Avis : Empire du soleil - Page 5

La guerre peu être distillée à de multiples fins, c'est un inépuisables thème cinématographique, autour duquel tournent de grands chef d’œuvres du 7ème art. Empire du Soleil en est un, c'est aussi un des meilleurs films de Spielberg (subjectivement : le meilleur), car il déroge à toutes les conventions attendues, ou à la dureté de la critique de l'envers du décors, et se pose en objet unique sur lequel il y a de quoi s'extasier à chaque vision : le périple d'un enfant plus malin que les autres qui traverse cette sombre époque. Un héros incarné par Christian Bale bouleversant, qui suscite de l'affection banale au premier abord – après tout c'est un gosse, plein d'apétit de vivre et de curiosité – pour se transcender complètement à nos yeux. Empire du Soleil se hisse à un niveau émotionnel sublime, montrant tout ce qui fait le sens de la vie en 2h30 : les passions, les rêves, l'épreuve de survie, les petits plaisirs pris à observer...Spielberg a su trouver le rythme parfait, oscillant entre la lenteur de la fresque et une nervosité virtuose plus accélérée. Sa caméra emballe des plans gargantuesques de décors grandioses sous une mouture photographique splendide. De larges panorama sont ainsi balayés avec une ampleur impériale. Le film s'impose en tant que véritable édifice visuel qui n'a pas à trembler des superproductions hollywoodiennes les plus respectées (Autant en Emporte le Vent). La musique de John Williams se fait souvent discrète, et le champ des pilotes constitue à lui seul un morceau de bravoure inégalable qui réchauffera notre cœur longtemps après la fin du film. Les acteurs se distinguent tous avec des prestations très convaincantes, chaque personnage même secondaire est difficilement oubliable. Ils dressent des visages blafards face au spectateur, des portraits détruits par la guerre, dévoile une psychologie des plus terribles, nous plongent à bras le corps dans l'enfer de la Seconde Guerre Mondiale. Empire du Soleil est un grand film sans concessions. Les scènes les plus sinistres cohabitent avec les montées d’espoirs paroxysmiques aboutissant à des hécatombes insoutenables où une agonie douloureuse. On se sent flageolant, léger comme une plume, à peine plus épais qu'un fantôme, au fur et à mesure que l'emprise de l’œuvre se referme sur nous. Les scènes qui confinent à la tragédie pure dans son efficacité la plus absolue s'enchaînent, nos yeux brillent davantage à chacune d'entre elles. La violence abonde, le sang coule, il y a des instants insoutenables qu'il est impossible de contourner par une appréhension « geek » que l'on pouvait avoir avec Il faut sauver le soldat Ryan. Il y a des vérités qui s'alignent, des cruautés digne d'Apocalypse Now, comme la mort du pilote. Et enfin, il y a l'hallucinant regard vide de Christian Bale lorsque ses parents viennent le chercher, image la plus marquante de ce chef d’œuvre, qui me hantera éternellement.

Empire of the Sun est très impressionnant, par la présence d'innombrable figurant, par la reconstitution de l'époque et par son scénario. Dommage que le personnage joué par Christian Bale soit aussi agaçant que précoce. Il m'a complètement gâché le film. A voir tout de même.

Empire du Soleil est le dixième/onzième film de Steven Spielberg (si on prend en compte Duel dans sa filmographie ou non).
C'est un très beau film historique de la part du grand Steven Spielberg, qui parvient toujours à nous réaliser de très belles œuvres dignes de son nom, c'est un des film les moins connus de Steven Spielberg mais c'est à mon sens l'un de ses films les plus réussis de toute sa filmographie. Et c'est vraiment dommage, car ce long-métrage aurait mérité que l'on parle plus de lui, et qui n'a aucun mérite d'être oublié parmi les films de Steven Spielberg. C'est un film de guerre assez différent des films de guerre, on suit dans ce film la vision de la guerre à travers un jeune garçon qui va devoir survivre dans les camps de travail japonais et survivre à la famine. Le personnage principal, un jeune enfant prénommé James Graham est vraiment intéressant, très malin et très courageux, donnant beaucoup de charme au film à mon avis, plus le film avance, plus on s'attache au personnage. De plus, ce personnage est très bien interprété par Christian Bale qui signait un de ses tout premiers rôles, et Christian Bale nous démontre qu'il possédait déjà un très grand talent en tant qu'acteur, son interprétation est juste sublime dans ce film. Les autres acteurs John Malkovich, Miranda Richardson et Joe Pantoliano sont très bons mais beaucoup plus secondaires que Christian Bale dans le film. Leurs personnages sont intéressant mais assez en retrait du film, c'est dommage on aimerait en voir plus, et le personnage interprété par John Malkovich était vraiment attachant. Le film possède quelques longueurs mais il reste tout de même un des films les plus intéressants de la filmographie de Steven Spielberg. Un excellent film.

L’EMPIRE DU SOLEIL est très certainement un des plus grand film du cinéma de Spielberg et du cinéma d’après guerre. A la fois touchant et révoltant, L’EMPIRE DU SOLEIL nous plonge au coeur d’une enfance volée par la guerre. Un film à voir absolument.

