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    Huit et demi
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    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2011
    Oui, il s'agit bien d'un film du grand maître italien, Federico Fellini... Mais quel ennui au final... Un cinéma nombriliste qui tourne sans cesse autour de lui-même et qui oublie le public... Bref, on est bien loin du meilleur de Fellini...
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    Bon... Si l'on accroche les premières minutes, on peut tenter d'aller plus loin... C'est aussi creux qu'ennuyeux tant dans les dialogues que dans les personnages, la décoration et le contenu. Les voix sont très monocordes. Les femmes sont très irritantes... Bref, c'est chiant et il m'est très difficile d'aller au bout.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2009
    Chef d'oeuvre, plus besoin de l'annoncer, mais pas universel. Magnifiquue tout de même.
    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2010
    Superbement bien filmé avec de vrais beaux plans et de bons cadrages.
    La musique est superbe. Mais honnêtement, le spectateur à du mal à entrer dans cette histoire pour le moins étrange. Mêlant à la fois la vie de Guido et ses fantasmes. Il n’est pas facile de savoir quand est ce que la vie se déroule devant nous, la vie et les fantasmes se mélangent. Les dialogues sont bons, il n’y a pas à dire. Mais on regrette un rythme très lent et une histoire très compliquée. La beauté de la réalisation permet d’apprécier un peu ce film culte de Fellini.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Fellini disait de lui même qu'il était un escroc. Ce film le prouve. Très beau visuellement et doté d'un casting parfait, le fond n'est en fait que ses doutes de réalisateurs jetés sur la pellicule au milieu de personnages fantasmagoriques sortis de son imagination, certes féconde. A réserver aux cinéphiles avertis.
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2007
    Trés complexe, je préfère dire tout de suite que je n'est pas du tout capté le sens de ce film, ni ce qu'il voulait dire ou alors de loin. Donc je m'en tiendrais à l'aspect esthétique qui par ailleurs ma énormément plu. Entre rêve et réalité, le parti pris visuel ne défini jamais clairement la limite entre le fantasme et la vie vrai. Des images marquantes, un noir et blanc somptueux et une caméra qui ose milles choses. Mastroianni à la classe c'est sur, Cardinal à de beaux yeux et un visage magnifique, la beauté de ce film n'est pas à discuter. Par contre je reste spetique sur le contenue. Les doutes d'un cinéaste, le milieu du cinéma montré sous le point de vue d'un de ses artisants, est ce une critique ou une éloge ? Peut-être que le problème de ce film est qu'il esthétise tellement ses plans qu'il en fait perdre la substance dramatique. Je n'est pas vraiment cru aux doutes du réalisateur tant le film appuye sur la qualité des images, cela crée un décalage pas terrible. Il y a cependant des scènes que j'ai aimé, comme le passage où il raconte son enfance avec la femme à la poitrine exubérante (une obsession chez Fellini, il me semble), l'éducation religieuse que l'enfant à en lui et tout à coup remis en cause par l'intervention de ce phénomène sexuel, puis la fin lorsque le tournage du film commence enfin en dansant. Des passages que j'ai appréciés, la forme aussi.
    Catherine C.
    Catherine C.

