Un très grand Almodovar! Un thème la passion et ses plus profondes dérives. Antonio Banderas est génial, une Carmen Maura au sommet de sa beauté, un Madrid plus que réaliste! J'ai vraiment adoré ce film, pour tous les fans d'Almodovar courrez le voir si ce n'est déjà fait.
Encore un classique signé Pedro Almodovar, dont je suis une grande admiratrice. Ce film est plein d'humour noir, les humains sont prêts à tout pour assouvir leurs désirs, l'atmosphère y est malsaine, dérangeante, troublante... Les acteurs sont très bons, chapeau à Antonio Banderas et à Carmen Maura! Des thèmes forts sont traités, la sexualité, la violence, le désir bien sûr, la famille, mais toujours avec finesse et cynisme. Le film se déroule dans la Madrid des années 1980. Un vrai régal!
Ce film est d'une réelle beauté et parsemé d'images d'une grande force ; où se mettent en scène les amours exaltées, interdites, folles et malheureuses d'un ensemble de personnages aussi atypiques qu'évidents.
Comment intégrer le sexe et le désir sans être dans la démesure ? Pedro Almodóvar répond à cette question subtilement mais non sans difficulté. À travers ce film dramatique, les personnages sont tournés au ridicule mais toute la finesse d'Almodóvar réside dans sa capacité à intégrer un côté tragique et sombre à l'ensemble de ces caractères.
Voici 5 étoiles pour ce petit bijou car malheureusement il faut bien lui attribuer une note même si cela n'a aucun sens quand il s'agit d'un film de Pedro Almodovar. De tous ses films c'est sans aucun doute celui qui m'a le plus marqué. Je l'ai vu et rerevu de nombreuses fois avec toujours la même excitation et beaucoup d'enthousiasme. Le synopsis d'Allocine étant très sommaire, voici un léger résumé d'un film aussi riche d'émotions que de rebondissements: Pablo Quintero est un cinéaste et écrivain branché qui multiplie les conquêtes tout en étant très attaché à son amant Juan, lequel décide de repartir dans son village. Pablo fait alors la rencontre d'Antonio, un garçon possessif et jaloux près à tout pour vivre une relation passionnelle et exclusive avec cet homme. Par ailleurs, Tina, la sœur de Pablo, qui a changé de sexe 20 ans auparavant, partage la vie de son frère avec sa fille de 10 ans, abandonnée par sa mère. Au générique de ce film figure Antonio Banderas, présent également dans d'autres films du même réalisateur (Attache moi, Matador, Le Labyrinthe des passions et Femmes au bord de la crise de nerfs). La loi du désir est un film qui vous transporte, un roméo et roméo des temps modernes, tout en demie teinte comme souvent dans ses films. Les personnages commettent des erreurs souvent impardonnables pourtant on arrive à se glisser dans leurs peaux tant leurs sentiments et leurs actes sont merveilleusement bien révélés et bien souvent on arrive même à les comprendre. Il s'agit là d'un fabuleux cocktail de sentiments: amour, jalousie, passion, meurtre, pardon, tristesse.... c'est sans doute ce qui m'attire chez ce réalisateur: la puissance et la complexité de ses films. Il filme la vie en y ajoutant sa touche de couleur et quelque chose de déjanté et d'incroyablement magique. A ne surtout pas rater!!!!
Un film où Almodovar n'hésite pas à exhiber les corps et à jouer de ses thèmes de prédilections. Amour, homosexualité, transsexualité et ambiguïté sont au rendez-vous. Plutôt que de sombrer dans le pathos, Almodovar mène son film avec maîtrise sans jamais oublier d'ajouter de l'humour par petites touches comme pour colorer ce film noir. La mise en scène est inventive et l'interprétation excellente. Au final peut-être pas le meilleur Almodovar mais un film déroutant et très beau.
Film fort, passionnant et magnifique pour ce mélange d'érotisme et de jalousie profonde que pourrait éprouver chaque individu. Ici la preuve qu'on peut ètre mal dans sa peau qu'importe notre situation, riche ou pauvre, homme, femme ou autres ... l'humain est fait d'amour, de haine et de désir.
Comme souvent avec Almodovar le film débute très fort. Environ 40mn de grand cinéma. Scène d’ouverture, belle et difficile relation amoureuse avec Juan et surtout la scène d’amour physique avec Banderas. En 1987, en Espagne et même partout dans le monde, ça provoque des réactions. Et puis le film perd doucement de sa force pour trouver une fin qui semble n’intéresser personne. Une des faiblesses récurrentes d’Almodovar… une explosion incroyable en début de film, un récit et… une fin qui n’existe que parce qu’il faut bien une fin… Almodovar donne souvent l’impression que la fin ne l’intéresse pas. Car c’est bien « dire » qui lui est nécessaire. Et à ce besoin, souhaitons, qu’il n’en trouve pas la fin. Alors, oui, son cinéma est un peu obsessionnel : homosexualité, transexualité, sexualité, amour, passion, religion, absence paternelle, drogue, pédérastie, une pointe de SM. Il faut vivre et c’est pas toujours facile. Up and down. Et nous on le prend tel qu’il est, au firmament et parfois en série Z.