Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
titusdu59
71 abonnés
696 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 1 novembre 2011
Dans la lignée du western dans son classicisme le plus formel, "High noon" est un joli coup de maître! On y suit le personnage d'un ancien shérif, qui à peine marié, doit faire face à de dangereux hors-la-loi. Ça peut paraître simple comme ça, mais le film repose sur une galerie de personnages très complets, qui se croisent et s'entrecroisent et qui pour la plupart délivrent par leur personnalité forte des propos très intéressants. Le gros atout de ce film, c'est qu'il est construit sur une temporalité réelle. Ainsi, une heure de film est une heure dans le film. Loin de se dérouler comme une banale pièce de théâtre, l'ensemble se densifie et devient de plus en plus palpitant à mesure que le final approche. Et quel final! C'est clairement ce qui peut se faire de mieux dans la mesure du western de l'époque, que ce soit dans la maîtrise des scènes d'action, dans le suspense, et dans l'émotion qu'il provoque: musique parfaite, mise en scène parfaite (l'Oscar n'est pas volé), acteurs parfaits, plan final parfait. Et Grace Kelly avait énormément de charme, c'est certain.
Très bon western avec d'excellents acteurs. Gary Cooper et Grace Kelly donnent le meilleur d'eux-mêmes et le couple fonctionne à merveille. La réalisation est réussie, quelques très bons plans. Le scénario est très bon également. Pendant une heure on attend que le tueur arrive par le train et on est stupéfait devant la lâcheté des habitants. Il y a cependant quelques (mais très petites) longueurs, comme tout western, excepté "Le dernier train de Gun Hill" avec Douglas et Quinn. Le final est excellent, intense en suspens et en tension, on regrettera cependant le duel final un peu trop facile. Très bon western.
Un très bon western, avec un immense sentiment d'urgence vu que l'action se déroule en "direct", l'heure 20 du visionnage dure autant pour les personnages. Les nombreuses allusions aux horloges soulignent bien ceci, et cela participent aux nombreux éléments servant à faire ressentir la tension (les gros plans...)
Au delà de l'affrontement final qui pourra laisser certains sur leur faim (ce n'est pas tout à fait mon cas, même si il aurait pu être meilleur) c'est bien tout le contenu qui est le plus important, car comme le dit Kane a sa femme " il me reste une heure mais j'ai tant a faire ". Il y a tout d'abord ce choix : fuire avec la femme dont il est marié depuis quelques minutes, ou rester dans sa ville, sans elle, et risquer de gâcher leurs vies. Et puis ensuite vint le moment de se trouver des alliés pour faire face à l'ennemi. Mais encore une fois Kane se fait abandonner, même par ceux qu'il pensait être ses amis.
C'est bel et bien le récit d'un homme seul, un homme délaisser par ces concitoyens alors que c'est lui même qui a nettoyé la ville du bandit Frank Miller 5 ans plus tôt.
D'un autre côté il y a les sbires de Frank Miller a la gare, faisant sans cesse planer sa présence, et nous rappelant qu'il ne va tarder, eux même sont sur le qui vive. Le jeune Lee Van Cleef, regard inquiétant, en fera les frais, en se faisant vite retirer l'envie de jouer du saxo.
On pourrait aussi parler du rôle important des femmes, que ce soit celle jouer par Grace Kelly, la mariée, ou l'ancienne amie de Kane. Deux femmes que tout opposent, mais une alliance se créera pourtant entre elles.
Un grand classique du western, mais pas tout à fait à la hauteur de sa réputation. L’action se déroule en temps réel, le temps qui s’écoule entre l’annonce de l’arrivée du train (à « midi pile », titre original) dans lequel se trouve le hors -la-loi juste sorti de prison qui vient se venger du sheriff qui l’a fait condamner et l’arrivée du dit train et des événements qui s’ensuivent immédiatement. C’est une bonne idée, bien exploitée par le réalisateur, et le suspense est bien maintenu, rythmé par les horloges qui apparaissent régulièrement dans différents plans du film. Les hésitations du « héros » face à la situation, son déchirement entre deux conceptions du devoir, et la façon dont tout son entourage se défile dans ce moment crucial sont très intéressants. Le film évite aussi le manichéisme, car parmi toutes les raisons de ces « défilements » que l’on pourrait hâtivement tous taxer de lâcheté, il en est de parfaitement recevables. Tous les ingrédients pour un grand film sont là, mais il manque à mon sens à ce western le souffle et l’intensité que génèrent la patte et le talent des grands réalisateurs du genre.
