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    Empire du soleil
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    207 critiques spectateurs

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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Sur le terrain d'un sujet grave et plutot méconnu , Spielberg s'avance avec l'imagination débordante qu'on lui connait et des moyens considérables. Il en résulte un résultat mitigé, un film étape de sa carrière, qui souffre probablement d'être vu à la TV. Christian Bale est excellent, peu importe qu'il ne vieillisse tout de même pas en quatre ans de détention, on grandit même mal nourri pendant l'adolescence! Il y a des longueurs et des hésitations de style, réalisme ou fanstamagorie des rêves d'enfants qui sont en train de disparaitre. Alors les belles images et la musique constante de Williams ne suffisent pas à compenser cette faiblesse qui laissera le spectateur circonspect malgré l'envie d'y croire. Malkovitch est génial en voyou profiteur des zones de non-droits.
    DVD vo - novembre 17
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    James est un jeune garçon protégé dans une enfance heureuse avec sa famille. Il vit dans la concession internationale de Shanghaï qui semble ignorer tout de l’occupation japonaise du reste du pays en 1941. Mais l’attaque de Pearl Harbor va mettre un terme à cet état de grâce et le jeune homme va se retrouver séparé de sa famille, résigné au statut d’errant avant de se retrouver prisonnier dans un camp. Steven Spielberg filme la cruauté de la guerre à hauteur d’enfant. Cet enfant c’est Christian Bale, qui entamera la grande carrière qu’on lui connaît maintenant. Le garçon de douze ans capte notre attention et nous fait prendre conscience de la douleur de perdre son innocence. Malheureusement, la mise en scène se veut légère et la guerre finit par ressembler à un grand terrain de jeu. Les événements qu’il traverse sont alors plus fascinants que graves. “L’Empire du Soleil” aurait gagné à être moins spectaculaire et divertissant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Belle et terrible aventure pour gamin de cet âge. Après quelques mésaventures, il est intéressant de voir comment cet enfant protégé va survivre à la guerre, par son intelligence, sa débrouillardise et son incroyable audace innocente. Un très bon film de Spielberg.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Le film repose peut être un peu trop sur les épaules du jeunot Christian Bale (bluffant de maturité), Spielberg veut dépeindre un contexte dramatique à travers le regard de ce gamin, et c’est plutôt bien vu car on vit son expérience comme une sorte de parcours initiatique, s’affranchir des idéaux de guerre triviale pour se prendre la réalité en pleine face. Mais autour les personnages qu’il croise (mis à par Malkovitch) peinent à véritablement lui apporter de l’eau à son moulin, et le côté espièglerie limite fantasmée sonne à moitié forcé pour dériver vers le conte sous les violons de John Williams, des fois ça marche assez bien et d’autres pas du tout, on perd trop souvent en impact émotionnel (la scène où il chante devant les barbelées où les avions décollent ne marche pas tant on nous force à chialer pour rien). Après la mise en scène reste d’un bon niveau et les efforts de reconstitution sont là, l’idéal est sans doute un poil factice mais demeure efficace dans ce style de long métrage qui ne cherche pas nécessairement à montrer le conflit d’un oeil brut.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Un roman d’apprentissage puissant, avec un peu trop de sentimentalisme et quelques longueurs, qui nous entraîne, sous les yeux naïfs d’un jeune garçon, dans l’enfer des camps de prisonniers dans un Shanghai occupé par les Jap lors de la seconde guerre mondiale, porté par le jeune et déjà très prometteur, Christian Bale et l’excellent John Malkovich.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2024
    Probablement le film le plus méconnu , à tord , de Steven Spielberg mais qui n'en reste pas moins une superbe réalisation qui revient sur le destin de James Graham, un jeune britannique, se trouvant à Shanghai, qui va voir sa vie basculer lorsque le Japon déclare la guerre aux USA !
    Ce jeune garçon marque les débuts à l'écran de Christian Bale qui déjà là témoigne d'un talent certain !
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Les Dents de la Mer. Rencontres du Troisième Type. Indiana Jones. E.T. Jurassic Park. La Liste de Schindler. Il faut sauver le soldat Ryan. Minority Report. Inutile de vous préciser que la filmographie de Steven Spielberg regorge de chefs-d’œuvre ! Ce qui ne l’a pas empêché de « s’autoriser » quelques erreurs de parcours (Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal). Mais là n’est pas la question. La carrière de Spielberg regorge de grands films au combien mémorables, à tel point que ces derniers ont facilement éclipsé d’autres longs-métrages du réalisateur. Certains n’ayant pas vraiment marché (1941, Always) où qui sont tout simplement passés inaperçus (Amistad). L’Empire du Soleil fait partie de cette seconde catégorie. Et il est incompréhensible qu’un film aussi puissant n’est pas attiré l’œil comme il se doit (quoique la sortie d’Indiana Jones et la Dernière Croisade n’est pas été étrangère à ce constat).