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 février 2023
    Je suis sidérée par le vide abyssal de ce film. C’est creux, mou, long sans aucun intérêt. Je ne comprends pas les notes de 5. On ne note pas Fellini qui a fait des chefs d’œuvre mais ce film et c’est le néant
    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    Dans l'un de ses fameux traits d'esprit dont il avait le secret, Winston Churchill avait dit ceci : "de toutes les croix que j'ai eues à porter, celle de Lorraine fut la plus lourde". Pour ma part, l'une des plus lourdes que j'ai eues à porter fut celle de Fellini et de "Huit et demi". Le plus dur avec ce film n'est pas de comprendre où le père Federico veut en venir, mais bel et bien d'arriver au bout de son machin. Et j'insiste bien sur le terme parce que, ce que vous avez là, ce ne sont ni plus, ni moins que 130 minutes (oui oui) de bavardages, de cacophonie, de masturbation intellectuelle, de jérémiades (ouin ouin, qu'il est dur d'être cinéaste et tutti quanti), le tout frappé d'une prétention et d'un nombrilisme exaspérants. Fellini filme bien, c'est entendu, et son noir et blanc est superbe, mais fait un film pour lui et pour la critique et envoie somptueusement le spectateur sous les roses. Au milieu de tout ça, le grand Marcello qui s'ennuie à mourir, qui n'y croit pas une minute, sa perplexité se voit comme le pif au milieu de la figure. Quant à ces dames, c'est encore pire. On passera sur Claudia Cardinale que l'on voit très peu, Sandra Milo est aussi mauvaise qu'à l'accoutumée, quant à Anouk Aimée, ma foi... fantomatique. Ce fut une belle femme, mais c'est bien tout ce qu'elle avait à faire valoir. Elle n'a jamais eu le centième du talent, de l'allure, de la classe et de la prestance d'une... Claudia Cardinale, par exemple ou d'une Jeanne Moreau ou d'une Françoise Fabian, pour ne citer que celles-ci. Si vous voulez vous attaquer à ce film, libre à vous, mais sachez bien une chose : pendant le visionnage, votre meilleure amie ne s'appellera pas Camille, Chloé, Mégane, Margaux ou que sais-je, mais bel et bien Aspirine, vous en aurez grandement besoin.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Parole de cinéphile entendue il y a quarante ans : tu dois voir 8 ½ , ca fait cinq fois de suite que je le vois c’est indispensable à connaître…
    Voilà qui est fait. Pourquoi avoir attendu pour être assailli par ce flot d’images, de musique, de dialogues de l’intarissable Fellini. Un génie créatif qui ne refuse de rien cacher, qui étale au travers du grand Marcello ses affres de la page blanche, ses traumatismes et émotions enfantines, son rapport à toutes les femmes, mère, femme, putain, amante et actrices.
    Sa mise en scène est exubérante, hilarante, poétique, incongrue, remplie de personnages de tout poil, nus, déguisés, travestis, mais jamais inconvenants.
    Pas de scène de sexe, alors qu’il en parle tout le temps, cherchant à réunir la chair et l’intelligence des sentiments dans une seul âme bien faite. A propos de anima, elle se cache dans la phrase magique Asa Nisi Masa, qui permet à Guido de retourner en enfance, une sorte de Rosebud à lui.
    Les scènes collectives sont sans pareille, descente aux enfers, parait-il que Dante l’inspira beaucoup.
    Et ces quatre clowns de la scène finale guidés par Guido enfant, réconcilié avec son alter ego d’adulte, et qui va disparaître du cercle de lumière comme par magie.
    On en redemanderait bien une heure, à part que la tête virevolte encore de cette débauche d’énergie et de confessions intimes.
    Donnez nous du rêve, Fellini l’a fait.
    DVD aout 2013
    Revu cette fois-ci en grand écran, qui, à ma surprise, n'ajoute pas grand chose. Fellini n'aimait pas les scénarios, cela se voit ici. Sa capacité à visualiser les rêves qui l'agitent pour les mettre en scène sans retenue fait de Fellini un exemple quasiment inégalé de créativité et d'exploration freudienne de l'âme humaine.
    Il faut accepter de se laisser porter dans ce torrent ininterrompu qui vous emporte ou vous laisse sur la berge indifférent.
    Peut-on s'identifier, ce n'est pas sur, car le chaos ne génère pas obligatoirement l'émotion voire l'empathie.
    De la même année 63, le Guépard finalement l'emporte dans cette période bénie du cinéma italien.
    Cinéma janvier 2022
    Renaud81
    Renaud81