Pas le chef d'oeuvre espéré, mais un excellent western plus proche du film noir d'ailleurs. Si la lenteur du rythme a du mal a passer aujourd'hui, il est difficile de faire la fine bouche sur la qualité de l'interprétation de Gary Cooper admirable dans un rôle difficile.
Une date dans le western . Si vous devez voir un film avec l'immense gary cooper , c'est celui çi. Combien de westerns ont été influencé par ce film ? le dernier train de gun hill , 3h10 pour yuma et bien d'autres, sans jamais atteindre malgré des qualités certaines leur modèle.
"Le train sifflera trois fois" a beau dater de 1952, c’est un western qui peut surprendre par son style, bien loin des westerns classiques souvent produits à cette époque. De plus, il dit bien des choses sur la nature humaine, ce qui le rend indémodable : le désir de vengeance est là, la lâcheté des hommes également, en exploitant l’idée que les gens peuvent avoir la mémoire courte... ou longue, c'est selon. D’ailleurs le décor est planté dès les premières images avec "Si toi aussi tu m’abandonnes", la chanson chantée par John Williams qui a traversé les décennies et que nos ascendants ont tous fredonnés un jour. Le film dure 1h20, et si vous avez la bonne idée de commencer le film à 10h50, vous serez pile à l’heure pour attraper le fameux train de midi. Sur la base de la scandaleuse couardise de la population, le héros (Gary Cooper) va se battre selon ses convictions et valeurs qu’il a toujours défendues. Ramant contre vents et marées, il prend ses responsabilités, et nous fait partager l’attente inquiétante de ce fichu train, synonyme de grabuge à venir. Les derniers instants s’égrènent avec gravité, faisant monter la tension à son paroxysme. Le talent de Gary Cooper y est pour quelque chose, mais pas seulement. La qualité de la réalisation y participe largement aussi, irréprochable notamment avec le tic-tac entêtant d’une pendule qui compte les secondes les unes après les autres, bien mise en évidence par un gros plan pour finir, le tout sous une musique aux consonances tragiques qui sonne l’annonce d'un grave événement, une musique qui appuie ce gros moment d'inquiétude de façon ultra efficace., pendant que le shérif règle ses derniers détails et que la population fait l’autruche dans l’église ou au saloon en retenant son souffle. Un film qui refuse de vieillir de par son sujet, à découvrir ou à redécouvrir.
Le titre en VF est assez étonnant. Il est bien question d'un train, certes, mais on se moque de savoir qu'il siffle trois fois. Cela n'a aucune importance particulière dans le scénario. Passons... Le film s'impose comme un classique du western. Classique est en effet sa construction dramatique, aux accents de tragédie antique, avec son unité de temps, de lieu et d'action. L'histoire se déroule quasiment en temps réel. Le fil conducteur est simple et son traitement relativement dépouillé. Mais là où le film s'avère moins classique qu'il n'y paraît, c'est dans la nature de l'opposition qui fonde le récit : il s'agit moins de l'opposition entre le marshal et les bandits que de l'opposition entre le marshal et la population de la ville. La majeure partie du film relate les efforts vains du personnage central pour rassembler des hommes en vue d'affronter les hors-la-loi. Abandonné par tous, ou presque, il incarne le courage individuel face à la lâcheté collective, le sens du devoir pour le bien commun face à l'égoïsme frileux. Il y a dans ce tableau de la société américaine une dimension peu glorieuse. Certains y ont vu une critique de la démocratie américaine ou un écho aux tensions sociales qui régnaient à l'époque, avec le maccarthysme. Peut-être. D'autant que le scénariste, Carl Foreman, a été blacklisté. Les dernières images du film, quand le héros jette à terre son étoile avant de partir, sont assez fortes et témoignent d'un certain dégoût. Très intéressant. Ce dégoût n'a pas été du goût des défenseurs de la belle et "pure" tradition du western, au premier rang desquels John Wayne, toujours bien droit dans ses bottes, bien conservateur, qui a pris en grippe le film à l'époque de sa sortie. Autre point fort de ce western : son casting. Gary Cooper trouve ici l'un de ses plus beaux rôles, en humanisant la figure du héros. Un héros qui place très haut les questions d'honneur et de responsabilité (plus haut que les enjeux amoureux). Mais un héros démuni, fatigué, en plein désarroi. Dans un registre obstiné mais pathétique, l'acteur est parfait. Un autre membre du casting fait une belle impression, c'est Katy Jurado, dans le rôle d'une ancienne maîtresse du marshal, femme forte au caractère bien trempé. Enfin, deux acteurs peu expérimentés prennent date dans ce film : Lee Van Cleef (pour sa première apparition au cinéma), avec sa tronche impayable, et Grace Kelly, avec son joli minois.