    Pour ceux qui s’intéressent au travail de Spielberg, ils pourront vous dire que cet homme a si longtemps traîné derrière lui l’étiquette d’ « éternel enfant ». Et pour cause, le bonhomme est notamment connu pour avoir fourni des divertissements ahurissants pour divertir et émerveiller (Indiana Jones, Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet, Jurassic Park), ou d’en avoir produit (Gremlins, Les Goonies, Retour vers le Futur, Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, L’aventure intérieure, Le Masque de Zorro, Transformers…). Au point d’avoir comme personnages principaux des enfants (E.T. l’Extra-Terrestre). Ils vont diront également que le cinéaste a voulu se détacher de cette image, en s’attaquant à des projets beaucoup plus matures et sérieux. Après avoir essayé par le biais de La Couleur Pourpre (et de manière peu mémorable), Spielberg décide de passer à l’âge adulte via le récit de l’Empire du Soleil. Où il suit le parcours d’un jeune garçon, livré à lui-même dans une Chine en pleine occupation japonaise. Un personnage enfantin dans une situation des plus sérieuses.

    Au début, on ne sait pas trop où Steven Spielberg et son scénariste Tom Stoppard veulent nous emmener. Car, à part nous planter le décor et présenter ce petit garçon, rêveur et grand amateur d’aviation, l’introduction se révèle assez chaotique à première vue. Peu de dialogues entre les personnages, séquences montées bout-à-bout qui n’ont pas vraiment de rapport (ce qui donne un effet brouillon à l’ensemble). Mais en y regardant de plus près, vous verrez que l’Empire du Soleil est un film qui raconte par l’image. Un exemple : voir ce garçon assister à la misère et l’impuissance du monde qui l’entoure, alors que lui, tout innocent, est bien au chaud derrière une clôture (de la propriété de ses parents) ou une vitre (de la voiture). Un détail qui peut être difficile à repérer, mais qui éclate au grand jour quand le récit démarre réellement.

    Dès que la Chine subit l’invasion japonaise, le film prend une toute autre ampleur. Le garçonnet se retrouve séparé de ses parents (lors d’une scène de panique). Naïf au point de croire à les retrouver chez eux, de faire confiance à un faux jeton, de croire encore à ses rêves… jusqu’à ce qu’il repense sa vie différemment, laissant de côté ses songes, préférant aider son prochain. Voulant se rendre utile, faisant ainsi de son existence une aventure. Le récit débute peut-être lentement (même trop pour certains), mais quand on voit par où ce dernier nous fait passer, nous ne pouvons qu’être séduit par tant de maturité, de puissance. Nous balançant à la figure un monde où les hommes s’entretuent sans raison, se volent, s’ignorent, se maltraitent. Et nous le dévoilant avec le regard d’un enfant qui fait preuve de bien plus d’humanité que tous les personnages réunis : respect de l’ennemi (saluant les pilotes japonais, un adolescent japonais avec qui il croise le regard et partage le sourire), l’entraide (le ravitaillement, l’opposition face à la maltraitance dirigée par le chef du camp), la générosité… Magnifique, rien de plus !

    Et pour ceux qui découvriront le film, vous assisterez aux premiers pas d’un immense comédien. Un certain Christian Bale, alors âgé de 13 ans, qui illuminait déjà l’écran par sa prestance, son naturel déconcertant, son investissement (très physique !). Surpassant à lui tout seul les nombreux autres comédiens du film, adultes, qui font alors office de figurants. Aussi bien les « nouvelles têtes » de l’époque (Ben Stiller) que les grands noms du cinéma (John Malkovich). Spielberg a auditionné 400 enfants pour trouver la perle rare ? Fabuleux choix, vraiment !

    Sans oublier le talent du cinéaste à magnifier chacun de ses plans (un coucher de Soleil, par exemple). À faire monter la tension (sa manière de filmer la foule au début du film renforce l’étouffement qui s’en dégage). À jouer la carte du spectaculaire pour seulement 38 millions de dollars (le bombardement du camp de prisonniers). À toujours faire confiance au compositeur de génie qu’est John Williams (Les Dents de la Mer, Star Wars, Superman, Indiana Jones, E.T.), qui noos livre ici de nouvelles mélodies d’anthologie. Peut-être pas aussi mémorables que ses compositions les plus connues, mais au combien poignantes. Avec tout ça dans le même bateau, aucune chance que l’Empire du Soleil ne vous échappe !

