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Un visiteur
2,0
Publiée le 12 mai 2014
une photographie brillante et un Maestroianni grande classe, ça fait une formidable affiche pour le festival de Cannes. Cependant il est difficile de suivre le réalisateur dans cette histoire, ou son double filmographique se retrouve dans une impasse scénaristique, même si son ironie mordante reste bien présente. Alors que le héros décide finalement de laisser tomber son projet baroque Fellini va qu'en à lui en faire son pain habituel, pas toujours digeste.
Certaines scènes sont très belles certes... et après ? Les effets de réalisation finissent par lasser. L'histoires est décousue, et les dialogues prétentieux pataugent dans les lieux communs, calibrés pour les critiques pseudo-intellectuels. Tout ça pour ça ? Franchement décevant.
Huit et demi, c'est typiquement le genre de films que je n'aime pas du tout : long, prétentieux et ennuyeux. Certes, les acteurs sont bons, Marcello Mastroianni n'a pas à se forcer pour porter le film. Anouk Aimée et Claudia Cardinale sont de sublimes femmes fatales. Et les décors arrivent à être beaux malgré le caractère noir et blanc du film. Mais en dehors de ça, le film est extrêmement masturbatoire. Encore un film dont le thème est le cinéma, pour nous expliquer à quel point c'est difficile de faire un film et à quel point le vie d'un cinéaste est compliqué. Les dialogues sont prétentieux au possible, du genre à balancer un point de vue pseudo-philosophique sur la vie ou l'art et ce, de façon totalement péremptoire sans justification ni raisonnement, juste pour bien appuyer le fait que le réalisateur (ou le scénariste) a de la culture (inutile de préciser que ces lignes de dialogue ne sont pas pertinentes pour la suite de l'histoire, ce qui leur aurait au moins donné une utilité scénaristique). Le film dure franchement longtemps, surtout dans la mesure où il n'y a pas vraiment d'histoire (les hésitations d'un réalisateur à accepter ou non un projet cinématographique ne mérite pas ces deux heures et quart de film). Il ne se passe quasiment rien dans ce film. Film qu'il est de bon ton d'aimer parce que c'est signé Fellini, mais pour moi, c'est la quintessence de l'onanisme au cinéma.
Je suis partagé entre consternation et indignation. La consternation colossale que je ressens par rapport à cette aberration sur pellicule, je me suis ennuyé mais violemment, je me suis endormi, j'ai trouvé ça sans aucun intérêt. L'indignation parce que tout le monde encense ce film, pourquoi ce film est-il tant aimé ? Parce que les ( pseudo ? ) intellectuels y trouvent leur bonheur, parce que les cinéphiles n'osent pas critiquer un intouchable, je ne sais pas, parce qu'ils n'ont pas vu des films comme Belle de jour ou Mulholland Dr, films mêlant réel et irréel avec un VRAI scénario. Je trouve ce film horrible je suis soulagé d'en avoir fini, quand j'aurai du mal à m'endormir à l'avenir, je n'aurai pas besoin de compter des moutons, il me suffira de penser à Huit et demi et là comme par magie il se passera la même chose qu'il m'est arrivé après environ une demi-heure du film, zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.
8 ½ (1963) est-il le chef d’œuvre dont tout le monde parle ? Pour ma part, je dois avouer que je n’ai pas accroché au film, sa mise en scène étant trop « space » que pour je puisse réellement entrer au cœur du film et en comprendre son sens. Une œuvre où le surplus d’onirisme et de fantasmagorie sont légion à tel point que l’on ne s’y retrouve plus et où l’on peine à comprendre où veut en venir le réalisateur. Certes, l’œuvre de Federico Fellini n’est pas imparfaite totalement puisque l’on pourra toujours féliciter la qualité photo du film, ses dialogues et ses acteurs. Ceci dit, l’Oscar pour le Meilleur Film Etranger était-il légitime ?
Je suis parfaitement conscient du fait que je n'ai pas tout cerné de 81/2. Le film dégage une grande subtilité nécessitant plusieurs visionnages pour prétendre venir à bout de son analyse.
Personnellement, ce n'est pas le film de l'ami Federico m'ayant le plus marqué. Loin de là, même. Sorte de Juliette des esprits au masculin, la touche de folie onirique en moins (qui fait pourtant toute la magie de ce prochain film !), nous voguons à travers le récit d'un réalisateur de renom qui se refait une santé mentale après une dépression.