un western pas comme les autres. le film se caractérise grace à son héros qui pour sauver la ville cherche des alliés mais tout le monde à peur et ne veut pas l'aider. le style narratif est lent, on priviligie les relations entre les personnages et la scène final est magnifique.
Voici l'un des plus grands westerns de tous les temps. C'est un film à la mise en scène éclatante et à la photographie noir et blanc très fouillée. L'histoire est palpitante à souhait et ne se raconte pas sous peine de gâcher le plaisir du spectateur cinéphile qui ne l'a pas encore vu. Les interprète sont géniaux et savent jouer avec subtilité leurs personnages tous ambigus à souhaits.
Un magnifique western qui nous montre un shériff qui se retrouve seul contre quatre bandits à cause de la lâcheté de ses compatriotes. La quasi-totalité du film nous montre la recherche infructueuse d'adjoints par celui-ci. Lors de l'affrontement, seule son épouse réticente, et qui l'avait d'abord abandonné, le rejoindra pour l'aider. Contrairement aux "westerns spaghettis" dont le but est de nous montrer la violence uniquement pour nous montrer de la violence, celle-ci est quasiment absente dans ce film sauf dans le combat final.
Un bon western de Fred Zinneman qui se démarque des autres, à la construction originale puisque le protagoniste, un récent ancien shérif, est ici "High noon" c'est à dire complètement seul avec de gros problèmes à dire une bande de quatre bandits voulant détourner une ville. Mise en scène calquée sur la psychologie des personnages et le déroulement de l'action représentée par un compte à rebours fatidique. Les interprètes dont Gary Cooper,Grace Kelly ou Lloyd Bridges ajoutent aussi au bon plaisir du spectateur.
Le western de gary cooper. Combien de western ont été influencé par celui çi ? 3h10 pour yuma , le dernier train de gun hill etc... sa simplicité étonnante rappelle les western purs de mann , et son final qui a fait le tour des amateurs du genre est un modèle inégalé. Bref que du bon.
Le Train Sifflera Trois Fois est un western très sympathique. L'histoire est simple et efficace. Gary Cooper porte très bien le film, il n'a pas à forcer pour être charismatique en shérif. Grace Kelly est bien elle aussi. Les scènes de fusillades sont très bien filmées, plutôt prenantes et efficaces. La bande originale de Dimitri Tiomkin est agréable et colle bien à l'univers. Le film a le mérite d'être plutôt court. Un bon western, quoi.
Un des grands western dans lequel sont venus puisés en masse les réalisateurs des western spaghetti. D'Il était une fois dans l'Ouest à Mon nom est personne en passant par le Bon, la brute et le truand, nombreux ont été les hommages rendus à ce film mais aussi les détournements. C'est un western qui interroge une communauté qui s'apprête à accueillir sans broncher tyrannie et démence. Au milieu, un homme s'y opposera, seul. Bon, c'est quand même plus subtil que Rambo, hein! A l'époque le film évoquait le déferlement du maccarthysme et l'acceptation passive de ses dogmes et de ses dérives par le peuple américain. Ce film reste pourtant d'actualité. A voir parce qu'en plus de l'héritage qu'il a laissé et de sa symbolique, c'est un excellent film.