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Biertan64
49 abonnés
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2,0
Publiée le 12 avril 2020
Sur le papier, le thème est attrayant (la guerre sino-japonaise, devenue mondiale, vécue par un adolescent anglais interné dans un camps d'étrangers tenu par les Japonais), l'affiche et le titre attirent l'oeil, malheureusement le film a mal vieilli avec des scènes surjouées, sans émotion (y compris spoiler: dans la fin en happy-end, ce qui est un comble). Il y avait des choses à raconter sur un tel sujet mais paradoxalement il aurait fallu l'amputer de quarante bonnes minutes pour garder l'attention du spectateur et pour éviter de errer sans but apparent et d'enchainer les scénettes. Et par dessus tout, le jeune Christian Bale (13 ans) est insupportable. Il hurle, il court, il est surexité et cela gâche l'histoire car on a du mal à éprouver de la sympathie pour lui. Bref, en dehors de quelques images d'avions et de soleil levant, un Spielberg à oublier.
James est un jeune garçon protégé dans une enfance heureuse avec sa famille. Il vit dans la concession internationale de Shanghaï qui semble ignorer tout de l’occupation japonaise du reste du pays en 1941. Mais l’attaque de Pearl Harbor va mettre un terme à cet état de grâce et le jeune homme va se retrouver séparé de sa famille, résigné au statut d’errant avant de se retrouver prisonnier dans un camp. Steven Spielberg filme la cruauté de la guerre à hauteur d’enfant. Cet enfant c’est Christian Bale, qui entamera la grande carrière qu’on lui connaît maintenant. Le garçon de douze ans capte notre attention et nous fait prendre conscience de la douleur de perdre son innocence. Malheureusement, la mise en scène se veut légère et la guerre finit par ressembler à un grand terrain de jeu. Les événements qu’il traverse sont alors plus fascinants que graves. “L’Empire du Soleil” aurait gagné à être moins spectaculaire et divertissant. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La guerre vécu par un enfant, voilà ce que Spielberg à souhaiter montrer dans son nouveau nouveau film d'époque et révélant par la même occasion, un certains Christan Bale. Des décors gigantesque ou les japonais envahissent les américains dans leur vie presque paisible. Un nombre incroyable de figurants qui montre encore la difficulté d'en assumer autant d'un coup. Mais le film se divise en 2 partie, le début bien dynamique et sans cesse évoluant, la seconde bien plus narrative et ou les longueurs s'enchaînent à mon grand dame. Les quelques séquences guerrières sont très bonnes et la mise en scène de tous cela l'est également. Mitigé pour celui-ci donc. Bale livre néanmoins un bon moment très sincère, lui ouvrant ainsi une immense carrière.
Très bon film. Spielberg nous montre encore tous son savoir faire pour dépeindre un pan de l'Histoire avec un grand H, cette fois à travers l'histoire touchante de ce petit garçon qui marque les débuts de Christian Bale comme acteur, formidable dans ce film, tout comme l'impeccable John Malkovich. Bref à voir au moins pour les premiers pas du jeune Christian Bale.
Je suis ébahie par ce grand chef-d’œuvre, le théâtre tragique pendant la seconde guerre mondiale en Chine, dans la ville de Shanghai, la concession possédé par le Royaume Uni où s’installèrent ses expatriés, dont la famille de Jim Graham, fils d’industriels, vivant dans sa grande maison et assistés de ses valets, toute l’insouciance de la richesse pour s’adonner à sa chère passion, les maquettes d’aviation. La guerre déclaré par le Japon impérial à la Chine sonna le glas, ce ne fut que le début de galère pour cet enfant gâté par la vie, séparé violemment de ses parents, il connaîtra la signification du malheur dans un pays au proie à la guerre d’occupation, la peur issu du chaos au pillage en passant par la tension chez la population civile. Le fascisme de l’Empire du Japon ne fut pas différent du nazisme, deux idéologies alliées prônant l’expansionniste par la violence guerrière, Jim vouait une admiration pour le pays du soleil levant et de ses avions zéros qui deviendront les escadrilles de la mort, les kamikazes. L’enthousiasme aveugle retomba face à l'irréel dure réalité, ses idoles furent ses bourreaux et l’emprisonna dans un camp d’internement qui deviendra son terrain de jeux éducatif, un mélancolique garçon attendra au fil du temps la lumière du décisif bombardement américain sur Hiroshima et Nagasaki marquant la reddition japonaise. Le dénouement est simplement heureux et intensément profond en partie basé sur la biographie de James Graham « J. G » Ballard, les retrouvailles éprouvantes après toute cette folie meurtrière sous le regard naïf, désabusé et innocent.
