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    La Loi du désir
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    3,8
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    39 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2012
    Le tout premier film polémique de Pedro Almodovar dans une Espagne fortement catholique et traditionaliste est cette image qu’il donne à l’homosexualité. Un cinéaste gay, sa sœur transsexuelle et leurs amants respectifs sont au centre d’une vaste histoire d’amour ambiguë pleine de transgressions morales se transformant vite en un thriller dont l’élément principal est la jalousie maladive du personnage incarné par le jeune Antonio Banderas (similaire au rôle de Glenn Close dans le LIAISON FATALE sorti la même année). Si ce tournant peut sembler avoir été fait de manière confuse, la mise en scène mêle une maitrise dérangeante et un coté kitch distrayant. Les acteurs quand à eux sont pleins de vérité, rendant le thème de la romance versatile toujours plus angoissant.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Étrange réflexion sur le désir à travers les amours compliquées d'un cinéaste et de sa sœur qui, il y a vingt ans, était un homme. Cette histoire manque cruellement d'intérêt pour capter l'attention du spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Ça commence très bien pour cette histoire d’amour jaloux sur fond de Movida madrilène. On retrouve beaucoup d’ingrédients de La Mauvaise éducation, mais avec plus de légèreté et de charme. Malheureusement, comme souvent, Almodovar est bon dans les prémices et ne sait plus où aller ensuite. En convoquant le film noir et le soap opera, son scénario part dans tous les sens et frôle le ridicule. A voir quand même pour l’atmosphère rétro et pour Carmen Maura, plus charismatique que jamais en actrice transgenre.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Un des films qui abordent l'homosexualité le plus frontalement dans l’œuvre d'Almodovar (qui contient pourtant d’autres exemples bruts de décoffrage). Cela a nonobstant beaucoup vieilli, essentiellement sur le plan formel : il suffit de voir "Julieta" pour réaliser les progrès de l'auteur en tant que metteur en scène et directeur d'acteurs.
    Malgré un Eusebio Poncela remarquable de vérité, on peine à trouver chez Banderas ou Miguel Molina la même émotion. Carmen Maura fait, elle, de son mieux mais peine à imposer son personnage, dont le caractère équivoque sera beaucoup mieux dépeint dans "La mauvaise éducation".
    Reste l'évocation d'une époque, les années 80 et les débuts du sida, exercice dans lequel l'auteur de "Matador" a toujours excellé.
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2012
    Une séquence d'introduction qui montre une mise en abyme fascinante d'autant plus qu'elle résume assez bien le propos du film. Mais ensuite la première partie stagne un peu trop pour vraiment qu'on rentre dans l'histoire ou qu'on s'intéresse aux personnages. Ce Almodovar prend vraiment son envol qu'à partir du moment où d'une manière inattendue il entre dans le registre du film noir. Là le cinéaste réussit, un peu maladroitement, à donner du relief à un film qui attendait d'en avoir depuis près d'une heure. Ce qui est bien sûr trop tard pour en faire au moins un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 septembre 2011
    Almodovar nous a récemment parlé de transsexualité dans « La Piel que Habito », mais ce n’était pas une première, bien que la question soit secondaire dans « La loi du désir ». Drame un peu confus, ce film suit un réalisateur homosexuel qui devient l’amant d’un jeune homme (Antonio Banderas, sauvage et fougueux) qui veut le posséder entièrement. La condamnation implicite de l’homosexualité dans la société espagnole de l’époque donne un peu de sel à cette tragédie assez banale : au final, ce n’est qu’une histoire d’amour contrarié, d’un amour qui n’est pas partagé, conduisant à la destruction des autres et de soi-même. Comme souvent avec Almodovar, sa réalisation est techniquement très étudiée, même si le kitsch de sa mise en scène, des décors, des musiques, a tendance à m’ennuyer rapidement. « Talons Aiguilles » et « En chair et en os » m’avaient beaucoup plu car les histoires qu’ils racontaient étaient intéressantes. Cela n’a pas été le cas avec cette « Loi du Désir », qui doit beaucoup à ses comédiens qui s’abandonnent totalement à leur réalisateur.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2021
    Transgressif, sentimental avec des touches comiques, ce mélo gay avait l’ambition de me rallier à la critique générale qui a adoré ce film en le rangeant dans la case « chef d’œuvre ». Je n’ai pas trop adhéré, sans trop savoir pourquoi, peut-être justement parce que les personnages sont trop stéréotypés pour leur donner une âme qui aurait pu me toucher. Cette histoire m’a donné le sentiment d’être cruellement sans grand intérêt et mon attention n’a pas été soutenue au-delà de la première demi-heure. Dans le contexte de l’époque, cette subversivité filmée a dû créer un beau clivage en évoquant cette histoire d'amour tragique entre deux hommes. Pari de Pedro Almodovar surement réussi sur ce plan, pour le reste, pas de magie ni d’émotions particulières…
    Ezri L.
