Voilà un excellent film de Spielberg , comme il n'en fait plus ... Les premiers pas du maintenant très connu Christian Bale ... Une oeuvre magnifique , laissez vous guider dans l'enfer de la guerre, vu par un enfant très débrouillard ...
Excellent film de Spielberg relatant la vie d'un gamin anglais séparé de ses parents pendant la guerre sino-japonaise au début des années 40, et qui devient ainsi "adulte" dans sa tête dans les pires circonstances. L'ambiance effroyable de la guerre, ainsi que ses profondes débilité et inutilité, sont rendues avec la patte habituelle du réalisateur. Une valeur historique indéniable.
Cette reconstitution de la situation des colons britanniques de la Chine occupée par les forces armées japonaises est surtout une occasion pour Steven Spielberg de signer un nouveau film sur le thème de l’enfance et de l’émancipation. La profondeur psychologique de son personnage merveilleusement interprété par Christian Bale, âgé alors d'une quinzaine d'année et déjà plein de talent, tiraillé entre sa fascination pour l'acte militaire et le traumatisme de la perte de ses parents est la source de toute l’émotion de ce film poignant dont le plan mythique de l’explosion de la bombe atomique est devenu inoubliable. Ses longueurs narratives parfois pesantes nous laissent conclure que le montage aurait pu nous épargner d’un moins une demi-heure de ce quotidien morose dans les camps de prisonniers où même la présence d’un John Malkovich en pleine forme ne parvient plus à faire décoller le rythme. Spectaculaire et poétique comme il sait si bien réaliser ces films, Spielberg semble toutefois avoir eu du mal avoir eu du mal à nous faire parvenir jusqu’à la conclusion cette belle histoire en se risquant à plus d'une reprise de plonger dans le pathos.
Spielberg assez particulier, peu connu du grand public, avec un acteur au charisme déjà incroyable : Christian Bale. L'histoire de ce gamin débrouillard qui perd ses parents en pleine débâcle américaine est forcément touchante. Elle affirme une impression que l'on avait depuis longtemps : Spielberg film les enfants comme personne : comme des personnages à part entière, des adultes en puissance. Si quelques longueurs viennent parfois alourdir le tout, le film est tout de même à voir.
Le film est bon, mais il est surtout ... long, très long ! On se serait volontiers passer de la moitié du film qui n'apporte rien à l'histoire et qui nous assure plutôt une bonne nuit de sommeil. C'est dommage car la guerre dépeinte par les yeux du gamin était une idée brillante qui aurait pu subjuguer le spectateur, mais au lieu de ça on se retrouve comme dans un rêve de 2h30 que l'on arrive à résumer ... en 5 minutes.
Empire du Soleil est une oeuvre puissante et retenue. Le jeune Christian Bale excelle dans ce rôle de petit garçon qui va apprendre à se débrouiller tout seul suite à son "abandon" involontaire. Spielberg a vraiment le talent de dénicher de futurs stars (rappelez-vous de Drew Barrimore dans E.T. ou de Whoopi Goldberg dans La couleur pourpre). Parallèlement, la photographie est réussi, nous livrant quelques plans d'une grande beauté, parfois poétique (comme cette vision de la bombe atomique). La partition de John Williams est parfaite comme à l'accoutumée, les choeurs contribuant beaucoup à cette maestria. Ce drame historique est donc une véritable réussite.
Avant de regarder le dvd de L'Empire du soleil, j'avais peur de trouver ça long et assez ennuyeux. Il est vrai que les 2h25 du film pouvaient être décourageantes à mon sens.
Mais en fait non, je ne me suis pas ennuyé. Le film arrive à se renouveler, les situations changent, évoluent. De plus, j'ai apprécié la façon dont le film montre le comportement des hommes, entre égoïsme et solidarité.
Le jeune Christian Bale, porte complètement le film. Celui qu'on retrouvera plus tard dans plusieurs excellents films (à mon sens), nous montre ici que son talent était présent dès son plus jeune âge.
L'Empire du soleil raconte l'errance d'un enfant dans un monde déchiré par la guerre. Séparé de ses parents lors de l'invasion de Shanghai par l'armée japonaise, ce jeune garçon se retrouve sans foyer et sans repères. Il est aussi sans patrie : bien que né de parents britanniques, il ne connaît pas l'Angleterre ; bien que né en Chine, il reste un étranger pour les chinois. Balloté par les évènements, livré à lui-même, il est fait prisonnier et découvre alors les exécrables conditions de vie d'un camp de travail tenu par les japonais. Steven Spielberg met tout son savoir-faire de réalisateur au service d'une histoire qui ne peut laisser le spectateur indifférent. Brillamment mis en scène, servi par une splendide photographie, le film est admirablement construit et comporte des plans d'une beauté troublante. La reconstitution historique est irréprochable, aussi bien dans ses décors que dans les costumes ou les objets apparaissant à l'écran. Les acteurs sont excellents, à commencer par un jeune Christian Bale dont l'interprétation est frappante de conviction. John Malkovich lui donne la réplique avec talent ; il incarne un personnage ambigu dont le spectateur se demande en permanence les véritables intentions. La musique de John Williams est, une fois de plus, une réussite. L'Empire du soleil est une terrible épreuve pour ce petit homme privé d'enfance dont le spectateur observe la difficile survie avec une admiration mêlée d'horreur et de pitié. L'Empire du soleil est en ce sens un film poignant mais qui ne convainc pas totalement d'être un chef d'œuvre. Le spectateur emporte en effet avec lui un sentiment confus d'inachevé, cherchant tant bien que mal la finalité, la morale de cette histoire curieusement émouvante et austère à la fois.
J'ai enfin pu voir un film que je savourais de visionner; et c'est en partie pour Christian Bale et Spielberg. Autant dire que ces deux derniers ne m'ont pas déçus. Les plans sont magnifiques, et même si l'instant de la bombe atomique est tragique, l'effet que l'on peut apercevoir dans le ciel me laisse bouche bée ! J'ai toujours le sourire lorsque je vois Christian Bale gamin, le comparant au Batman qu'il incarne désormais (surtout pour la voix).Bref, un film très beau et émouvant.