Voilà de loin le Spielberg que j'aime le moins avec A.I. Pourtant l'idée est excellente, la narration est bien là mais je n'accroche pas. Ce petit garçon anglais nanti et "fils de", je ne peux pas. Les situations invraisemblables sont nombreuses et la magie a perdu encore plus de charme avec le temps qui passe.
En 1941, une famille aisée britannique vit au Japon, mais l’attaque de Pearl Harbor et l’entrée en guerre des États-Unis précipite le pays dans le chaos. James se retrouve séparément de sa famille et erre dans un pays où il est condamné à survivre.
L’empire du soleil devient une œuvre personnel pour Spielberg puisqu’il part de l’enfance éloigné des parents, lui, qui a été traumatisé par le divorce de ses parents.
Magnifié par la photo d’Allen Davau et la musique de John Williams, Spielberg filme à hauteur d’homme et montre la mort de l’innocence.
Extraordinaire Christian Bale qui à l'âge de 13 ans porta de la première à la dernière minute ce film épique et bouleversant. Il incarne un gamin incroyablement attachant et plein de fougue qui n'aura d'autre choix que d'accorder ses rêves adolescents à la violence absolue du monde adulte qui l'entoure. Nous sommes en 1941 dans une Chine occupée par le Japon qui vient d'entrer en guerre contre les États-Unis et leurs alliés. Enfant de très bonne famille britannique installé avec son père et sa mère à Shanghai, Jim va brutalement se retrouver séparé de ses parents en raison de l'accélération soudaine du conflit. Abandonné à lui-même, il trouvera pour seul compagnon d'infortune un trafiquant américain avec qui il fera les 400 coups, avant d'apprendre à survivre dans un camp japonais de prisonniers. Brillamment mis en scène par Steven Spielberg, ce film moins connu du réalisateur à succès est peut-être aussi l'un de ses meilleurs, parvenant à créer un spectacle éblouissant tout en laissant de côté une partie des codes classiques d'Hollywood – la location de l'action n'étant pas étrangère à cette réussite. Beaucoup d'images sont superbes. Totalement prenant et très émouvant.
Un très beau films que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir. Je ne connais pas bien cette partie de la deuxième guerre mondiale et c'était très intéressant à voir. Steven Spielberg réalise ici un film sublime, avec des plans magnifiques. Ainsi, pendant deux heures trente, on va traverser cette guerre au travers du regard d'un enfant. Une dynamique plutôt plaisante, et un contraste saisissant entre la dureté de la guerre et la naïveté d'un enfant. Christian Bale joue ce rôle à la perfection, et subissait déjà à l'époque des transformations importantes, son regard change au fil du film, son esprit évolue également et cette vision et très intéressante. La bande originale composé par John Williams vient une nouvelle fois sublimer le tout. J'ai été captivée du début à la fin, une très belle découverte.