Une oeuvre très personnelle de la part de Fellini, qui monte certainement à partir de ce film sa propre psychanalyse. C'est en tout cas comme cela que je le perçois. Car, si le jeu des acteurs aboutit véritablement vers un ensemble juste, la mise en scène se veut plus moribonde, elle est aussi bien moins rythmée que la plupart de ses autres bandes. Il est possible que cet avis mûrisse lors d'un prochain visionnage, mais celui-ci m'a bel et bien laissé de marbre. Outch.
Téléobjectif omniprésent, travelling nombreux, la réalisation de Huit et demi nous fait vivre un sacré manège. Les acteurs sont tous plus beaux les uns que les autres. S'enchainent sans discontinuer les scènes cultes, j'entends par là ces moment de cinéma dont les extrêmes fraicheur et imprévisibilité vous font vous agiter sur votre chaise, presque coupablement. Un film en noir et blanc qui grise incroyablement.
Un des films les plus ennuyeux et barbants que j'ai pu voir (malgré les belles images en noir et blanc) ; et encore c'est un euphémisme, je pèse mes mots. Si vous aimez l'incompréhensible, la bêtise et l'académique alors cet essai est fait pour vous. Je ne suis pas rentré dans le délire de Fellini, son style est trop personnel, il ne vient pas nous chercher.
Suite au succès de la Dolce Vita, Fellini connaît une panne d’inspiration qu’il retranscrit ici avec son alter ego Marcello Mastroianni, à travers une fable existentielle aussi délirante que déroutante, à la mise en scène sublime, mais au scénario (entre réalité et imaginaire) trop brouillon et peu captivant.
La photo et l'esthétisme de ce film sont sublimes, c'est sûr. Les acteurs et actrices sont filmé(e)s de façon si poétique, c'est plein de charme à l'italienne. J'ai moins accroché à l'histoire car trop complexe et trop fantasmagorique à mon goût. Et puis c'est super long. Peut-être trop difficile d'accès pour les non-cinéphiles avertis.
Malgré une maîtrise esthétique certaine et un casting brillant virevoltant autour du charismatique Marcello Mastroianni, la réflexion continue sur l'inspiration artistique sous forme de mise en abyme itérative sombre rapidement dans un bavardage engourdissant manifestant le questionnement voire les angoisses du réalisateur, rendant le propos très personnel mais aussi difficile d'accès émotionnellement. Un tourbillon de références qui devient un ennuyeux tournoiement incessant.
Un film à la fois fantasque, déroutant et parfois éblouissant dans lequel Fellini se met en scène lui même sous les traits de Marcelo Mastroianni...dés l'entame qui donne le ton, on est subjugué par ce mélange de réalité, de rêve et de fantasmes de ce metteur en scène quadra en manque d'inspiration qui oscille entre une une cure de remise en forme dans une station thermale et des scènes imaginaires ou pas, la limite entre les deux étant toujours laissée à l'appréciation du spectateur. Il est tiraillé entre les pressions du scénariste, des producteurs, les sollicitations des acteurs et surtout actrices, de son épouse, de sa sœur, de sa maitresse, ses obsessions d'enfance et religieuses. Une fois qu'on a accepté la règle du jeu, il suffit de se laisser absorber par la magie des image en N&B, le pittoresque des personnages, la démesure de la mise en scène jusqu'à un final grandiose et éblouissant
Les 90 premières minutes de 'Huit et demi. sont remarquables de dynamisme, de virtuosité : à des saynètes satiriques et méta sur le monde du cinéma et de la jet set succèdent des passages oniriques - souvenirs ou hallucinations - d'une rare beauté. Cependant, dès qu'il resserre son sujet sur le rapport du réalisateur aux femmes, 'Huit et demi' devient irritant et prend bien vite la forme d'un bête règlement de compte de Fellini avec le monde entier. Dommage.
Coécrit et dirigé par Federico Fellini, "Huit et demi", est une suite d'épisodes fabriqués de rêves. Au travers de son personnage principal qui est cinéaste, le réalisateur Italien évoque, ses amis ou "souteneurs", son travail de recherche de scénario ou de casting. Il nous offre en confidences, ses souvenirs, ses rencontres, ses fantasmes et délires, cauchemars ou obsessions... Peu amateur de ce type de scénario, l'intérêt pour ce film, Oscar du Meilleur film étranger en 1964, s'est trouvé dans sa très belle photographie, ses décors spacieux de grande classe et sa BO composée par Nino Rota devenue culte. A L'affiche : un fantastique Marcello Mastroianni qui porte le film, une sensuelle Anouk Aimée (dans le rôle de Luisa sa femme) que l'on voit trop peu, une lumineuse Claudia Cardinale et une très belle prestation de la grande Sandra Milo (Carla), aussi présente dans Le Parrain (72), Amarcord (73), et Casanova(76).