    L’une de ses œuvres les moins populaires et qui pourtant mériterait grandement de l’être ! Avec ce film, Steven Spielberg confirmait à l’époque qu’il était capable de faire aussi bien du blockbuster de qualité que du drame pur et dur. Et d’y arriver avec savoir-faire, malgré quelques accrochages excusables (Always). Avec l’Empire du Soleil, Spielberg préparait le terrain à La Liste de Schindler, Il faut sauver le Soldat Ryan, Munich et Lincoln. Un grand cinéaste, à n’en plus douter !
    Stanley-le-begue
    Stanley-le-begue

    50 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2009
    Spielberg assez particulier, peu connu du grand public, avec un acteur au charisme déjà incroyable : Christian Bale. L'histoire de ce gamin débrouillard qui perd ses parents en pleine débâcle américaine est forcément touchante. Elle affirme une impression que l'on avait depuis longtemps : Spielberg film les enfants comme personne : comme des personnages à part entière, des adultes en puissance. Si quelques longueurs viennent parfois alourdir le tout, le film est tout de même à voir.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2013
    Steven Spielberg aborde une partie assez méconnue de l'Histoire de la Chine et du sort de ses ressortissants britanniques lors de l'invasion du Japon. Ici, il nous présente l'Histoire vue à travers les yeux d'un jeune garçon perdu au milieu de ce pays en pleine guerre, errant dans les rues de Shanghai puis dans un camp de prisonniers, passant tout le conflit privé de ses parents à se débrouiller seul et à découvrir le monde et l'humanité avec des yeux d'adultes. Comme toujours chez le réalisateur, la mise en scène est superbe, nous plongeant au cœur de l'histoire grâce à une caméra parfaitement maîtrisée mais il y a aussi pas mal de longueurs qui auraient pu être évitées si le récit avait été un peu plus condensé. Mais il faut reconnaître au film la qualité de nous montrer le calvaire d'un gamin dans toute sa durée, quitte à mettre sa santé (qu'elle soit physique ou mentale) en jeu au fur et à mesure des choses auxquelles il assiste. Et puis, n'oublions pas que "L'Empire du Soleil" est aussi la découverte d'un excellent acteur : Christian Bale, ici âgé de 13 ans et qui porte le film sur ses épaules avec un talent déjà reconnaissable.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Steven Spielberg nous livre, avec "L'Empire du Soleil", un beau film, touchant et captivant. On est loin de la légèreté d'un "ET" ou d'un Indiana Jones et le réalisateur a justement parfois trop tendance à exagérer l'aspect dramatique du film histoire de bien faire pleurer dans les chaumières (et ça marche !). Si le long métrage manque un peu de personnalité et ne surprend guère (on sent bien la machine hollywoodienne derrière), il demeure néanmoins efficace et à permis de lancer la carrière du déjà trés bon Christian Bale.
    dahbou
    dahbou

    205 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2012
    Pas le spielberg le plus connu, le film traine même une réputation de film long et barbant alors qu'il s'agit en fait d'un film précurseur ou se mélange gravité et légèreté à travers le destin d'un enfant pris par l'histoire. Comme toujours avec Spielby l’émerveillement est totale et nous entraine avec toute sa virtuosité dans cette adaptation du best seller éponyme et de son Shanghai occupé. Le casting est soigné avec les apparitions de Bale ou de Ben Stiller et au final que dire de la musique magnifique de John Williams qui signe encore une fois un chef d'oeuvre.
    willnot94
    willnot94

