à la guerre, par son intelligence, sa débrouillardise et son incroyable audace innocente. Un très bon film de Spielberg.