Sur le terrain d'un sujet grave et plutot méconnu , Spielberg s'avance avec l'imagination débordante qu'on lui connait et des moyens considérables. Il en résulte un résultat mitigé, un film étape de sa carrière, qui souffre probablement d'être vu à la TV. Christian Bale est excellent, peu importe qu'il ne vieillisse tout de même pas en quatre ans de détention, on grandit même mal nourri pendant l'adolescence! Il y a des longueurs et des hésitations de style, réalisme ou fanstamagorie des rêves d'enfants qui sont en train de disparaitre. Alors les belles images et la musique constante de Williams ne suffisent pas à compenser cette faiblesse qui laissera le spectateur circonspect malgré l'envie d'y croire. Malkovitch est génial en voyou profiteur des zones de non-droits. DVD vo - novembre 17
La synthèse de deux facettes les plus reconnaissables de Steven Spielberg, la reconstitution d'événements historiques sensibles combinée à la dépeinte du monde enfantin, les deux thèmes opposés maniés avec précaution ne pouvant amener qu'à la destruction progressive de l'autre vers une fin mature. Dans l'invasion de la Chine par le Japon, Spielberg nous fait vivre les événements à travers les yeux d'un jeune garçon inoffensif perdu dans un conflit entre deux cultures qui ne sont pas les siennes. Le regard qu'il porte sur le conflit permet à son réalisateur de ne jamais céder à la partialité puisque l'enfant bien qu'entraîné dans la tempête ne voit jamais quiconque comme un ennemi mais comme un sein à laquelle se vouer. Son attitude restant toujours positif et assurant dans le camp se confronte toujours de plus en plus aux enjeux adultes, son évolution fonctionne par palier à chaque fois qu'un cocon familial de substitution se désagrège amenant à une demi-heure finale où Spielberg réussit l'exploit de nous faire vivre sans nous le faire remarquer un presque état de démence dans le comportement du jeune Jim à travers ses actions et sa mentalité en contresens avec le désespoir qu'il vit dans sa solitude. Steven Spielberg a toujours exprimer la naïveté de l'enfance mais jamais je ne l'avais vu s'en servir de telle manière à ce que son effritement soit aussi brutal sans pour autant renier ce qui en fait un échappatoire au chaos de la maturité. Excellent et toujours aussi mature.
Film grand spectacle signé Spielberg, "Empire du Soleil" revient sur le destin de James Graham, un jeune britannique, se trouvant à Shanghai, qui va voir sa vie basculer lorsque le Japon déclare la guerre aux USA. C'est une bonne idée de la part de Spielberg de nous faire découvrir la guerre à travers un jeune personnage un peu naïf et qui va peu à peu découvrir l'horreur. Malheureusement, le film devient par moment lui aussi un peu naïf, n'abordant jamais vraiment la guerre et ses souffrances avec un trop plein de bons sentiments. Le personnage principal devient par moment tête à claque à force d'être naïf, parfois caricatural gesticulant dans tous les sens malgré la bonne interprétation du jeune C. Bale. Toutefois, Spielberg reste le maître du divertissement et son récit n'ennuie jamais, la reconstitution est excellente, il arrive à donner un peu de souffle, de lyrisme à son film et même à être par moment émouvant. John Malkovich est quant à lui excellent. Une œuvre intéressante, pas exempt de tout reproche mais dans l'ensemble très agréable à regarder.
Jim traverse la guerre comme une étoile filante. Il est partout, hurlant, courant, se débattant, se révoltant. On ne voit que lui à tel point que les autres acteurs n’arrivent pas exister. Ce qui semble être une fresque sur l’enfance devient presque un mythe sur la survie. Spielberg ne fait pas dans la finesse toutefois: peu de moments intimes, tout est fracassant, même sa douleur. Un peu trop de divin avec les grandes tirades ou les chœurs célestes. On en arrive à respirer enfin au moment où il touche avec hésitation les cheveux de sa mère en l’enlaçant tendrement.
"L'Empire du soleil" est sans aucun doute l'un des plus mauvais films de Steven Spielberg; l'embarras qu'il provoque dès les premières minutes vire d'ailleurs très vite à l'exaspération. L'ennui ne réside pas dans le choix de proposer une vision de la guerre à travers les yeux d'un enfant mais dans la hauteur de vue, aussi basse soit-elle, d'un cinéaste à l'immaturité frappante. De toute évidence, Spielberg n'était pas prêt à traiter un sujet aussi grave que celui-ci et le résultat qui s'en suit est catastrophique : le camp de prisonniers est un vaste terrain de jeu, les tentatives d'évasion sont assimilées à des jeux de cache-cache et des opportunités de paris pour les observateurs euphoriques, les explosions s'apparentent enfin à des feux d'artifice dont on se délecte sans se soucier qu'elles puissent nous tuer. Sidérant de bêtise et de naïveté, à l'image de son héros – qu'on a envie d'égorger après dix minutes – le film est un long calvaire qui prend l'Histoire pour une plaisanterie, une sorte de "Hook" placé en contexte guerrier. Ridicule.