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traversay1
3 645 abonnés
4 877 critiques
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1,5
Publiée le 4 août 2016
Un roman scandaleux de Christiane Rochefort, Vadim aux commandes et Bardot devant la caméra, voici un film qui sentait le soufre à l'époque. Un vrai pétard mouillé, surtout avec le recul du temps, et une oeuvrette ennuyeuse à périr où ce nihiliste de Hossein demande à BB de passer l'aspirateur dans le plus simple appareil (dont on ne connait pas la marque, de l'appareil, s'entend). Un film fait pour choquer le bourgeois où l'on se demande s'il y a une vie avant la mort en lampant de généreuses rasades de whisky. Même qu'à la fin la morale est sauve et l'amour triomphe du cynisme sous le ciel de Toscane. C'est trop beau.
Huitième film de Vadim (cinéaste plus que médiocre, connu pour avoir « lancé » Brigitte Bardot), Le Repos du guerrier, adapté d’un best-seller de Christiane Rochefort est tout simplement consternant : scénario inexistant, mise en scène d’une prétention et pourtant d’une platitude rarement atteinte, propos ridicule consistant en une accumulation de lieux communs censés combattre la bourgeoisie et les valeurs établies (comparé à Vadim, Chabrol, qui est pourtant souvent un peu lourd, fait figure de virtuose…) et - sommet du grotesque - une interprétation dont on ne voudrait pas dans le pire des patronages avec des acteurs débitant un texte auquel ils ne croient visiblement pas sur une musique pompeuse et où Robert Hossein réussit le tour de force d’être encore plus mauvais que Brigitte Bardot… Circulez, y’a rien à voir !
Deuxième long métrage que je visionne du cinéaste Roger Vadim après "Barbarella" mais ici j'ai trouvé des choses biens et d'autres moins !! L'histoire d'une jeune femme de bonne famille qui se trompe de chambre d'hotel et tombe sur un homme sans agissement sur son lit voulant se suicider. L'héroine veut prendre des nouvelles de ce dernier auquel ils vont s'attacher jusqu'à s'aimer au point pour elle de laisser tomber pas mal de choses dans sa vie jusqu'à boire de l'alcool et se déchirer. La première partie de ce film est pas mal niveau mise en scène. L'autre bonne idée, c'est la façon de filmer Brigitte Bardot de façon sensuelle et elle rayonne l'écran avec à ses cotés l'excellent Robert Hossein. Mon problème, c'est la seconde partie qui traine en longueur avec le déchirement du couple qui est un peu lassant en répétition, d'ou ma note. Dans les seconds roles, on reconnaitra la présence de Michel Serrault, Jean Lefebvre ou Robert Dalban.
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12 478 critiques
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2,0
Publiée le 2 février 2021
Dans "Le Repos du guerrier" (1962), Roger Vadim continue tout doucement à s'empêtrer dans les conflits compliquès purement psychologiques de ses personnages incarnès par Brigitte Bardot et Robert Hossein qui vient de nous quitter! Le cinèaste de "Et Dieu crèa la femme" traite un sujet plutôt audacieux pour l'èpoque se rapportant directement aux moeurs contemporaines! Aujourd'hui ce film sur l'amour possessif a beaucoup vieilli et la femme esclave bourgeoise et humilièe (Bardot qui fait le mènage entièrement nue) ne choquera plus grand monde! Reste B.B, propriètaire de l'âme de Hossein, heureuse mais sans aucun plaisir au lit! Les deux acteurs imposent leur sex appeal et leurs personnages sont curieusement assorti pour le meilleur et pour le pire! il y a aussi Firenze et Fiesole qui fleurent bon la Toscane! Mineur...
Réalisé un an avant le Mépris, toujours avec Bardot, ce "Repos du guerrier" reste pour moi bien supérieur à son aîné. Certes Bardot est éblouissante, tant par sa plastique que par son interprétation, mais Vadim, au contraire de Godard, construit un véritable scénario peuplé de fulgurances et de scènes d'une grande beauté. Bref, j'adore ce film... Que dire de plus ?
Une jeune femme tombe amoureux d’un homme et devient sa boniche. J’ai l’impression d’avoir déjà vu ça hier avec Polanski et lune de fiel!!! Sauf que c’était beaucoup plus sensuel et vénéneux. Ici c’est plan-plan et mou à souhait sauf la scène du concert de jazz qui est pas mal!!!
Dans la société corsetée des années 60, le film de Roger Vadim a pu passer pour anticonformiste, voire audacieux. Aujourd'hui, "Le repos du guerrier" n'est plus qu'une ridicule, pompeuse et maladroite bluette érotico-psychologique à la mode de Vadim. Le sujet-même du film semble complètement dépassé. Sans doute parce que cette histoire d'une jeune fille de bonne famille décoincée par un beau ténébreux est toc, c'est-à-dire affectée et totalement dépourvue de sensibilité, de sincérité, de vérité. Comment, de surcroît, croire une seconde, au regard de leur interprétation figée et sans conviction, que Brigitte Bardot et Robert Hossein sont, pour l'une, une bourgeoise farouche et, pour l'autre, un nihiliste suicidaire (d'ailleurs, pour un type qui vient despoiler: tenter de se suicider , l'énigmatique Renaud parait de bien bonne humeur...) spoiler: L'intrusion fortuite de Geneviève a sauvé Renaud, et c'est le début d'une passion -juste théorique, parce qu'à l'écran, ça ne se voit pas- chaotique, épisodique et douloureuse. La nullité philosophique et psychologique, attachée au basques des deux personanges, trouve son point culminant dans une dernière séquence solennelle et grandiloquente, inspirée par on ne sait quelle mythologie. Bardot et Hossein errent dans un film pseudo subversif dans lequel on devine l'influence des libertinages littéraires du 18ème siècle. Insuffisamment dirigé, le couple débite des formules toute faites et se plie à des effets de style d'un esthétisme aussi précieux que ringard.
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0,5
Publiée le 6 mai 2021
Si après quelques minutes vous commencez à vous demander pourquoi vous regardez ce film sauf pour profiter du charme de Brigitte Bardot qui n'est d'ailleurs pas assez montré dans cette histoire. Il a la capacité extraordinaire de faire passer chaque personnes et tout ce qui est à l'intérieur de celle ci pour infiniment stupide. L'intérêt de ce film réside moins dans son aspect indifférent et gentiment bourgeois que dans la dramatisation de l'esprit de Vadim de son sentiment de puissance d'avoir créé B.B. de son plaisir lorsqu'elle est transcendée et abandonnée. Cette schizophrénie est traitée ici sous l'angle de la vengeance Bardot naviguant dans une intrigue libératrice échappant finalement à une respectabilité sociale étouffante et maîtrisant impérieusement un amant sadique. Ce dernier est cependant filmé de manière fétichiste diminuant son pouvoir sexuel tout en la laissant nue et vulnérable au regard masculin. La projection du Repos du guerrier à la télévision est une excellente occasion d'éteindre le téléviseur et de lire un bon livre...
Une histoire d'amour complexe et à la fois simple. C'est toute l'hésitation d'un homme qui aime sa liberté et qui tombe réellement amoureux ce qui signifie, à ses yeux, s'enchaîner à cette femme. Les personnages sont poignant et l'on se surprend à vouloir botter le cul à Renaud dans la façon dont il traite Geneviève. Deux magnifiques acteurs au service d'une mis en scène bien réglée.