Adapté du roman éponyme de J.G Ballard, L’EMPIRE DU SOLEIL est le réçit bouleversant de cet enfant perdu par la guerre. L’EMPIRE DU SOLEIL montre progressivement la décente aux enfers de ce petit garçon riche et gâté qui perdu dans la foule, échouera dans un refuge puis dans une prison. Une histoire incroyable avec une belle leçon de vie, sur fond de Seconde Guerre Mondiale (côté japonaise).

Niveau réalisation, Steven Spielberg nous prouve encore une fois qu’il est le maitre du chef d’oeuvre historique; avec une réalisation bien menée et jamais longue (pour un film de 2h45).

Steven Spielberg offre au jeu Christian Bale son premier grand rôle au cinéma. Un rôle qui lui permettra d’avoir une longue et belle carrière au cinéma. Christian Bale est tout simplement incroyable et signe un de ses meilleurs rôles de toute sa carrière ! John Malkovich est aussi tout à fait convaincant dans son rôle d’homme égocentrique.

L’EMPIRE DU SOLEIL fait parti – sans hésitation – des 100 films à voir dans sa vie. Un film de Spielberg indispensable.

Un gamin ayant perdu ses parents pendant la guerre devient un petit "Chef" dans un camp de prisonniers grâce à son courage et sa grande maturité.
Christian Bale était un excellent acteur à l'époque, aujourd'hui encore :)
J'ai laissé couler quelques larmes à la fin du film !
Un Chef d’œuvre !

Film qui alterne mouvement lents et rapides avec des excédents de longueur. Les personnages ne sont pas originaux et l'histoire 'classique', en bref il n'est pas nécessaire de passer 2h30 pour n'avoir que très peu d'émotions.

Malgré un bon Bale, le film traîne en longueur avec des scènes pas toujours utiles et des dialogues creux. Le film reste trop classique dans des domaines comme la réalisation ou l'écriture des personnages. Vu le sujet traité l'oeuvre aurait dû viser le grandiose mais elle s'avère au final lourde et n'arrivant pas faire sentir de l'émotion.

Film absolument magnifique. Plus de deux heures de bonheur.
La performance de Christian Bale laisse sans voix... On penche entre tristesse pour cet enfant seul dans un pays en guerre et émerveillement devant son intelligence et sa force.

Un film que j'ai trouvé très inégal :
-Christian Bale et Malkovich sont excellents mais Nigel Havers qui joue le docteur ,était lui-même inégal ,il était surtout particulièrement ridicule dans la scène où il se faisait tabasser...
-Le scénario part d'une bonne idée en voulant ajouter des sentiments et des notions sur la famille mais il manque du rythme à cette histoire...

Critique N° 1 : Empire du Soleil de Steven Spielberg.

Steven Spielberg est considéré par beaucoup comme un maître du divertissement.
C'est indéniable, "ET", "Indiana Jones" ou encore "Jurassic Park", Spielberg aura beaucoup marqué la génération 80-90 avec des films grandioses. Des films vendeurs de rêves à la volée et qu'on hésiterais pas à revoir plus de cinquante fois sans en être lassé.

Mais il ne faut pas oublier que Spielberg a aussi traité des sujets plus matures.
La violence conjugale et le racisme des noirs dans "La Couleur Pourpre" (Premier grand rôle pour Whoopi Goldberg en 1985).
La Shoah (La Liste de Schindler - 1993).
La guerre (Soldat Ryan - 1998 ; Cheval de Guerre - 2012).
Autant de sujets traitables et traités maintes et maintes fois par des réalisateurs reconnus ou méconnus.

"Empire du Soleil", c'est une oeuvre majeure. Ce film sorti en 1988 à connu un succès critique (recueillant 81% d'avis favorables sur Rotten Tomatoes) et un succès commercial car il réalisera le double de son budget (Plus de 60 millions de dollars). Si je devais dresser un top 5 des meilleurs films de Steven Spielberg, je le classerais premier. Si je devais dresser un classement de mes films préférés au monde, je le classerais en 2ème position derrière "La Ligne Verte" (Réalisé par Franck Darabont avec Tom Hanks, sorti en France en 2000).

Alors, de quoi parle ce film ?

L'histoire d'un garçon anglais. Réfugié en Chine avec sa famille, des serviteurs, un palace en guise de maisons, et une quantité gigantesque de maquettes d'appareils d'aviation.

Le Japon envahit la Chine, et la belle vie que menait cette riche famille anglaise s'écroule. Les parents son séparés du petit à cause d'une boulette personnelle de ce dernier ( spoiler: Dans la foulée, sa maquette miniature d'avion tombe au sol. Il lâche la main de sa mère pour la ramasser et perd sa mère de vue
) et se retrouve seul.

