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NeoLain
4 961 abonnés
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2,5
Publiée le 28 juin 2015
Grand classique de réputation, ce western est un des plus connus. De plus, on y trouve Grace Kelly. L'idée sur l'histoire est simple mais pourquoi pas. Un shérif se mari et quitte sa carrière sauf qu'un autre évènement se pointe. Un homme qui jadis fut arrêter par le shérif revient dans la bourgade. Bon, c'est pas mal, par contre le fait d'attendre l'arrivée du train qui bien sûr nous aussi spectateurs nous attendons et en définitif nous attendons que ça et voilà bien le petit déraillement. Je trouve que le réalisateur aurai dû se priver de montrer certains protagonistes comme ceux qui attendent à la gare, cela casse légèrement le rythme. Heureusement, le final vaut le coup d'attendre.
Un film sur l'honneur et le courage qui se concentre évidemment sur la dernière scène et qui ne cherchant pas à expliquer veut sonder les hommes: rester ou partir...... Tension et suspense bien sûr et différent de "Yuma" dans l'introspection et la solitude.
En 1952, le maccarthysme et la chasse aux sorcières bat son plein. Inquiet de cette situation politique (il sera d’ailleurs convoqué par la Commission des Activités Anti-Américaines pendant le tournage du film et sera obligé de fuir les États-Unis), Carl Foreman écrit Le Train sifflera trois fois en retranscrivant cette actualité dans le milieu du western. On y découvre un shérif choisissant, avec courage et au risque de sa vie, de rester fidèles à ses valeurs tout en devant faire face à la lâcheté de toute une ville cédant à la peur. Réalisé avec efficacité par Fred Zinnemann, ce long-métrage se déroulant quasiment en temps réel dépasse les codes traditionnels de son genre pour offrir une œuvre plus mature et plus crédible : le personnage principal est un être en proie au doute contrairement aux héros sans peur et sans reproche qui dominaient alors le cinéma hollywoodien. Porté par un éblouissant trio formé par Cary Cooper, Grace Kelly et Katy Jurado (moins connue que ses deux partenaires mais qui dégage la plus forte personnalité de l’œuvre) et la musique écrite par Dimitri Tiomkin s’axant autour de la mémorable rengaine Do not forsake me Oh my darling (ou Si toi aussi tu m’abandonnes dans la version française), Le Train sifflera trois fois est un western où l’action est peu présente mais qui offre surtout une réflexion autour de l’actualité politique de cette époque donnant donc un aspect plus adulte et contestataire à un genre qui tournait un peu en rond à l’époque. Ce dernier côté n’échappera pas aux traditionnalistes du genre qui auront tendance à le critiquer violemment comme le très réactionnaire John Wayne et Howard Hawks qui tourneront ensemble Rio Bravo en réaction à ce qui est malgré tout une pierre marquante du western.
Un western qui dénonce la lâcheté humaine et l’ingratitude à travers le courage d’un homme ne fuyant pas ses responsabilités, porté par le charisme de Gary Cooper (qui reçut un Oscar pour ce rôle), bien secondé par Grace Kelly dans I’un de ses premiers rôles. Ça manque un peu de rythme mais ça reste un classique !
Film qui se voulait en 1952 comme un anti-western avec au final plus de dialogues et moins d’action pure, et en effet on assiste à un déroulé de personnages de seconds rôles pas toujours aboutis mais détonnants. La scène finale ne s’encombre pas de détail et met sous la lumière le grand G.Cooper et la révélation G.Kelly, bimbo avant l’heure.
Fred Zinnemann annonce directement la couleur par le générique de départ, il s'affiche un casting alléchant. D'abord Gregory Peck dans le rôle principal du shérif Will Kane, un homme qui sera prêt à tout pour sauver sa ville de bandits alors qu'il ne lui reste plus qu'un seul jour de travail pour laisser sa place à quelqu'un d'autre. Il vient de se marier avec la très belle Amy (Grace Kelly) et celle-ci tente tout pour le convaincre de partir, elle a peur d'être déjà veuve. Mais le shérif ne l'entend pas de cette oreille, son orgueil et son égo l'obligent à rester pour affronter les scélérats qui doivent arriver à midi par le train. Pendant les trois quarts du film, le shérif cherchera de l'aide et des volontaires pour affronter la bande à Miller. En vain. il est seul, complètement seul. Tous sont lâches et n'ont pas de courage. La fin est épique, remarquable, pleine de bravoure. A noter qu'un des bandits est Lee Van Cleef dans un de ses premiers rôles et il est déjà excellent. Quelle gueule cinématographique il a! Un beau western
Un exemple curieux d'"anti western" ou le personnage principal, pourtant shérif de son état, ne cache pas sa peur et son désespoir, au contraire des habituels héros flamboyants pleins de bravoure que nous sommes plutôt habitués à croiser, type John Wayne. Autre contraste avec le genre: ici pas ou peu d'action, mais la préparation d'une ville a l'arrivée par le prochain train d'un bandit craint de tous, et Gary Cooper, flanqué de sa plus belle tête d'enterrement durant tout le métrage, tentant de rallier à sa cause une population peureuse et pessimiste. Les aficionados du genre seront donc surpris du déroulement, puis franchement déçus, d'autant plus que le film a pris un sérieux coup de vieux.
Un shérif venant de se marier reçoit un télégramme lui apprenant que le bandit qu'il a arrêté il y a quelques années revient en ville par le train de midi. Il ne lui reste que quelques heures pour rallier des hommes à sa cause et défendre la ville. Mais la plupart des gens, ses amis compris, lui tournent brutalement le dos. On sent une certaine tension tout le long du film qui est lent, le shérif tournant de long en large dans la ville à la recherche d'alliés. J'ai aimé les 8 dernières minutes spoiler: La bataille dans la vie et le petit rôle de Grace Kelly qui finalement décide d'aider son mari et lui sauve même la vie. . Un classique du western avec une excellente prestation de Gary Cooper et dont le remake serait une idée.