    24 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2021
    Génial ! Après la "Dolce Vita" que j'avais déjà trouvé magnifique, ce film me confirme le génie de Fellini. Le film est de prime abord déroutant, car assez déstructuré et onirique, les plans réels et fantasmés alternant du début à la fin de façon fluide, sans que l'on sache parfois si l'on est dans le réel ou l'imaginaire. A ce titre, les quelques minutes d'introduction donnent parfaitement le ton. Tout cela est montré avec une qualité technique irréprochable : franchement, je crois que c'est le plus BEAU film en noir et blanc que j'ai vu jusqu'à présent. Tous les plans sont magnifiques, que ce soit au niveau des décors, de la lumière ou de la poésie de la mise en scène. Marcello Mastroianni est comme toujours impeccable et les seconds rôles ne sont pas en reste. Ce long-métrage est apparemment considéré comme l'un des meilleurs de tous les temps, je ne peux que valider...Magistral.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2022
    Un réalisateur à succès en panne d’inspiration s’enfuit dans un monde onirique pour échapper ou comprendre sa dépression. On sent rapidement que 8 et demi sera autobiographique de la part de son auteur et on aurait pu craindre l’horripilant film d’auteur nombriliste. Mais grâce à une mise en scène très étudiée et inspirée ça n’est pas le cas. Bien que l’on trouve ici ou la quelques longueurs j’ai trouvé que c’était une belle mise en abîme sur l’angoisse de la création avec des fulgurances vraiment marquantes, un beau film surréaliste qui avait tout sur le papier pour me rebuter et qui m’a par moment vraiment emballé.
    7eme critique
    7eme critique

    530 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Du cinéma novateur !
    Beaucoup de dialogues et de musiques, mais surtout une belle et fraîche mise en scène. La réalisation de Federico Fellini sort clairement des sentiers battus ; ce regard neuf à la fois dynamique, intrigant, et techniquement remarquable, viendra donner tout l'intérêt à ce "Huit et demi", l'envoyant tout droit dans les indispensables du 7ème art. Un exercice particulièrement original, avec un brin de folie que l'on est pas prêt d'oublier.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Si l’on doit considérer La Dolce Vita et 8 ½ ensemble, on n’a aucun mal à voir la continuité dans une duologie de la décadence où Mastroianni, s’il change de rôle, hérite du même dilletantisme, cette fois non à l’échelle du parasitisme journalistique, mais à celle, plus évanescente encore, qui est celle de l’artiste. Anouk Aimée trouve aussi un rôle du même genre que précédemment, et le casting s’enrichit de Claudia Cardinale comme d’une dernière pièce manquante.

    Le peu de dimension analytique que Fellini perd entre les deux œuvres, il le compense par une composition de l’image qui fait figure d’apothéose dans sa maîtrise de la lumière. Ses scènes sont comme des tiroirs qu’il ouvre et déforme à volonté, intégrant des ”sous-scènes” qui sont presque difficiles à lire pour le spectateur contemporain dans un décor de noir et blanc minimisant naturellement le relief.

    Fellini est un grand distrait qui, nous semble-t-il, aurait pu créer ce film sans le faire exprès ; d’ailleurs l’idée lui en est bel et bien venue en oubliant ce qu’il voulait en faire. Il avait pris l’habitude d’attacher une note pour lui-même à la caméra durant le tournage : ”rappelle-toi que c’est une comédie”. Malgré cela et même si le titre est une fraction, tout dans 8 ½ est inattaquablement entier. Il n’y a aucune surprise à ce que La Bella Confusione devînt le film favori de Lynch – même ce titre de travail en témoigne. Et aussi celui de Fellini, tous réalisateurs confondus (si si !).

    Difficile de se dire que l’histoire qu’il fait traverser à Mastroianni comme à son avatar soit la sienne propre. L’œuvre est effroyablement autobiographique et volontaire, pourtant c’est juste une émanation de son caractère. Ce qui est vraiment lui, c’est la vision d’une Italie qui revient à la décadence, entre le personnage du critique déjà new age qui défend l’art si fort qu’il en vient à le haïr, et un engouement pour le balnéaire qui transforme les villégiateurs en oligarques romains – ils sont entogés pareil.

    Ses personnages parlent la bouche pleine, parfois de sujets qu’il est déjà plus facile d’aborder depuis La Dolce Vita – une évolution des mœurs qu’on doit en partie au ”regista” lui-même et dont il bénéficie ici des intérêts bien peu tardifs pour former une essence encore plus parlante de ce qui fait et défait un grand artiste.