La suite du film raconte son parcours, sa vie dans les camps japonais et surtout son important gain de maturité tout au long du film ( spoiler: Au départ, fils à papa pourri gâté qui ne pense qu'à l’intérêt et qui pense que tout s'achète/vend pour devenir un véritable sauveur parmi les autres prisonniers.
).

Dire que ce film est excellant n'est pas assez. Il faudrait le considérer comme un chef d'oeuvre. Un chef d'oeuvre qui m'a marqué. Ce film ne possède aucune faille, on entre directement dans l'histoire et il n'y a aucun temps mort.

Une scène du film m'a particulièrement ému. La première fois que je l'ai vue, mon corps s'est frigorifié et je ne pouvais plus lâcher l'écran. Cette scène se situe vers les 64-65ème minutes du film qui dure lui, 2 heures 20 ( spoiler: Il s'agit de la scène ou James se promène sur les quais d'avions, il regarde comment ils sont fabriqués et les touche. 3 aviateurs arrivent, James se retourne, et il fait le salut milliaire. Et chose qui m'a ému : Les trois soldats ont répondu à ce salut.
).

Pour résumer, ce film est un petit bijou des années 80, et je conseille vraiment aux parents de faire regarder ce film magnifique à leurs enfants, car ça leur enseignerai quelque chose sur la vie.

Voilà de loin le Spielberg que j'aime le moins avec A.I. Pourtant l'idée est excellente, la narration est bien là mais je n'accroche pas. Ce petit garçon anglais nanti et "fils de", je ne peux pas. Les situations invraisemblables sont nombreuses et la magie a perdu encore plus de charme avec le temps qui passe.

Un des moins bons Spielberg, mais ça reste plus qu'honorable. 2 étoiles seulement, parce qu'on ne peut pas mettre 3 étoiles à ce film quand on voit les autres films de Spielby. Il vaut 2 étoiles, mais pas moins. Malkovich est épatant, comme toujours.

Jim, un petit garçon né à Shanghaï dans l'aristocratie coloniale anglaise, se retrouve pris dans la marche de l'histoire. Il est séparé de ses parents, et doit bientôt vivre dans un camp d'internement japonais. La mort est omniprésente, mais Jim parvient à égayer son quotidien grâce aux combines de Basie et aux autres détenus, qu'il s'évertue à aider.
Spielberg raconte dans L'Empire du soleil un pan de l'histoire peu traité dans le cinéma américain. Il le fait toutefois à travers les yeux d'un enfant, ce qui l'empêche d'en saisir toute l'ampleur. Tout ici est ainsi réduit à un jeu, ce qui ne serait pas un problème si le sujet n'était pas aussi grave et si Spielberg lui-même n'ambitionnait pas de faire un grand drame émouvant. À la place, cela donne donc un film très enfantin, et qui peine à trouver son sujet, préférant empiler les péripéties sans prendre la peine de donner un minimum chair à ses personnages - les femmes sont toutes réduites à leur rôle de mère aimante mais taiseuse, les hommes à leur rôle de père plus ou moins exemplaire. Il y a peu à en retirer, d'autant plus que Spielberg se plante même dans les domaines où il excelle habituellement - cette capacité à susciter le merveilleux, qui donne lieu ici à des effets atrocement kitsch. Ajoutez à cela un jeune protagoniste particulièrement agaçant et une durée complètement démesurée pour en dire si peu (2h30 !), et vous avez un Spielberg très faible, et même pénible.

La guerre est très souvent montrée à travers les yeux des soldats et pas des civils, de ceux naïfs des enfants encore moins. Qui d'autre que Spielberg pour s'attacher à cette tache ? Ce n'est pas le film le plus connu de sa filmographie et il a fait un bide à sa sortie, c'est une terrible injustice tant cette œuvre est puissante et touchante.
Spielberg dirige le très jeune Christian Bale d'une manière incroyable, l'acteur signe peut-être sa meilleure prestation... à 13 ans.
Le sujet du film est très fort mais il ne fait pas dans le pathos inutile, du grand art.

Ah, Empire du Soleil ! Ma première vision de ce film remonte à mon adolescence, et j'avais été énormément marquée. Aujourd'hui, la magie et l'émotion sont toujours là, un peu amoindris certes, mais après une dizaine de visionnages, ça ne parait pas totalement anormal. Alors d'abord, il y a cette affiche magnifique, qui attrape le regard et captive d'emblée, avec son soleil immense et cette petite silhouette d'enfant jouant avec son avion. Un art qui s'est perdu dans la standardisation du cinéma. Ensuite, dès les premières images, il y a cette chanson superbe et entêtante, Suo Gan, qui clôturera également le film. Le film est passionnant, cours d'histoire grandeur nature, avec des scènes impressionnantes d'envergure qui nous chahutent de Shanghai au camp d'internement de Longhua. Et puis il y a la gueule d'ange de Christian Bale, qui débutait au cinéma. Son Jim est inoubliable, gamin ballotté par la guerre, débordant d'énergie pour tenir éloignés son chagrin et sa peur. Et rien n'y fait,  me voilà encore à pleurer comme une madeleine devant la dernière scène. Bravo Steven Spielberg !