Bon western qui se distingue de ce qui se faisait à l'époque dans ce genre cinématographique si abondant. Ce n'est pas pour rien que "Le train sifflera trois fois" est entré dans les oeuvres incontournables du Septième Art. Tout d'abord, ce western est marqué par la psychologie de son personnage principal incarné par Gary Cooper. Loin du cow-boy invincible et sans peur, le marshal est en proie ici au doute, à l'angoisse d'une mort fortement probable. Ensuite, le contenu est relativement atypique puisque loin des grandes chevauchées, des fusillades à tout va ou des traques à l'homme, l'intrigue de "Le train sifflera trois fois" ne comporte guère d'action (sauf à la fin) et se déroule (presque?) en temps réel. Dommage que, durant les dernières minutes, l'histoire bascule dans quelque chose de plus conventionnel jusqu'à cette fin consensuelle et prévisible. Cela gâche une partie de l'originalité du long métrage. A noter que la popularité de ce film provient aussi du contexte de sa sortie. En effet, il se veut une critique du maccarthysme, cette période de paranoïa anticommuniste où l'on voyait le "rouge" partout. La carrière du scénariste Carl Foreman en a d'ailleurs pâti puisque son nom fut inscrit sur la fameuse Liste noire de Hollywood. En revanche, la réalisation est trop académique et manque de ce génie qui fait les Grands films. La tension se fait ressentir mais reste trop faiblarde et le rythme souffre de quelques lenteurs et longueurs. Un bon western qui mérite que l'on s'y attarde.
Chose pas si fréquente j’ai passé un bon moment avec un très vieux western. Tout d’abord parce que le film m’a fait beaucoup penser « aux Dalton à la noce » un album de Lucky Luke qu’il a très largement inspiré. Parce que cela m’a amusé de voir Lloyd Bridges l’amiral Benson des Hot Shots avec 40 ans de moins et dans un rôle plus sérieux, de voir aussi Grace Kelly à ses débuts ainsi que Lee Van Cleef dans un tout petit rôle. Et puis tout simplement parce que le film est bon, mettant en avant la couardise de l’homme la faculté de l’être humain à détourner les yeux quand le courage lui manque pour affronter une situation en même temps que sa vanité. Il a vraiment réussi à m’emballer même si certains passages font un peu remplissage.
Plus d'un demi siècle est passé depuis la sortie de ce classique du western américain et pour le coup l'enveloppe charnelle du métrage ne souffre pas vraiment des ans, en revanche, vu la réputation qui le précède je m'attendais à autre chose qu'à un western aussi bavard. Si la mise en scène est maîtrisée ainsi que la direction d'acteur, il est tout de même difficile de ne pas s'ennuyer ici, il ne se passe pas grand chose durant la plus grosse partie du métrage et même si l'intrigue est intéressante, on a du mal à s'y accrocher. Au delà de ça, j'ai toujours ce soucis de comparatif entre le western américain et le spaghetti que je préfère largement. Ici, c'est trop propre, pas assez dark et les gros plans n'ont clairement pas le même impact que chez Leone par exemple. Ce n'est vraiment pas mauvais mais je ne suis pas assez sensible au style, en revanche la partie finale, sous tension, relève clairement le niveau ainsi que certains personnages plus creusés que d'autres. Un peu déçu au final concernant ce classique quelque peu sur-côté pour ma part.
Un western plutôt pas mal malgré l'absence totale d'actions ou d'événements propres à ce genre cinématographique. Un film qui fait la part belle aux dialogues, aux conflits et qui laisse sur notre faim, espérant jusqu'au bout la scène remarquable qui ne vient malheureusement pas. Autre bémol, la musique qui se contente principalement d'une seule chanson qui revient à plusieurs reprises et qui finit par agacer. Cependant, ce n'est jamais ennuyeux et c'est à noter !!
Un western un peu atypique où tout se déroule en temps rée, celui d'attendre que le train arrive avec son funeste passager et que la bataille s'organise en ville en attendant. C'est surtout ça, l'intérêt du film. Ensuite on n'a pas vraiment de surprise et l'affaire est finalement vite expédiée. A voir pour connaître, sans plus.
Chef d'œuvre absolue du western américain, que le grand Gary Cooper et la grâce de Grace Kelly, subliment déjà un film bien passionnant et excitant. Un suspens implacable quand on attend l'arrivée de Mille; le sherif, Will Kane, cherche des hommes pour défendre Hadleyville, et n'en trouve pas, a cause d'un passé houleux. Et de sa démission pour un mariage et vivre d'horizon lointain. Mais apprenant le retour d'un tyran, il revient défendre Sa ville. Il décide donc d'y aller seul. Ou presque. On retrouve, Lloyd Bridges, et Lee van Cleef, qui étaient bien jeune au moment du film. L'un en tant sherif adjoint et l'autre en homme de main. Aussi certain que le finale, bien plus romantique que je ne l'aurais pensé, ce termine en partant sur le soleil couchant. Formidable.
Formidable film. Sur la lâcheté, le courage, le destin, l’amour, l’amitié, la politique... Un immense western, du genre l’homme qui tua liberty valence... mais ce qui est formidable c’est l’idée de tout concentrer en temps réel sur la durée du film. L’intrigue et le film ont la même durée. Peut-être comme dans 12 hommes en colère. Comment tout peut basculer en très peu de temps..