    146 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Pearl Harbor vient d'arriver, le Japon vient de déclarer la guerre aux Etats-Unis, et étend son empire dans tout le Pacifique, mais surtout envahit la Chine. Shangai, théatre des premières invasions nippones, des expatriés anglais vont se retrouvés en pleine folie. Le jeune Jim va être séparé de ses parents et devoir survivre dans un pays immense en guerre. Steven Spielberg, sur ce postulat de départ, va encore une fois traîter son thème de prédilection : l'enfance, une enfance malmené par l'horreur de la guerre et surtout le traumatisme de la séparation avec ses parents. L'enfance qui devra laisser place trop jeune à l'adulte. Seul condition pour survivre. Le film commence par des cercueils flottant sur l'eau pour finir par la valise de Jim flottant toujours sur l'eau, faisant le parallèle avec la séquence effrayante de la petite Dakota Fanning découvrant des corps flottant au gré de la rivière après l'invasion extre-terrestre dans "La guerre des mondes". "Empire du soleil" montre l'obsession humaniste de son réalisateur face à la guerre et ses horreurs à l'image de la lumière blanche, conséquence des premières bombes atomiques lâchés donnant fin à la seconde guerre mondiale. N'oublions surtout pas l'énorme prestation du encore jeune Christian Bâle, extraordinaire dans le rôle de Jim ainsi que John Malkovitch en américain opportuniste. Encore une oeuvre inoubliable de Steven Spielberg sur cette période tragique de notre Histoire.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Si le contexte historique est original (l'invasion d’une partie de la Chine par l’Armée japonaise durant la guerre sino-japonaise) ; « L’empire du soleil » souffre de longueurs insupportables. J’ai également eu des difficultés à éprouver de l’empathie pour le jeune héros malgré son destin tragique. Christian Bale dans le rôle m’a plus souvent agacé qu’apitoyé malgré sa condition de prisonnier dans un camp japonais durant plusieurs années. Cela vient peut-être de son innocence et de son émerveillement (pour les avions) qui persistent en dépit de la faim et de la mort présentes autour de lui. Pourtant, il y a un certain nombre de scènes frappantes comme la carcasse d’un « Zéro » abattu transformée en terrain de jeu par le gamin, la déchirante séparation avec ses parents dans une marée humaine ou la ruée des prisonniers affamés sur les patates (et les charançons…). Le summum est atteint lors des retrouvailles du garçon avec ses parents, qu’il peine à reconnaître, sur fond de musique lyrique… Malgré tout, l’ennui pointe le bout de son nez. Sinon, la très belle photographie du film est irréprochable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Je suis ébahie par ce grand chef-d’œuvre, le théâtre tragique pendant la seconde guerre mondiale en Chine, dans la ville de Shanghai, la concession possédé par le Royaume Uni où s’installèrent ses expatriés, dont la famille de Jim Graham, fils d’industriels, vivant dans sa grande maison et assistés de ses valets, toute l’insouciance de la richesse pour s’adonner à sa chère passion, les maquettes d’aviation. La guerre déclaré par le Japon impérial à la Chine sonna le glas, ce ne fut que le début de galère pour cet enfant gâté par la vie, séparé violemment de ses parents, il connaîtra la signification du malheur dans un pays au proie à la guerre d’occupation, la peur issu du chaos au pillage en passant par la tension chez la population civile. Le fascisme de l’Empire du Japon ne fut pas différent du nazisme, deux idéologies alliées prônant l’expansionniste par la violence guerrière, Jim vouait une admiration pour le pays du soleil levant et de ses avions zéros qui deviendront les escadrilles de la mort, les kamikazes. L’enthousiasme aveugle retomba face à l'irréel dure réalité, ses idoles furent ses bourreaux et l’emprisonna dans un camp d’internement qui deviendra son terrain de jeux éducatif, un mélancolique garçon attendra au fil du temps la lumière du décisif bombardement américain sur Hiroshima et Nagasaki marquant la reddition japonaise. Le dénouement est simplement heureux et intensément profond en partie basé sur la biographie de James Graham « J. G » Ballard, les retrouvailles éprouvantes après toute cette folie meurtrière sous le regard naïf, désabusé et innocent.
    Legid
    Legid

    36 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Spielberg a tout le long de sa carrière alterné entre du cinéma de divertissement qu'on lui fait une grande partie de sa renommé et du cinéma plus engagé à tendance historique.
    Cet Empire du Soleil fait partie de cette deuxième catégorie. Le film raconte l'histoire d'un jeune garçon prit dans la tourmente de la 2e guerre mondiale en Chine lors de la guerre du Pacifique.
    Spielberg, dont le talent de narration n'est plus à prouver, propose une belle réalisation sur des thèmes qui lui sont chers, tel que l'enfance confrontée aux difficulté et aux horreurs de la vie ou la séparation parents-enfants.
    Malgré ses bonnes intentions, le réalisateur pèche par un excès maladroit de sentimentalisme et de naïveté qui, au lieu d'émouvoir a plutôt tendance à laisser de marbre.
    Cet excès est amplifié par une direction d'acteur manquant de subtilité. Le jeune Christian Bale dont c'est le premier rôle, est régulièrement dans le sur-jeu et sa façon de hurler et de gesticuler tout au long du film le rend plus agaçant qu'attachant. Heureusement, les autres acteurs plus expérimentés, comme John Malkovich, sont d'un meilleur niveau.
    Empire du Soleil est donc un Spielberg tout à fait honorable dont le visionnage ne provoquera aucun ennui grâce à la maîtrise de son réalisateur mais son manque de subtilité le rend paradoxalement peu marquant et peu voir pas émouvant. La scène finale qui a peut être pour but de tirer les larmes du spectateur m'a laissé plutôt impassible.
    Une petit déception dans la riche filmographie du grand réalisateur.
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