    Pour en finir avec cette comparaison peut-être malvenue d’un chef-d’œuvre avec un autre, je suis poussé à la concession que je considère le second comme légèrement inférieur, sauf au niveau photographique. Mais je vois ce qui a plu à Lynch et je partage son opinion pour cet opus majeur où Fellini glisse sa propre concession : celle du pouvoir octroyé au cinéma qui le rend capable d’éduquer ou de corrompre des millions. C’est là, en effet, que réside la vraie responsabilité, la vraie pression du créateur reconnu, surtout dans un pays dont les intellectuels affectionnent l’invective contre un catholicisme étouffant.

    8 ½ accomplit l’exploit d’être un reflet à la fois symbolique et évocateur de tout ce que l’art avait peur de ne pas savoir exprimer – une peur nouvelle, héritée de la vague hollywoodique européenne d’après-guerre en même temps que les paparazzi. Sa morale est furtive mais criante de justesse.

    ”La felicità consiste nel poter dire la verità senza far mai soffrire nessuno.”

    « Le bonheur consiste à pouvoir dire la vérité sans jamais blesser personne. »

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    « Huit et demi » : on dit que le titre a été choisi par Federico Fellini car il s’agissait de son 8ème long métrage et qu’il avait du mal à le finir. C’est faux en termes de filmographie mais la légende est belle d’autant qu’elle reflète très bien le thème du film. Le titre initial « La Bella Confusione ») était tout aussi annonciateur !
    Guido Anselmi interprété par Marcello Mastroianni est bel et bien Fellini lui-même. C’est un cinéaste qui hanté par le fait de savoir « si le cinéma est un art ou un divertissement », n’arrive pas à accoucher de son prochain film et va se reposer dans une station thermale avec sa maîtresse Clara (Sandra Milo) un peu exubérante et qu’il fait loger dans un hôtel près de la gare … Durant la cure et la prise des eaux (avec une très belle scène où Claudia Cardinale intervient), il va revivre certaines scènes de son passé (cf. le grenier, les tonneaux de vin, la femme forte aguichant les enfants contre une piécette, l’école catholique, son père…) mais aussi être poursuivi par son assistant, son producteur, des acteurs et leurs agents, ses amis … et derrière ses lunettes noires il aura bien du mal à fuir et son quotidien va virer à un cauchemar névrotique. Notre réalisateur de plonger dans une série de séquences oniriques qui s’entrechoquent : « Tout est confus, mais cette confusion, c’est moi… dit-il mais finalement on retrouvera ces scénettes dans bon nombre des films ultérieurs de Fellini. La situation va se compliquer par l’arrivée de son épouse (Anouk Aimée) et par les « exigences » des catholiques (cf. la magnifique scène dans les thermes) et tout cela va venir se fondre dans une scène grandiose de poésie sur une plage avec un immense échafaudage, le tout sous la musique envoutante de Nino Rota, scène qui fait partie du patrimoine du cinéma international.
    Comme le dit lui-même Marcello/Frederico « réaliser (un film), c’est ma croix et ma joie ».
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2023
    La genèse de « Huit et demi », est originale : à court d’inspiration et dans les plus grandes difficultés à tourner, Fellini a l’idée de faire un film sur un cinéaste qui ne parvient pas à faire un film. Superbe paradoxe d’une création artistique qui prend ses racines dans la panne d’inspiration ! Le titre constitue d’ailleurs le bilan personnel du nombre de films du cinéaste. Projection personnelle et sorte d’alter ego du maestro, le réalisateur incarné par Mastroianni est confronté à ses souvenirs, à ses doutes, à ses tourments et obsessions, mais aussi aux difficultés inhérentes au métier : les exigences et les idées formatées et prétentieuses du « milieu » (collaborateurs, journalistes, ...), les relations avec les producteurs…. La construction du film fait alterner rêve, imagination et réalité, présent et passé. La mise en scène est brillante et inventive, même si quelques scènes dialoguées s’étirent un peu trop et frôlent l’abscons.
    Fellini est un véritable magicien du cinéma ; sa magie est présente dans les scènes symboliques (dès la première) et celles de souvenirs et de fantasmes ; elle explose dans la dernière scène, mystérieusement bouleversante et inoubliable, probablement sublimée par la musique de Nino Rota.
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