    Ezri L.

    50 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2007
    Il y a une propension presque systématique chez Almodòvar à mêler avec une habile dextérité le comique et le tragique, conférant ainsi à ses films une dimension étrange suspendue entre la folie douce qui, parfois, fait rire aux éclats, et une sombre gravité qui affleure le mélodrame, dénué cependant de pathos gratuit et facile. Truffé de remarques justes et de gags subtils de mise en scène, cette réjouissante et charnelle "loi du désir" nous mène, tambour battant, avec une allégresse communicative, au gré des pérégrinations affectives de tous ses protagonistes, tentant par la même occasion de décortiquer tant bien que mal le sentiment amoureux pour mieux le comprendre. Est-il possession ? Rapports de force autoritaires ? Est-il folie ? Un mélange de tout cela ? La question reste ouverte. Le film contient également, en substance, tous les germes thématiques et "tics" cinématographiques du cinéma d'Almodòvar (fascination pour le cinéma, ses coulisses et tout ce qui s'y rapporte utilisé comme un vecteur intransigeant de vérité, penchant irresistible pour le kitsch, Carmen Maura, les garçons sexy en slip blanc [si ! si ! je vous assure !!! lol], les téléphones rouges (!), la figure de la mère castratrice, le désamour, les langues de vipère, etc...) ; germes qu'il sera amené à développer (voire transcender) avec une maturité plus grande par la suite, au fil de sa carrière. "La loi du désir" est une belle réussite qui laissait déjà présager de grandes choses.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    290 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Peut-être l'un des films les plus provocateurs de la part de M. Almodovar, et donc, forcément, un très bon cru. A voir pour paufiner sa connaissance du réalisateur, car dedans il y a tout son style, tout son cinéma.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2006
    Almodòvar signe ici un film psychologique très saississant, superbement interprété par Antonio Banderas et Carmen Maura.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    283 abonnés 3 112 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2016
    J'ai été déçu par ce film que j'ai trouvé peu abouti et brouillon. Qui plus est le personnage de Carmen Maura m'a insupporté et dès qu'elle arrivait je perdais le peu d'intérêt que je trouvais au scénario. La fin théâtrale ne m'a pas emballé & on se dit 'Tout ça pour ça !'.Almodovar m'a déjà nettement plus transporté.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2007
    La Loi du désir, 1986, de Pedro Almodovar, avec Carmen Maura, Antonio Banderas, Eusebio Poncela. Seul Almodovar est capable de nous parler d’amour, à partir d’une histoire totalement saugrenue entre trois homosexuels, et la sœur de l’un d’eux, qui est en fait son frère devenu transsexuel par amour du père incestueux. A priori donc, un melo-roman-photos provocateur, de mauvais goût. Et pourtant, c’est une merveille. Non seulement par la qualité de l’interprétation, par la façon de filmer, grandiose, baroque, qui colle au rythme des passions/aversions, mais surtout par l’exposé qui nous est fait d’un trop plein d’humanité. Le désir, sa violence et son pouvoir de transgression, sont ici les clés pour évoquer l’amour passion, l’amour fraternel, l’amitié, l’érotisme homosexuel, depuis la jalousie jusqu’à la folie et le meurtre, le tout saupoudré d’un peu de poudre blanche sur un magnifique thème musical, Ne me quitte pas ( Brel) interprété de façon bouleversante. Les amateurs repèreront la « mauvaise mère », l’inceste, les coulisses du spectacle, la fraîcheur de l’enfance et même, façon Hitchcock, une brève apparition d’Almodovar !
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Almodovar livre avec La Loi du Désir un petit chef-d'oeuvre, un mélo à la fois provocateur et désopilant, sentimental et transgressif.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2013
    Almodovar est flamboyant avec sa loi du désir. Tout y est très bien rendu, Carmen Maura et Antonio Banderas excellent. "Ne me quitte pas", interprétée par Maysa Matarazzo, est sublime.
    Elise L.
    Elise L.

    10 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2024
    Pas le meilleur Almodovar, malgré de grandes qualités qu'on retrouve dans tous ses films : belles images, bonne bande-son, et surtout des personnages excessifs mais forts et avec de la vérité, qui permettent ensemble aux spectateurs d'adhérer à des histoires invraisemblables.
    La loi du désir est malheureusement, et malgré des scènes marquantes ( spoiler: l'étrange tournage de la première scène, la lettre que Pablo écrit pour lui à la place de Juan, la scène finale kitschissime avec l'autel
    ), un peu "too much" pour moi, et frise presque le ridicule (avec en particulier spoiler: le dialogue entre le frère et la soeur à l'hôpital où l'on apprend que cette dernière a changé de sexe adolescente pour se mettre en ménage avec son père
    ). Bref, de la force mais pas complètement abouti selon moi !
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